Discussion:Essais nucléaires français

Dernier commentaire : il y a 1 an par 2A01:E0A:146:6260:CD63:7C71:9B5F:8186 dans le sujet Controverse sur la fermeture d'une partie de la mine de Gardanne
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Nombre d'essais chinois ? modifier

D'où provient le nombre d'essais chinois ? Le lien ci-dessous donne 45 : http://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_testing TBTB 16 janvier 2006 à 21:19 (CET)Répondre

Concordance des dates modifier

On trouve le 14 août 1968 pour l'explosion Canopus à Fangataufa, dans le texte et le 24 dans le tableau. Je retiens la deuxième leçon conforme à d'autres indications (cf. Essai nucléaire), mais détail à vérifier Joker-x 9 février 2006 à 19:04 (CET)Répondre

après vérification, c'est bien la date du 24 qui est correcte

Santé modifier

Les effets sur la santé des tests nucléaires sur la faune, la flore, la population et le personnel français (secrétaires, militaires) ne devraient-ils pas être traités ici ?--212.195.179.80 12 février 2006 à 23:52 (CET)Répondre

modif du 26/06 modifier

J'ai rarement vu une phrase si vague : Depuis longtemps un certains nombre de personnes ou d'organisations se sont montrées opposées aux essais nucléaires... - RoDolphe 26 juin 2006 à 14:25 (CEST)Répondre

Controverse sur la fermeture d'une partie de la mine de Gardanne modifier

Il y a un sujet qui constitue la bête noire du ministère de la défense, qu'il s'agisse d'une vérité ou d'une fausse polémique : La mine de Gardanne. Il serait utile, à des fins d'équité et de non-orientation politique, de le préciser dans cette page. Puisqu'il est impossible à l'heure actuelle de prouver quoi que ce soit à ce sujet, quelques lignes suffisent. Libre aux lecteurs de se faire leur propre opinion. Ceux qui habitent à proximité ont déjà la leur... Si cette affaire s'avère vraie, on pourra constater qu'il sera déjà trop tard pour dépolluer la mer Méditerrannée... La menace est énorme : elle vaut d'être prise au sérieux !

C'est très intéressant, mais Wikipédia est une encyclopédie. Le but n'est pas d'y lancer des reflexions, mais de consigner des faits. RamaR 25 septembre 2006 à 16:03 (CEST)Répondre
Le laboratoire sismologie de Strasbourg à en effet enregistré avant le noyage de la mine de lignite, pendant des années, de nombreux evenements sismiques ayant tous pour épicentre le site de Gardanne. Il est facile de vérifier cela, les sismogrammes sont sur le site du labo. 2A01:E0A:146:6260:CD63:7C71:9B5F:8186 (discuter) 30 janvier 2023 à 20:46 (CET)Répondre

statistique manipulatrice ? modifier

La rigueur scientifique et la finalité du tableau "Nombre d'essais annuel entre le début de présidence et le dernier essai de cette présidence" me semble contestable. La durée en question ne signifie rien. Peut-être que un nombre d'essais annuel entre le premier et le dernier essai de cette présidence aurait un sens.

Crunch.

La durée en question a un sens : chaque président (sauf De Gaulle, car il fallait d'abord développer la technologie) a eu la possibilité de décider d'un moratoire dès le début de son mandat (à quelques semaines ou mois près, en tout cas).

Bizarre modifier

"Les tirs ont été effectués à partir d'une tour située plus précisément à Hamoudia"

Si les tirs ont été effectué à partir d'une seule tour, les bombes était de gros pétards humides. Skiff (d) 25 mars 2009 à 10:10 (CET)Répondre

Campagnes de tirs aériens en Polynésie. modifier

90.28.117.210

(d) 27 avril 2009 à 09:18 (CEST)Il serait utile de regrouper nettement les campagnes de tir aériens par année.Répondre

Par exemple en les séparant par un trait plus épais : cela montrerait leur caractère "saisonnier". Marcel C.

90.28.117.210 (d) 27 avril 2009 à 09:18 (CEST)Répondre

Becquerel versus Sievert modifier

Bonjour, Ahbon?‎ -

Non, la radioactivité mesurée en becquerel (unité) n'est pas en soi une indication de dangerosité, d'autant que le Bq est une unité très faible (un corps humain standard "fait" dix mille becquerel, il n'est pas dangereux pour autant...).

Le Bq se contente d'indiquer qu'il existe des désintégrations quelque part. Après, voir radioprotection, la dangerosité dépend :

  • de la nature du rayonnement (alpha, béta, gamma... n'ont pas du tout les mêmes pouvoirs pénétrants ni les mêmes effets sur les cellules vivantes),
  • de leur énergie (un rayonnement à quelques kev ne fait pas du tout le même effet qu'un rayonnement à 20 MeV),
  • pour une même source radioactive l'effet dépend de la distance à laquelle on se place (ce n'est pas la même chose d'avoir une pièce radioactive dans le champ du voisin, sur son bureau, ou de se la monter en pendentif),
  • de la durée d'exposition (même dans des "zones rouges" hautement radioactives, un transit de dix secondes n'a pas nécessairement d'effets notables sur la santé - c'est comme de passer en courant dans un sauna à 200°C, en dix secondes on n'est pas cuit, mais faut pas y rester sinon on y reste ^_^),
  • de la nature de la contamination (exposition externe ? Contamination interne ? ce n'est pas du tout les mêmes mécanismes, ni les mêmes organes affectés),
  • de la partie du corps touchée (recevoir quelques gray sur le bout des doigts n'est pas inquiétant, alors que la même chose sur les yeux rend aveugle, et sur les gonades rend stérile).

Alors, non,

la présence de radioactivité (même à des niveaux impressionnants) n'a pas nécessairement de conséquence notable sur la santé (contrairement à un amalgame entretenu par les publications non spécialisées).

L'impact de la radioactivité sur la santé se mesure en sievert (unité), pas en Bq, - et il n'y a pas de raison particulière de documenter ou de sourcer une définition d'unité SI ^_^. Vouloir discuter de dangerosité en maniant des Bq, c'est du grand n'importe quoi, à peu près du même niveau de stupidité que serait dans le domaine économique, de discuter de l'équilibre de la balance commerciale en constatant des importations et exportations en tonnes, et en "oubliant" d'intégrer dans les calculs le prix au kilo ...

Les publications spécialisées en radioprotection tiennent compte de la fixation biologique, de la radiotoxicité des radioéléments concernés (en µSv/Bq), et calculent les impacts en sievert, avant de discuter l'effet sur la santé publique, mais évidemment c'est plus long que de promener un compteur Geiger en le regardant biper. Inversement, dans les publications non spécialisées, on voit souvent des amalgames parlant de "contamination à tant de Bq, donc dangereux" sans passer par la discussion en sievert - c'est plus facile à mesurer, mais ce n'est pas une indication pertinente.

Il me semble important de rappeler ça avant de discuter des contaminations faites par les essais, parce que sinon on se retrouve à comparer des publications (sérieuses) où elles sont négligeables et discutées en Sv, données par la suite dans la section, avec des sources (militantes ou de vulgarisation) où on se contente de citer des Bq, en laissant supposer que chaque becquerel est dangereux - mais qui par nature sont inexploitables pour ce qui est de la dangerosité.

Mais si tu as une autre formulation pour ça, n'hésite pas à la proposer. Cordialement, Biem (d) 8 janvier 2010 à 08:28 (CET)Répondre

Je ne conteste pas la complexité et les nuances du sujet, mais d'abord la formulation (si on s'en tient à ce que tu expliques, il faudrait dire quelque chose du genre "la présence élevée de Becquerels mesurés n'apporte aucune information précise relative à la nocivité potentielle de la radioactivité, dont les effets sur la santé se mesurent en SI"; par là, on insiste sur le problème de la mesure sans porter aucune appréciation sur le réel, contrairement à ce que fait la proposition actuelle, qui confond allègrement représentation du réel et réel pour arriver à l'affirmation exorbitante selon laquelle, en gros, on fait beaucoup de foin pour rien) et ensuite sa pertinence sur une page concernant les essais nucléaires français (et non la radioactivité en général). Telle qu'elle, la formulation présente est absurde et semble limite proche d'une affirmation aussi osée que... je ne sais pas, "la présence d'une très forte chaleur en celsius n'est pas nécessairement dangereuse pour les livres", simplement parce que tout le monde sait bien que les livres crament au Fahrenheit 451 ;-)
Bref, plutôt que la présence de radioactivité (même à des niveaux impressionnants) n'a pas nécessairement de conséquence notable sur la santé (contrairement à un amalgame entretenu par les publications non spécialisées), on peut imaginer une phrase du style: les effets de la radioactivité sur la santé ne sont pas mesurés en Becquerels, mais en Sieverts, qui tiennent compte de davantage de facteurs (quitte à ajouter un exemple, mais je ne suis pas sûr que l'article en soit le lieu, où une forte radioactivité mesurée en Becquerels n'aurait donné lieu qu'à une faible mesure de SI, et vice-versa.), ou encore comme celle proposée précédemment (la présence de Becquerels mesurés n'apporte aucune information précise relative à la nocivité potentielle de la radioactivité, dont les effets sur la santé se mesurent en SI"). Cordialement, Ahbon? (d) 8 janvier 2010 à 15:45 (CET)Répondre
Non, c'est bien le réel qui n'est pas forcément dangereux - du moins, aux niveaux mesurés dans des cas de pollution radioactive. Mais en fait, dans ta discussion, tu confonds la dose reçue (c'est ça qui est dangereux pour la santé, et qui s'exprime en Sievert) et la radioactivité du terme source (qui s'exprime en becquerel, et n'est pas dangereuse en soi - évidemment, à haute dose la radioactivité est dangereuse, c'est un truisme, le point est qu'une forte radioactivité n'entraîne pas nécessairement une haute dose d'irradiation, ce sont deux choses différentes. On peut avoir une radioactivité énorme sans danger particulier. Exemple idiot : une montagne de granite uranifère aura une activité de quelques tera-becquerels, mais s'il faut manger la montagne pour ingérer les becquerels, on sera mort d'indigestion avant que la radiotoxicité ne soit un problème de santé ^_^ Autre exemple, tu peux promener toute une journée un petit lingot d'uranium (~un million de Bq ! Oh !) dans ta poche sans être particulièrement gêné (exposition globale de l'ordre de 1 mSv sans effet détectable Émoticône), mais si tu passes ta vie avec tu risque à long terme d'avoir un cancer (à la louche, probablement de l'ordre de 1% au bout de ~20 ans Trop dur pour moi... Moi bobo à la tête. Moi aller me coucher.) - c'est la même différence qu'entre fumer une fois une cigarette et en fumer tous les jours, quoi.
Quoi qu'il en soit, ça me va (la présence de Becquerels mesurés n'apporte aucune information précise relative à la nocivité potentielle de la radioactivité, dont les effets sur la santé se mesurent en Sv") ça veut dire la même chose (attention l'unité est le Sievert - Sv - SI c'est le système international d'unités). Mais compte tenu de ce que c'est une page où on voit pas mal de reprise de littérature "non spécialisée" (suivez mon regard), j'aurais préféré que l'avertissement concernant ce type de littérature pas sérieuse fût plus explicite, parce que sur les sites indiqués par l'article on voit régulièrement des commentaires alarmistes genre "c'est dix fois la radioactivité naturelle" qui omettent complètement de dire qu'on peut aller jusqu'à cent ou mille fois cette valeur dans l'indifférence générale du corps médical (et donc, oui, qui font en pratique beaucoup de foin pour rien).
As tu une autre suggestion de bonne formulation ? Cdlt, Biem (d) 8 janvier 2010 à 18:31 (CET)Répondre

ARTICLE TENDANCIEUX - CAR l'impact de la radioactivité sur la santé NE se mesure PAS en Bq

Les irradiés de Béryl modifier

Je propose de mettre ce lien dans la Bibliographie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Irradi%C3%A9s_de_B%C3%A9ryl
et on peut préciser le bilan de essais :
La France a réalisé au total 210 essais nucléaires et thermonucléaires pendant près de 30 ans, entre 1960 et 1996 :
de 1960 à 1961 : 4 essais aériens à Hamoudia (Reggan), au CSEM, le Centre Saharien d'Expérimentations Militaires, dans le Sahara (Tanezrouft) pour le compte des militaires
de 1961 à 1966 : 13 essais souterrains à In Eker (In Amguel), au CEMO, le Centre d’Expérimentations Militaires des Oasis dans le Hoggar (Taourirt Tan Afella) pour le compte du CEA
de 1966 à 1974 : 46 essais aériens au CEP, le Centre d'Expérimentation du Pacifique en Polynésie française , à Moruroa et Fangataufa
de 1975 à 1996 : 147 essais souterrains au CEP, en Polynésie
Ces derniers essais souterrains ont été réalisés dans les sous-sols et sous les lagons des atolls de Mururoa et Fangataufa.
Les 193 essais effecués au CEP en Polynésie se répartissent de la manière suivante :
178 essais à Mururoa : 41 essais atmosphériques, 137 essais souterrains
15 essais à Fangataufa : 5 essais atmosphériques, 10 essais souterrains
41 essais aériens à Moruroa et les 5 essais atmosphériques à Fangataufa ont été effectués entre 1966 et 1974
De plus, la France a également procédé à un certain nombre d'essais dénommés "tirs froids " et" expériences complémentaires".

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Références bibliographiques modifier

Etant l'auteur de nombreux livres sur les essais nucléaires français, je suis étonné qu'aucun de mes ouvrages soit cité dans cet article de Wikipedia. Voici la liste de mes principaux ouvrages sur le sujet : Bruno BARRILLOT, auteur de : « Les essais nucléaires français 1960-1996 » Editions Observatoire des Armements, Lyon (1996), « L’héritage de la bombe » Editions Observatoire des Armements, Lyon (2002), « Les irradiés de la République » Editions Complexe, Bruxelles (2003) « Les Polynésiens et les essais nucléaires » (Rapport Assemblée de la Polynésie française, 2006) « Quelle justice pour les victimes des essais nucléaires ? » Editions Observatoire des Armements, Lyon (2007) « Victimes des essais nucléaires. Histoire d’un combat. » Editions Observatoire des Armements, Lyon (2010) « L’héritage empoisonné » Editions Observatoire des Armements, Lyon (2012) « Témoins de la bombe » en collaboration avec Arnaud Hudelot et MH Villierm, Editions Univers Polynésiens, Papeete, (2013)

En fait, je ne vois pas de raison de s'en étonner, a priori. Et en tout cas, il ne me semble pas qu'il y ait une volonté de vous censurer !
C'est juste que:
- soit aucun contributeur n'avait connaissance de vos ouvrages,
- soit que ce qui les avaient lu ont jugé qu'ils n'apportaient pas d'informations pertinentes pour l'article (n'ayant pas lu vos livres, je ne porte pas de jugement).
193.50.78.162 (discuter) 19 janvier 2017 à 14:09 (CET)Répondre
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