Discussion:Jean-François Carteaux

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Cet "article" est, à quelques mots près, recopié intégralement de : Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Paris : R. Laffont, 1987. On comparera avec l'original de MM. Tulard, Fayard et Fierro : « CARTEAUX (Jean-Baptiste François) (Né à Gouhenans, Haute-Saône, le 31 janvier 1751, mort à Paris, le 12 avril 1813). Enfant de troupe à l'âge de huit ans, Carteaux quitte l'armée en 1779 pour se consacrer à la peinture sur émail, peint le roi et la reine, quitte la France avec une musicienne en 1782, abandonnant sa femme. Il vit en Allemagne, Russie et Pologne et revient en 1788. Aide de camp du général de La Salle, le 14 juillet 1789, il devient celui de La Fayette, le 16 juillet. On lui doit en 1790 le tableau La Fête de la Fédération et un portrait équestre de Louis XVI. Fait chevalier de Saint-Louis le 15 juillet 1792, il fait le coup de feu le 10 août suivant du côté des insurgés. Après une série de rapides promotions, on le trouve adjudant-général chef de brigade à l'armée des Alpes en mai 1793. Les représentants en mission accélèrent encore son ascension, le faisant général de brigade le 21 juin et de division le 19 août 1793. Ses principaux titres de gloire sont, à ce moment, la prise d'Orange et la défaite des insurgés de Provence à Cadenet. Entré à Marseille, le 25 août, il est mis à la tête de l'armée destinée à lutter contre l'insurrection royaliste dans le Midi. Il met le siège devant Toulon et triomphe grâce aux qualités de Dugommier et de Bonaparte. Il prend sur lui de faire arrêter le président du tribunal militaire, qui se suicide, La Convention le destitue pour cet abus de pouvoir et le fait incarcérer à la Conciergerie, le 24 décembre 1793. Carteaux est libéré après la mort de Robespierre mais écarté lors de la réorganisation des états-majors en juin 1795 et autorisé à, pour ne pas dire prié, de prendre sa retraite. II resurgit le 13 vendémiaire en offrant ses services aux Directeurs pour réprimer l'insurrection. Ses médiocres prestations le font mettre a nouveau à la retraite en février 1797. On lui redonne cependant des tâches subalternes. Bonaparte nomme ce militaire incapable administrateur de la Loterie, puis administrateur civil et commandant de la minuscule principauté de Piombino. »

Réglé pour l'article et l'historique Le gorille Houba 9 août 2006 à 11:14 (CEST)Répondre
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