Discussion:Famille de Beyens de Grambais
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La famille "de Beyens de Grambais" n'existe pas
modifierLe nom "de Beyens de Grambais" a été créé par l'auteur de cet article pour mieux démarquer cette famille de la famille Beyens de Deinze. Tout d'abord les preuves documentées d'une non-filiation entre ces deux familles n'ont pas encore été trouvées. Ensuite, tous les nobiliaires et documents généalogiques mentionnent cette famille du sud des Pays-Bas sans la particule; seul Fewerda l'appelle "van Beyens". Il n'y a d'ailleurs jamais eu d'octroi de particule à cette famille par une autorité reconnue. Si l'un ou l'autre document rédigé au 18ème siècle a appelé cette famille "Beyens de Grambais" c'est purement anecdotique et sans doute par courtoisie ou simplement pour marquer le lieu d'origine. De toute façon, le nom Beyens ne correspond pas à un lieu dit mais dérive éthymologiquement du prénom Baldewijn dont il est la contraction avec à la fin un "s" qui signifiait "fils de", il n'est donc pas sensé d'y ajouter une particule.
Lentillac
- Non, ce nom n'est pas mon invention mais est tiré des archives et d'autres auteurs, je précise dans l'article que cette orthographe avec particule à laquelle tenait certainement cette famille puisqu'elle en usait elle-même et qu'il faut donc respecter, était du XVIIIème siècle; lisez les actes notariés, donc officiels, et les publications même en allemand qui écrivent de Beyens. Certes la particule (qui ici suit l'usage du Saint-Empire et traduit le "von" nobiliaire est curieux car il ne s'agit pas d'un lieu, tout comme "von Gudenus", "von Souppé", "von Karajan", "von Baratta" (jadis Baratta), "von Bassus" (jadis Basso), "von Colard", "von Conrad", "von Giovanelli", "von Mylius" (Müller , Mylius) etc... mais c'était l'usage)
- * Archives de l’État à Mons (BE-A0524) Préfecture du département de Jemappes (524-746) nrs 3828-3836 ; 3995-4003 ; 4016-4025 Liste de personnes, 10-07-1784: Page, 81: De Beyens de Grambais Dame Sophie ép Me Antoine Jh de Biseau, écuyer sgr d’Houdaing. AGR.Notariat, Nivelles, Notaire Paradis et notaire Adrien Louis Detraux (21840), Nivelles, contrat de mariage, 22 novembre 1770 : Antoine François Joseph de Biseau, futur époux et Sophie Frédérique Joseph de Beyens, futur épouse (acte 101).
- * Luise Freiin von Coels von der Brügghen, "Die Schöffen des Königlichen Stuhls von Aachen von der frühesten Zeit bis zur endgültigen Aufhebung der reichsstädtischen Verfassung 1798. Urkundliche Beiträge zur Geschichte ihres Lebens und Wirkens", dans : Zeitschrift des Aachener Geschichtsvereins, 1928, volume 50 : "Jacob Ignatius Joseph de Witte de Limminghe 1720—1765. Erstes und letztes Vorkommen als Schöffe: 1720 (....). Jakob Ignaz de Witte war der Sohn des Schöffen Adrian Johann und der Maria Elisabeth de Beyens."
- * AGR. Notariat, Nivelles, Notaire Paradis et Notaire Adrien Louis Detraux (21840), Nivelles, contrat de mariage, 22 novembre 1770 : "Antoine François Joseph de Biseau, futur époux et Sophie Frédérique Joseph de Beyens, futur épouse (acte 101)"
- * AGR, Notariat Nivelles, Notaire Charles-Joseph Paradis (21867), 23-03-1805: "Marie Bénédictine de Beyens. Célibataire. Propriétaire du château de Grandbais. Et de la cense. Bail à ferme de la cense de la rose acte n° 128"
- * Henry-Charles van Parys, Inventaire analytique du fonds Houwaert-de Grez, Bruxelles, 1971, p. 5 :"4.2.1724. Michel-Joseph de Beyens, sgr de Grandbaix (sic), suite à la résignation par François Maskens de sa charge de bailli de cette terre, la confère à Alexander de Meulder, marchand et 'livrador' des fournitures pour les logements au service de S. A. en la ville de Bruxelles. 6471, 59.".
- * AGR, Procès – Conseil de Brabant, n° 1265 : "Michel-Joseph De Beyens seigneur de Grandbais. Bail 01-01-1740 (1740). Avec retroactes : 1648-1678, aperçu de toutes les entrées des bails et des rentes de la seigneurie de Grambais de 1648 à 1678."
Comme vous le voyez cette famille usait elle même dans les actes officiels et donc légalement du nom de Beyens ou de Beyens de Grambais respectons donc leur usage puisqu'elle y tenait, sans le contester.--Bruxellensis (d) 19 avril 2012 à 18:05 (CEST)
Article historiquement faux
modifierLes interventions de Andries Van den Abeele et de Bruxellensis (peut-être le même personnage?) visent depuis le début à dénigrer l'histoire de la famille Beyens. Ils tentent de faire croire que la famille des barons Beyens descend de fermiers flamands de Deinze et non des Beyens Seigneurs de Drummel puis de Grambais en avancant des arguments parfois inventés et en se basant sur des hypothèses et non sur des documents. Seul des documents établissant que JFJ Beyens né en 1644 n'a pas eu de descendance permettront de déterminer de façon irréfutable que les barons Beyens sont une autre famille. Quoiqu'il en soit, la généalogie des Beyens a été certifiée en 1951 par le Conseil Héraldique de l'Etat belge et repose donc sur une base légale. Rien que pour cette raison là, Andries Van den Abeele et Bruxellensis ne devraient même pas remettre en question quoi que ce soit. A cela s'ajoute que tous les généalogistes ont jusqu'à présent corroboré cette version. J'appelle de mon côté les contributeurs Andries Van den Abeele et Bruxellensis à la raison et à la prudence, il serait regrettable que cela entraîne une escalade.
Beyens
Prétendue généalogie officielle du Conseil Héraldique
modifierVous dites: la généalogie des Beyens a été certifiée en 1851 (pas 1951) par le Conseil Héraldique de l'Etat belge et repose donc sur une base légale. Je tiens à vous signaler que le Conseil Héraldique est un simple conseil consultatif et non un tribunal ou une administration ayant le pouvoir de donner des avis ou des jugements coulés en force de chose jugée. D'ailleurs d'autres cas d'erreurs du Conseil Héraldique ont été relevés et même publiés. Mais ce que vous me dites là du Conseil Héraldique est fort étonnant, car selon vous cet organe aurait la prétention d'imposer sa vérité historique aux Belges et d'établir une censure préalable. Mais vous vous trompez de pays et d'époque et si c'était vrai ce serait un grave abus de pouvoir: la recherche historique et la publication des résultats est libre en Belgique et le Conseil Héraldique ne peut imposer sa vérité au peuple belge contrairement à ce que vous pensez.
Le Conseil Héraldique n'a qu'un rôle consultatif, ses membres ne sont ni fonctionnaires, ni agents de l'État, ni rémunérés, ni habilités à prendre des décisions erga omnes ni a officialiser des généalogies, seul le roi a le pouvoir d'anoblir, avec ou sans avis et même motu proprio pour les personnalités éminentes du Royaume qui ont attiré son estime et sa faveur- dont une que vous n'hésitez pas à insulter grossièrement et à menacer -.Vous ne pouvez donc en aucun cas entraîner le Conseil Héraldique dans vos polémiques, ce conseil n'écrit pas de généalogies officielles.
- D'ailleurs, concernant le cas Beyens, la reconnaissance de noblesse porte uniquement sur l'anoblissement allemand (Saxe-Cobourg) antérieur (1850). De nombreuses familles ayant obtenu un titre pontifical ont de la même manière obtenu reconnaissance de noblesse antérieure. Pourquoi Eugène Beyens n'a t-il pas demandé directement une reconnaissance de noblesse en Belgique s'il avait les preuves que vous prétendez? Pourquoi alors avoir d'abord obtenu un titre de Freiherr allemand et avoir sollicité une reconnaissance belge un an plus tard? Quoi qu'il en soit, les archives paroissialles de Wontergem sont formelles, le couple Beyens-Vanackere, sont des villageois ordinaires, sans aucunes qualifications nobiliaires, les parrains sont, parmi d'autres villageois aux noms toujours portés dans la région, un certain Jean-Baptiste Beyens et une certaine Petronilla Beyens, aucun seigneur de Grambais n'a quitté son château pour être parrain de leurs prétendus neveux ou cousins. Voilà les faits. D'autres viendront encore.
Autorité du Conseil héraldique
modifierPour la bonne règle nous insérons sur cette page une information obtenue auprès du Service de la Noblesse et Conseil Héraldique (secrétaire Mr. Paul Dewin), même information ayant été transmise à Emmanuel Beyens alias Lentillac:
"En 1851, Eugène Beyens (1816-1894) a reçu une reconnaissance de noblesse et le titre de baron transmissible à tous ses descendants. Une reconnaissance implique en principe une procédure devant le Conseil (Conseil Héraldique à l’époque), qui doit examiner les preuves, mais il s’agit ici d’un cas spécial, puisque le titre a été accordé par le duc de Saxe-Cobourg-Gotha. Par ces circonstances, le Conseil Héraldique n’a pas examiné le dossier à fond."
Il y a donc lieu de noter que toute référence à des titres datant de 1641 et à une famille Beyens de Grambais est sans preuve ni fondement, tandis que de nombreuses preuves et indications vont en sens contraire. La 'reconnaissance' s'en référait à l'anoblissement de 1850 à Cobourg. Lentillac se référant avec force à l'autorité du Conseil héraldique, sera amené à constater qu'il s'agissait là d'une référence sans fondement.
Le contradicteur, confronté à ceci et à d'autres faits, se sera je l'espère réconcilié avec la réalité que sa famille est originaire de Deinze et de Wontergem, et qu'il s'agit d'une généalogie tout à fait honorable et méritoire. Mieux vaut de toute façon une généalogie véridique plutôt qu'une généalogie inventée.
Dans cette perspective il serait sage d'éliminer de wikipedia l'article Famille Beyens qui est d'ailleurs opportunément et utilement remplacé par le présent article Maison de Beyens de Grambais et l'article Beyens (famille)