Discussion:Massacres de 1804 en Haïti

Dernier commentaire : il y a 1 mois par Vache-crapaud dans le sujet passage coupé à intégrer
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question de point de vue modifier

Cet article cite peu de sources pour asseoir ses allégations et soulève quelques préoccupations et remarques: 1) Le concept de « blanc haïtien » est confus puisque dans la colonie il y avait deux groupes d'hommes: les Colons blancs qui ont été des citoyens français essentiellement et d’autres pays esclavagistes d’Europe, et les esclaves noirs déportés de plusieurs pays d'Afrique à partie du commerce inhumain connu sous le vocable de "traite des noirs". Un troisième groupe plutôt minoritaire sont les sangs-mêlés issus de rapports sexuels de colons français avec les femmes déportées d’Afrique. 2) Tous les français n’ont pas été exterminés ni obligés de fuir la colonie. 3) Le qualificatif de Dictateur attribué à Jean-Jacques Dessalines semble plutôt dénoter le mépris de la révolution de saint Domingue dans un effort de négation de l’histoire dans l’objectif de présenter les Colons blancs comme les victimes et les Esclaves, qui luttent pour leur liberté, comme des bourreaux. 4) Dans un souci de probité intellectuelle, les auteurs de cet article doivent préciser le contexte historique des événements décrit : La révolte des esclaves noirs issus de la Traite des noirs contre le système esclavagiste de la France. 5) sur la base de ces remarques, cet article est partisan, donc pas assez objectif, et vise à provoquer de la haine contre le Général noir Jean- Jacques Dessalines qui a été l’un des artisans de la guerre de l’indépendance haïtienne. Il demeure entendu que aucun fait ne saurait justifier des tueries d’hommes, fut-ce dans un élan de vengeance (cas des esclaves de Saint-Domingue) ou par esprit de domination sur base de préjugé philosophiques (Cas des colons français à Saint Domingue). --Ahllva (discuter) 1 septembre 2013 à 23:18 (CEST)Répondre

Mettez-vous au boulot, ce ne sont pas les témoignages d'époque qui manquent ([1] "L'état civil de Port-au-Prince, témoin du massacre général des Blancs. Peter J. Frisch"). Curieusement cet aspect des choses n'est jamais évoqué sur les blogs haitiens que j'ai consulté par contre il n'est pas oublié sur les blogs français dont celui-ci. Les métis aussi ont été massacrés. Il reste à Casale quelques descendants de polonais qui ont échappé au génocide. Madame Grinderche (discuter) 22 mars 2015 à 12:39 (CET)Répondre

L'épuration ethnique et la dette modifier

Un aspect qui n'est jamais évoqué est celui de l'incidence des massacres de juin 1804 dans le règlement de la rançon réclamée par Charles X via la politique de la canonnière et il rigolait pas Charles c'est lui qui a attaqué Alger!

[2] "Le président haïtien doit aussi traiter avec le gouvernement français qui n'a jamais digéré la défaite de l'armée de Leclerc ni surtout le massacre des colons blancs par Jacques Dessalines. Les négociations traînent en longueur. Le 11 juillet 1825, enfin, sous la menace d'une escadre de 14 vaisseaux et 500 canons, Jean-Pierre Boyer se résigne à signer un traité avec le roi de France Charles X. Celui-ci reconnaît l'indépendance de la colonie en échange d'une indemnité de 150 millions de francs-or qui sera plus tard ramenée à 90 millions. Les Haïtiens vont l'acquitter par échéances jusqu'en 1888 !" Madame Grinderche (discuter) 22 mars 2015 à 12:50 (CET)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
N'hésitez pas à apporter votre contribution sur la rédaction de l'anecdote, l'ajout de source dans l'article ou votre avis sur la proposition. La discussion est accessible ici.
Une fois l'anecdote acceptée ou refusée pour publication, la discussion est ensuite archivée .
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 14 mai 2018 à 15:46, sans bot flag)

Les sources sont à analyser. modifier

Un indice que quelque chose cloche ; le titre du premier livre "lutte pour l'indépendance" (The Struggle for Independence, 1802-1806) ; regardons ce que cela source. Ensuite vérifions si l'essence dit dans cet ouvrage en est tiré. La section contexte me semble manquer de "contexte" justement. L'article Révolution haïtienne mériterait aussi d'être mieux sourcé, afin qu'on puisse mieux le résumer ici dans la section "contexte". — Idéalités 💬

Allemand épargné modifier

Les Allemands qui ont été épargnés n’étaient pas ceux qui avaient été permis de s’établir dans le Nord Ouest d’Haiti. C’est faux. Dans le chapitre “Bombarde” du livre de Moreau de Saint Merry sur Saint Domingue (Description topographique...) ont peu voire que la population Allemande ne devait plus exister en ces lieux bien avant 1789. Ils mourraient ou partais. Les Allemands à qui Dessalines octroient la nationalité Haïtienne sont ceux de l’armée de Leclerc qui ont changé de camps. Fait bien connu en Haïti. Markflex (discuter) 18 février 2021 à 05:49 (CET)Répondre

L'ouvrage de Moreau de Saint-Méry date du XVIIIe siècle et ne peut constituer une source de première main. Thomas Madiou en revanche confirme la présence de colons allemands, notamment à la bataille de la Bombarde. Tan Khaerr (discuter) 18 février 2021 à 10:16 (CET)Répondre

passage coupé à intégrer modifier

bonjour,

nous coupons ce passage de l'article Indemnisation de la France par la république d'Haïti. N'hésitez pas à l'intégrez ici s'il y a des choses inédites


Massacre de la population blanche restante modifier

Les quelques milliers d'anciens colons français blancs restés en Haïti sont suspectés de fidélité à l'ancienne puissance coloniale, le nouveau pouvoir haïtien craignant une nouvelle expédition française pour reprendre l'île. D'autant plus que parmi eux figurent d'anciens maîtres esclavagistes et des membres de la Garde nationale coloniale ayant combattu avec les troupes françaises lors de l'expédition Leclerc[1]. Par ailleurs, un petit contingent de soldats français reste établi à Santo Domingo, capitale de la partie espagnole d'Hispaniola, encore occupée par les Français, et menace d'envahir à nouveau l'ancienne colonie, et d'en « annihiler » la population noire[2]. Informé de ces projets et de la présence de soutiens parmi les colons blancs encore présents à Haïti, Jean-Jacques Dessalines ordonne en 1804 l'élimination de la quasi-totalité des citoyens français blancs restés en Haïti.

La question de l'élimination des Français restant à Haïti est ainsi soulevée le soir même par Dessalines, bien que celui-ci leur ait promis une protection[3],[4]. Le massacre, plutôt que la déportation, est choisi[5]. Le but recherché est de régler le problème de populations de couleurs différentes dans un même pays[6], tout en supprimant une population qui pourrait être plus sensible aux intérêts de l'ancienne puissance coloniale plutôt qu’à ceux de la nouvelle république[7]. Dessalines craint notamment une nouvelle expédition française pour reprendre l'île[2]. Il s'ensuit une campagne de communication visant à opposer la population noire à la communauté française encore présente, campagne menée par Dessalines et Louis Boisrond Tonnerre, violemment francophobe[8], et dont la propagande est répétée durant les massacres afin de les justifier[4]. Les exécutions sont perpétrées sur tout le territoire haïtien entre février et fin , et se traduisent par 3 000 à 5 000 morts. La très grande majorité sont des hommes[1], mais les femmes et les enfants ont également été éliminés sur ordre de Dessalines, alors qu'ils étaient censés être épargnés[7].

Après les massacres, une petite population blanche est encore présente à Haïti, notamment des médecins et des prêtres, exclus des ordonnances d'exécution, ainsi que les déserteurs polonais issus de l'expédition de Leclerc, et des fermiers allemands ayant fondé une colonie dans le nord-ouest de l'île, avant la révolution[Note 1],[1],[7]. Vache-crapaud (discuter) 21 mars 2024 à 18:51 (CET)Répondre

  1. a b et c (en-US) Pr. Julia Gaffield, « Perspective | Five myths about the Haitian Revolution », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Girard 2011, Ch. 19 : Haitian Independance, p. 322.
  3. (en) Kona Shen, « History of Haiti, 1492–1805: Haitian Independence, 1804–1805 », Brown University, (consulté le )
  4. a et b Dayan et Dayan 1998, Rituals of History, p. 4.
  5. Zamor 1992, p. 308.
  6. Théodat 2003, p. 106.
  7. a b et c Popkin 2011, Ch. 5, The Struggle for Independence, 1802-1806, p. 137.
  8. Girard 2011, Ch. 18 : Liberty and Death, p. 314.
  9. Pluchon et Abénon 1982.


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