Discussion:Tragédie

Dernier commentaire : il y a 15 ans par EniotnaII dans le sujet Actes de la tragédie
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ORIGINE DU MOT TRAGÉDIE

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Je voudrais rajouter un élément (à vérifier) concernant l'article sur la "tragédie". En particulier sur l'origine du mot lui-même, "tragos - oida", "chant du bouc".

Une piste n'est pas évoquée dans l'article, celle de la référence au dieu Pan. Je ne peux malheureusement pas citer de source, ces informations me venant d'une rencontre avec une helléniste française dans le cadre d'un cours sur la tragédie grecque (si ma mémoire est bonne, il s'agit également de Jacqueline de Romilly).

Pan, le dieu-bouc dans la mythologie grecque, s'il est le dieu de la nature tout entière, dieu des bergers et des troupeaux, est aussi un dieu effrayant. Ses victimes, devant son aspect hideux ou sa colère, sont prises d'une terreur démente (la "panique") allant jusqu'à une ivresse furieuse capable de les pousser aux actes les plus abjects. C'est, le plus souvent, sous cette furie que les héros tragiques commettent ou subissent des crimes amoraux (Agave déchiquette son propre fils, Penthée, sous la loi de Dyonisos; Clytemnestre tue cruellement son mari, Agamemnon, pour venger le sacrifice de leur fille; Agamemnon lui-même sera vengé par son fils, Oreste, qui commet le matricide...)

D'autre part, Pan ("tout", en grec) est le dieu de tout le vivant, le grand tout unificateur accueilli comme un des leurs pas l'assemblée entière des dieux olympiens. Les dyonisies, cadre dans lequel étaient représentées les tragédies, étaient un rassemblement privilégié dans la vie des cités grecques. À cette occasion, tous les citoyens, de toute classe et des deux sexes, étaient conviés à se rassembler dans l'amphithéâtre. Les tragédies étaient représentées devant l'assemblée de tous les hommes, au même titre que Pan fut présenté devant l'assemblée de tous les dieux.

Est-ce que il n'y a pas une confusion entre les cultures héllene et hébraïque, quand l'article explique que le mot tragédie vient de bouc, car les Grecs l'utilisaient comme bouc émissaire ? archeos 30 mar 2004 à 18:33 (CEST)

Formulé ainsi, c'est vrai que le raccourci est rude. Je rectifie. Vincent 31 mar 2004 à 07:00 (CEST)

Venant de l'article Dionysos, que je suis, 2 précisions : Le bouc est un animal consacré à Dionysos, qu'on lui sacrifie. Le bouc émissaire est une toute autre notion chez les grecs, il n'y a pas de rapprochement direct possible (ou alors parce que Dionysos était voyageur, et aussi le dieu des excès, des débordements, des comportement anti-sociaux, mais c'est moi qui le dit comme une hypothèse) D'autre part, il est certain que les tragédies étaient données dans un cadre liturgique, car au cours des fêtes des dionysies, dans un espace au départ religieux qui était fait pour ça, en présence des prêtres de Dionysos, le parterre étant centré par un autel, sur lequel un sacrifice inaugural avait lieu. L'étymologie de tragos=bouc est donc la plus probable. Elle rappelle le cadre d'un autre spectacle religieux mieux connu, celui des mistères donnés sur le parvis des cathédrales au moyen-age.

J'en cite une autre, très discutée : tragos désigne également l'enveloppe d'une céréale très répandue dans l'antiquité, l'épeautre (ancêtre sauvage du blé). En dehors de son usage alimentaire, supplanté par le blé, elle est restée une offrande courante aux dieux sur les autels.--DS 13 oct 2004 à 14:22 (CEST)

A la relecture du présent article, je suis très dubitatif sur la fin de votre explication. La catharsis est également un attribut indiscutable de dionysos, car elle désigne le résultat de la transe des ménades après s'être ennivrées de biere de lierre ou de consommation de champignons. Par extension, elle désigne aussi ce qui attendait les initiés de Dionysos à la fin des rites secrets célébrés au cours des mystères.--DS 13 oct 2004 à 14:31 (CEST)

Définition de la catharsis

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Je ne veux pas m'imposer mais vous ne donnez aucune définition claire de la catharsis, d'ailleurs même la page catharsis ne le fait pas.
Votre définition "purification émotionnelle" étant un peu légère je propose une définition de la tragedie englobant celle de la catharsis : "imitation d'une action de caractère élévé et complète, faite par des personnes en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation (catharsis) propre à de pareilles émotions" L'accent sur la signification de la catharsis peut être fait sur la page catharsis. Wart Dark 29 avr 2005 à 12:47 (CEST)


Nécessité d'imposer une distinction entre tragédie grecque et classique

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Votre article devrait comporter 3 parties à mon humble avis : définition/étymologie de tragédie - tragédie grecque - tragédie classique
Cette dernière et ses règles de 3 unités n'étant quasiment pas évoquée !!! Dramatique :-) Mais je m'abstiens de grandes modifs pr l'instant, le risque de guerres d'édition me semble important... Wart Dark 29 avr 2005 à 12:47 (CEST)

étymologie

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J'ai enlevé l'attribution à la Poétique d'Aristote de l'étymologie, tragos et oidé. C'est marqué avec beaucoup d'assurance dans plein de sites, mais je vois vraiment pas où ils ont vu ça. J'ai même une trouvé un livre logiquement plus crédible qui affirme qy'Arsitote n'a dit ça nulle part. [1]. Par contre s'il faut trouver qui a donné cette étymologie, ça risque d'être difficile tant elle est répandue, et tant elle peut paraître évidente.

Il y a encore une référence à Aristote juste après, elle me parait aussi fantaisiste, mais c'est assez bizarre parce qu'elle est écrite dans un paragraphe organisé, et donc a priori par qqn qui savait ce qu'il faisait. Si c'est le cas, il faudrait qu'il donne la référence précise, sinon, je pense qu'il faudrait l'enlever.--2514 2 juillet 2007 à 16:57 (CEST). Répondre

En l'absence de citation, j'ai masqué le passage. Si Aristote fait explicitement référence au bouc ce n'est pas dans la Poétique. Dans le ch (4) sur l'origine de la tragédie, il parle du dithyrambe, mais pas de bouc :

"Ainsi donc, improvisatrice à sa naissance, la tragédie, comme la comédie, celle-ci tirant son origine des poèmes dithyrambiques, celle-là des poèmes phalliques, qui conservent, encore aujourd'hui, une existence légale dans un grand nombre de cités, progressa peu à peu, par le développement qu'elle reçut autant qu'il était en elle."--2514 5 juillet 2007 à 16:08 (CEST)Répondre

Je pris un livre de Jacqueline de Romilly et continué ma correction en conséquence. Des contributeurs plus éclairés que moi sont bienvenus pour préciser les choses, mais de manière rigoureuse, avec des sources précises et les plus directes possibles pour éviter les approximations.--2514 27 septembre 2007 à 07:57 (CEST)Répondre

Actes de la tragédie

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Êtes-vous sûrs de vos sources pour la division des actes? Personnellement, j'ai toujours cru que les actes étaient 1/ exposition, 2/ noeud définitif de l'action 3/ péripéties et coups de théatre 4/ haut point de tension (acmé), 5/ dénouement.--EniotnaII (d) 25 novembre 2008 à 20:56 (CET)Répondre

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