Discussion:Lèpre au Japon

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Owwwl dans le sujet Traduction de l'article anglais
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Traduction de l'article anglais

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J'ai avancé un peu la traduction de l'article anglais, mais ce n'est pas facile parce qu'il est lui-même insatisfaisant, peu clair et encombré de listes. Pour inspiration, voilà comment la question est résumée dans une Histoire de la lèpre récente :

« Les premières léproseries ont été fondées sous l’ère Meiji vers 1890 par des missionnaires anglais et français. En 1891, on recensait 4 249 cas de lèpre (dont 3 852 sujets japonais) dans les trois léproseries de Tokyo. En 1907, une loi imposa l’internement des ladres dans des établissements qui leur étaient dédiés. Kensuke Mitsuda (1874-1962) milita en faveur de l’eugénisme et recommanda la stérilisation des lépreux, et 300 vasectomies furent réalisées de 1915 à 1938. En 1920, la quarantaine fut renforcée par la création d’une léproserie géante dans l’île de Nagashima, qui accueillit 10 000 lépreux dans un régime quasi pénitentiaire. La loi de 1931 contraint les lépreux à une réclusion absolue et totale, le plus souvent à vie. Dénoncer les lépreux était un devoir civique et des rafles furent organisées pour les interner de force. La fin de la Seconde Guerre mondiale ne mit pas fin à ces pratiques : la loi de 1948 confirma la réclusion et l’autorisation des avortements et de la stérilisation des lépreux. À la suite d’un suicide collectif de malades en 1951, leur condition s’améliora mais la réclusion persista (on comptait encore en 1955 12 000 ladres relégués à vie). Sous l’influence paternaliste des autorités, de nombreux lépreux reclus écrivirent textes et poèmes sur leur maladie et leur enfermement, qui associent ressentiment à l’égard des violations des droits de l’homme à l’évocation d’un certain bonheur à l’intérieur de l’institution, la vie à l’extérieur étant devenue intolérable. Les dernières lois répressives furent abrogées en 1996. »

Jean Vitaux, chap. 4 « La diffusion dans le monde », dans Jean Vitaux, Histoire de la lèpre, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (lire en ligne), p. 59-76

--owwwl [slt] 29 novembre 2020 à 11:43 (CET)Répondre

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