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On a droit à de la belle propagande de la part d'une IP. «Wallonie Libre reste et demeure un mouvement totalement apolitique et pluraliste ayant pour but premier de soutenir et d'informer les indépendantistes wallons où qu'ils soient, dans les partis traditionnels ou dans les formations wallonnes.» C'est beau comme un tract. Speculoos (D · B) 27 septembre 2008 à 16:47 (CEST)Répondre


Je me méfie de Wikipedia, à juste titre au titre de scientifique et d'universitaire. Cet article est partial, partisan et effrayant de mauvaise foi. Les nombreux résistants morts sous le joug nazi doivent se retourner dans leurs tombes. Les dirigeant actuels de Wallonie libre pourraient vous fournir la liste si vous aviez le moindre souci d'objectivité. Votre contributeur "speculoos" (quelle est sa formation en Histoire ?) qui se présente, par exemple, en citant Tournai comme une "ville flamande de Wallonie" montre là toute la mesure de la logique nationaliste qui guide son action néfaste. Quant au pamphlet polémique d'Hervé Hasquin sur Thone, largement utilisé et interprété dans cet article il contient de nombreuses "erreurs" pour ne pas dire autre chose.

Voici quelques textes de témoins dignes de foi (eux !) qui apportent quelques corrections :

1. Une lettre de FRANÇOIS PERIN (ancien ministre) | "Le Soir" EDITION DU MERCREDI 28 JANVIER 2004

Je lis, avec étonnement, dans « Le Soir » du 23 janvier que Georges Thone fut un des fondateurs du Rassemblement Wallon. Les fondateurs des premiers partis wallons présentés en ordre dispersé aux élections de 1965 furent : Robert Moreau dans le Hainaut (ancien cadre FGTB ; Front wallon), Fernand Massart à Namur (député socialiste dissident), Pierre Rouelle, bourgmestre de La Hulpe, moi-même à Liège (sous le sigle PWT). Ces formations fusionnèrent en une seule le lendemain des élections au mois de mai 1965, ce qui provoqua le départ de l’extrême gauche conduite par Ernest Mandel (trotskiste). Après cette préhistoire, le Rassemblement wallon fut fondé sous le coup de l’affaire de Louvain en 1968 avec l’appui désintéressé de Jean Duvieusart (ancien Premier ministre PSC en 1950). Georges Thone ne fit jamais partie d’aucune de ces formations politiques, ni comme fondateur ni comme membre du bureau ni comme membre d’une assemblée de militants. Je n’ai pas rencontré Georges Thone pendant la guerre. Membre du mouvement clandestin Jeune Wallonie (section jeunes de Wallonie libre), membre de la presse clandestine notamment socialiste, je peux confirmer que Georges Thone y était totalement étranger. Quand j’ai rencontré Georges Thone après la guerre, dans les années 60, il était… gaulliste ! Il recevait à sa table diverses personnalités, non seulement Fernand Dehousse mais aussi André Genot, successeur d’André Renard à la tête du mouvement populaire wallon : curieuses fréquentations pour un homme d’extrême droite. Sans doute avait-il changé d’avis en raison de son idée fixe : le rattachement à la France, quelle que soit la nature du pouvoir politique de la République. Il serait resté du même avis, même si la France avait été communiste ! J’ai été témoin de ces propos. Votre dernière phrase est inutilement malveillante : Comment le mouvement wallon de guerre pouvait-il voir son « brevet de résistentialisme écorné » par un homme qui n’en fit jamais partie ? Par contre un des leaders les plus acharnés du mouvement wallon pendant la guerre, tel que François Simon, ne se tourna pas vers Pétain à Vichy mais au contraire prit contact avec de Gaulle à Alger ! LIÈGE M. Hasquin intitule son livre « les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy de 1940 à 1943 » ce qui est un amalgame assez pernicieux alors que pour l’essentiel ce livre évoque les agissements de M. Thone et d’un petit cercle de relations et non d’une part majoritaire du mouvement wallon de l’époque. Peut-on rappeler que M. Pétain, outre Maréchal de la Grande Guerre, fut aussi Ministre de la 3ème république, qu’il était en 1940 vice-président du Conseil et Ministre de la Guerre du Gouvernement Reynaud, qu’il fut désigné officiellement par le président Lebrun Premier Ministre le 16 juin 1940 et que le 10 juillet suivant le parlement français à une écrasante majorité lui octroya (à 84 ans) les pleins pouvoirs. Par ailleurs Pétain fut reconnu par l’URSS jusqu’en juin 1941, par les Etats-Unis jusqu’en 1942, par le Vatican jusqu’en 1944 et si Churchill, après l’avoir reconnu, s’en détourna ce ne fut pas pour faire plaisir au Général de Gaulle mais pour pouvoir mettre la main sur la marine française (…) A tout le moins jusqu’au retour de Pierre Laval au poste de Premier Ministre et à l’entrée des Allemands en zone libre (fin 1942), M. Thone a, sinon des excuses, du moins des circonstances atténuantes (…) d’avoir tenté de trouver des appuis à Vichy pour son projet d’émancipation wallonne (…) Pour les Wallons d’aujourd’hui, l’opportunité ou non d’une plus large émancipation wallonne n’est nullement conditionnée par des faits datant de plus de 60 ans. Qui ose encore critiquer l’émancipation croate des années 90 en rappelant la période pour le moins noire (sans commune mesure avec le comportement de M. Thone) de certains Croates en 40-45 ? HYON


2. LE VIF - L'EXPRESS du 19 mars, "Le débat des lecteurs" : Le livre de H. HASQUIN. par France Truffaut (Résistant mort en déportation)

"Dans un livre contestable (Hervé Hasquin évoque à sa manière les relations épistolaires entre Georges Thone fixé à Nice et mon père Georges Truffaut, son ancien camarade de combat de l'Action wallonne qui, de Grande - Bretagne, se consacrait à la lutte armée contre l'Allemagne hitlérienne. Il est surprenant qu'Hervé Hasquin extirpe de cette relation un réquisitoire contre Thone taxé de duplicité et de trahison envers un ami. Une chose est de juger le passé avec le regard du présent; autre chose, de salir un disparu. Le 22 février 1942, Truffaut écrivait à son ami qu' Hubert ( Pierlot ) et ses collègues s'étaient opposés à leur projet de rencontre à Lisbonne. Il ajoute : "... Il est hors de doute que l'on réserve pour toi un rôle de bouc émissaire... Je ne suis pas disposé à te laisser critiquer sans te défendre." Mon père était le meilleur juge de sa relation à Thone. Qu'on lui laisse donc le dernier mot."

Signé : France Truffaut, Liège.


Enfin plus précis :

3. Le Président du Conseil National de la Résistance, le baron Pierre Clerdent, conteste l'ouvrage d'Hasquin. Le Quai d'Orsay partage son avis!

Lorsque fin janvier, est paru à la Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques de l'Académie royale de Belgique, le livre de Hervé Hasquin intitulé "Les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy (1940-1943) Une histoire d'Omerta" (1), "Le Soir" titre "Un rattachiste chez Pétain" et "Le Vif" "Révélations Les "collabos" wallons".

Pour l'essentiel, les articles se limitent à un entretien avec le Ministre-Président du gouvernement de la Communauté française de Belgique pour lequel "au fil du temps, Thone devient une franche crapule" ou encore "l'aveuglement antibritannique et antibelge de Thone a conduit à l'incroyable. Libre à chacun de se battre pour ses idées politiques sur le terrain démocratique. Autre chose est de s'allier à des gens peu respectables pour parvenir à ses fins…".

Le livre a été écrit à partir de documents contenus dans une mystérieuse valise confiée à Hervé Hasquin par un non moins mystérieux personnage "un homme que je ne connaissais pas et que je n'ai jamais revu". Une valise que Hervé Hasquin montre avec volupté et jouissance à la journaliste de RTC-Téléliège venue, fin février, l'interroger en sa demeure à Silly, village célèbre par son printemps musical. "L'Homme à la valise" tel était le nom d'une émission à succès de Radio-Luxembourg dans les années 70, prodiguant richesse et créant le suspense. Aujourd'hui, Hervé Hasquin est cet "Homme à la valise". Il se permet d'utiliser un mot maffieux "Omerta" afin de désigner le silence que les mouvements wallons et leurs dirigeants auraient entretenu, après la guerre, sur les activités de Georges Thone.

Une fâcheuse impression

"La lecture de «Les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy» de H. Hasquin m'a laissé une fâcheuse impression qui blesse mes sentiments wallons et ma fidélité à Liège" constate Pierre Clerdent, Président du Conseil National de la Résistance, fondateur de l'Armée de la Libération en septembre 1940. Pierre Clerdent n'a jamais eu de relations avec les wallingants — "mon action pour la Wallonie s'étant toujours située sur une autre plan" — et moins encore avec le gouvernement de Vichy!

"N'ayant pas accès aux documents dont parle l'auteur, je ne puis que le suivre au fil d'une chronique qui va de 1940 au début de 1943 jusqu'à découvrir avec surprise la conclusion brutale : «Le doute n'est plus permis : Thone, Mahieu et quelques autres ont été des "collaborateurs" dans le sens le plus péjoratif du terme». Or, rien dans le texte ne démontre cette affirmation injurieuse pour le futur président du Grand Liège * et le Président de la Communauté Française devrait connaître la signification des mots qu'il utilise comme d'ailleurs, le professeur d'université, l'historien, les exigences critiques de son métier. Il n'est que trop clair que l'opuscule en question n'est que polémique"

Un coup politique tordu

Autre réaction au lendemain de ce qui lui apparaît un coup politique tordu, celle de Paul-Henry Gendebien.

Paul-Henry Gendebien dont le père (2), pilote à la Royal Air Force, fut tué le 19 novembre 1944, au dessus d'Amersfoort (Pays-Bas) — tout le monde ne peut en dire autant — écrit au "Soir" : "Ma connaissance approfondie du Mouvement wallon m'autorise à affirmer que ses membres ont toujours résisté aux dérives nationalistes et aux idées d'extrême droite, et ceci contrairement à bien d'autres mouvements autonomistes en Europe (…) ne vise-t-on pas à semer insidieusement le doute sur tout le réunionnisme?"

Réaction également de François Perin pour lequel Georges Thone avait une idée fixe : "le rattachement à la France, quelle que soit la nature du pouvoir politique de la République. Il serait resté du même avis, même si la France avait été communiste! J'ai été témoin de ces propos."

Des compagnons de lutte

Dans "Wallonie-France", Jacques Rogissart rappelle avoir entendu "les souvenirs qu'évoquaient à ce sujet des gens comme Victor Van Michel et Raymond Colleye — ce dernier ne cachant pas qu'il avait un certain temps partagé les illusions de Thone. Lequel paraît-il, n'essayait nullement d'occulter son passé. (…) Les résistants (wallingants, certes) qui m'ont parlé du dérapage de Thone, le tenait pour un grand naïf et nullement pour un traître. S'il en avait été autrement (…) n'aurait-il pas été inquiété par la justice, dardé de flèches venimeuses par la presse unitariste alors qu'il continuait son action wallonne?"

Un bain d'histoire

Si, à Proxi-Liège, nous avons apparemment tardé à présenter la dernière publication de Hervé Hasquin c'est qu'après lecture de l'ouvrage, nous avons cédé à la tentation comme nous y invite l'éminent professeur de l'ULB, à la page 189, de lire "quelques autres titres susceptibles d'éclairer le contexte des années trente et de la guerre". Nous avons pris, un "bain d'histoire" dans lequel, sans trop entrer dans le détail, nous allons, en quelque sorte, vous plonger!

En 1920, un accord militaire est signé entre Belgique et France de manière à ce que le coup du 4 août 1914 ne se reproduise plus. Albert 1er est un souverain prudent.

À Liège, en 1930, le 1er novembre s'installe un nouveau consul de France, Fernand Sarrien. Il a 46 ans et est le fils du parlementaire radical Ferdinand Sarrien, qui fut, de nombreuse fois, ministre et même Président du Conseil en 1906.

Fernand Sarrien n'en est pas à sa première affectation en Belgique. Déjà, durant six mois, en 1913, il a été secrétaire-archiviste de la légation de Bruxelles.

En février 1934, le consulat de France à Liège est élevé au rang de consulat-général. Fernand Sarrien est le premier consul-général de France à Liège.

La montée en puissance du consulat s'explique notamment par l'importance que dès 1933, Hitler a pris en Allemagne, pays proche de Liège. Liège devient une place importante dans la lutte contre le nazisme. La durée de son mandat permet à Fernand Sarrien de multiplier les contacts avec les Liégeois hostiles au pangermanisme. Il y a les Amitiés françaises, les rencontres avec des politiques, des intellectuels, des artistes et de bien d'autres.

Pour sa part, Georges Thone, en janvier 1933, lance le mensuel "L'Action wallonne" qui paraîtra jusqu'en avril 1940. Mensuel brillant aux articles percutants. Ils sont signés Jean Rey, Auguste Buisseret, Fernand Dehousse, etc. Fernand Sarrien tisse un réseau efficace.

Accord ou pas accord, le flou de Van Zeeland

Lorsqu'en mars 1936, Hitler viole le Pacte rhénan, en remilitarisant la Rhénanie, la mollesse de la réaction française a provoqué " la rupture de l'alliance franco-belge. Le Roi Léopold III a dénoncé l'accord de 1920, il s'est fait le champion d'une politique "exclusivement et intégralement belge", comme si l'on pouvait se poser en "neutre" devant Hitler alors que l'empereur Guillaume II n'avait fait lui-même aucun cas de cette neutralité" (3)

Ce changement d'orientation de politique même s'il est globalement bien accepté par les membres du gouvernement Van Zeeland, un de ses ministres — en charge des Finances — note dans ses Mémoires "… M. Van Zeeland, cédant à son penchant pour le clair obscur, enveloppa la dénonciation de l'accord militaire franco-belge d'un enchevêtrement d'explications d'où il résultait que cet accord n'ayant pas été un accord tout en étant un accord, il avait en somme cessé d'exister sans qu'on eût besoin d'y mettre fin."

L'armée belge dispose le maximum de ses forces sur la Meuse et le canal Albert en construction. Elle place le reste sur la Dyle. "Mais le roi des Belges, ne voulant donner aucun prétexte à l'agression, semble leur assigner pour mission de résister à une attaque éventuelle de Français venus du Sud" (4)

Le 3 septembre 1936, les Français et les Britanniques tentent une nouvelle démarche auprès du Roi Léopold III, sinon pour le faire revenir sur sa décision de neutralité; tout au moins pour qu'il conclue avec les démocraties, même en secret, un accord militaire. Pour donner le change à l'Allemagne, le roi refuse officiellement. Mais il faut tout de même dire ce que révèle le livre "Servir", mémoires du général Gamelin commandant en chef de l'armée française, que le roi Léopold III entretient avec lui, dès 1938, des échanges secrets par lesquels les Français sont tenus au courant des renseignements que les services belges peuvent réunir quant aux intentions allemandes, notamment par la transmission des révélations sorties des documents trouvés dans un avion allemand qui avait fait un atterissage forcé à Mechelen-sur-Meuse. Et, en plus, l'attaché militaire français à Bruxelles est en contact avec son ancien professeur, le général van Overstraeten, conseiller militaire du roi, qui lui transmet des avertissements très clairs sur les intentions allemandes d'attaquer en Ardenne. Cette connivence secrète entre autorités belges et françaises se trouve relatée dans une publication du Centre national de la recherche scientifique, Paris 1968, sur "les Relations militaires franco-belge, 1936-1940." Le colonel Rémy en parle dans son livre "le 18e jour", Paris 1976, et un historien anglais en parle aussi dans "France and Belgium 1939-1940", London 1975. Mais le général Pétain avait déclaré qu'il n'y avait rien à craindre de ce côté, la région étant "impénétrable par une armée moderne".

À Liège, l'idée même de placer sur un pied d'égalité, sous prétexte de neutralité, l'Allemagne nazie et la France démocratique révulse. La résistance s'organise, Fernand Sarrien s'en réjouit. Des journaux clandestins sont envoyés en Allemagne, dans des boîtes de saucisses, à des opposants communistes anti-nazis.

Dans "Le Soir" du 10 octobre 1938, Marcel Thiry raconte comment les Juifs qui fuient l'Allemagne nazie sont arrêtés par des gendarmes belges. "… Et qu'est-ce que vous en faites? Et bien! On les refoule. Le matin on les reconduit par la grand-route et on les remet aux gendarmes allemands. Il se fait un grand silence sur la forêt (…) Il y en a qui pleurent ; il y en a qui crient… Il y en qui demandent qu'on les tue…Mais presque tous se laissent traîner, reprend-il. Et il prononce ces derniers mots avec une espèce de conviction professionnelle; il l'a connue cette besogne-là de remorquer, jusqu'à la barrière blanche et noire et jusqu'au piquet d'uniformes gris ou verts, ces corps désespérés, freinant des deux pieds sur l'asphalte de la route. (…) Il faut bien, n'est-ce pas? La Belgique ne peut pas les avoir tous sur le dos? Quelque chose se raidit dans notre nuque pour empêcher l'acquiescement banal, la tranquillisation, le simple signe de tête qu'attend notre brave homme. Il n'y a pour lui répondre, encore une fois, que le silence, le grand silence de la forêt qui assiste à ces choses-là, toutes les nuits et tous les jours…"

De l'Expo de l'eau à un nouveau bureau

Liège prépare, à l'occasion de l'ouverture du Canal Albert, son exposition internationale de la technique de l'Eau. L'Allemagne nazie sera présente.

Le gouvernement Daladier charge, en avril 1939, le consul-général Sarrien d'être le commissaire général-adjoint de la section française de l'exposition de l'eau.

Replié à Paris le 13 mai 1939, Fernand Sarrien ne laisse que des amis à Liège. Le 15 mai 1940, il sera chargé, par le gouvernement républicain et très anti-nazi de Paul Reynaud, du bureau des affaires belges, hollandaises et luxembourgeoises de la sous-direction d'Europe. Ce service est chargé de la défense des intérêts des Français réfugiés de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. Ce service s'occupe également de la situation de ressortissants de ces pays réfugiés en France. Vaste programme s'il en est.

Le chemin de l'exode

Depuis le 10 mai 1940, journée où les armées d'Hitler ont envahi la Hollande, le sud de l'ardenne belge et le Grand-Duché avec pour objectif la France, il s'en passe des choses, tant sur le plan militaire, politique que civil. "Les chasseurs ardennais, troupe d'élite de l'armée belge, venaient de se sacrifier pour retarder de dix heures la marche des trois Panzerdivisionen du général Guderian. Ces chasseurs ardennais ont été le grain de sable qui a grippé la formidable machine". (5) En réalité, le résultat fut de retarder les allemands de beaucoup plus de dix heures. Leur état-major a dû reporter le délai prévus dans ses plans pour attaquer à la charnière du front français, à Sedan, notamment à cause de l'échec de Witry où des troupes allemandes débarquées en planeurs sur les arrières belges ont été mises en fuite par des chars légers montés par des chasseurs ardennais (qui n'étaient pas que des fantassins). Et ce n'est donc que le 11 que les premiers éléments de la Wermacht aborderont le front français pour n'attaquer franchement que le 12. Mais les Français ont tout de même été surpris à Sedan, alors que les avertissements n'avaient pourtant pas manqué, venant de Belgique, mais aussi de l'attaché militaire français en Suisse. A ce sujet, on peut lire "le 18e jour" du Colonel français Rémy, Ed. France Empire, Paris 1976, qui donne toutes preuves des contacts secrets belgo-français. On lit aussi la confirmation de l'impréparation française dans le secteur de Sedan dans le livre du lieutenant-colonel français Jacques Belle, "La Défaite française, un désastre évitable", à la page 264, Ed. Economica, Paris 2007, ainsi que dans le livre de Pierre Miquel "La seconde guerre mondiale", à la page 41, Ed. Fayard, Paris 1986.

Le 10 mai 1940, en Grande-Bretagne, Winston Churchill remplace Neville Chamberlain désavoué par la Chambre des Communes.

Le 15 mai 1940, l'armée hollandaise capitule, la Reine Wilhelmine se réfugie à Londres. Entre-temps, en France, comme en 1870, la défaite de Sedan a déjà eu lieu. Sur les routes de France, des milliers, des millions de personnes ont prix le chemin de l'exode, bombardés par les Stukas dont les piqués terrifiants sont amplifiés par "les trompettes de Jéricho". Quelques 100.000 civils perdront la vie au cours l'exode. C’est la débâcle, le désordre, la circulation inextricable partout sauf à Cahors, dans le Lot où "La circulation était bizarrement canalisée en ville par des volontaires, des agents de police de la ville belge de Liège, heureux de se dévouer". (6)

Philippe Pétain, vice-Président du Conseil

Le 18 mai 40, Paul Reynaud remanie son gouvernement. Il nomme le Maréchal Philippe-Omer Pétain, Ministre d'État, vice Président du Conseil.

"Les anciens combattants le vénèrent, perpétuant de lui l'image d'un chef juste, humain, économe de la vie de ses hommes : Ce n'était pas un "boucher", lui, comme Mangin ou tant d'autres! Par ailleurs auprès du capucin botté Castelnau et de Foch, pilier de sacristie, Pétain a pris peu à peu figure de libéral. Herriot, Blum et Daladier ne tiennent-ils pas en haute estime ce Maréchal de "goche" ? " (7)

Le même jour, Paul Reynaud remplace, à la tête des armées françaises, le général Gamelin par le général Weygand.

Le 29 mai, Reynaud dénonce en termes violents la capitulation de l'armée belge après la bataille de la Lys où elle fut seule à soutenir le choc allemand, l'armée britannique s'étant retirée sans esprit de solidarité. A croire Reynaud, les alliés n'ont pas été prévenus par le roi Léopold III. Sur la base de cette affirmation, le roi a fait l'objet des pires attaques par ceux qui ignoraient ou voulaient ignorer qu'en se retirant du front les britanniques avaient découvert la droite de l'armée belge abandonnée en pleine bataille de la Lys durant laquelle les Chasseurs ardennais s'illustrèrent dans les combats de Vinkt. On en trouve le récit circonstancié en forme d'aveu dans le livre "Outrageous Fortune" de l'Amiral anglais Keyes, Ed. Martin Secker & Warburg, London, traduction Ed. Duculot, Bruxelles 1985. D'ailleurs, après la guerre, on apprendra que les services d'écoute de l'armée française avaient bien capté l'annonce d'un effondrement imminent des Belges dans un message du roi au général français Blanchard commandant de l'armée du Nord. Il en existe plusieurs preuves, notamment dans le livre d'un grand résistant gaulliste, et donc au-dessus de tout soupçon,le colonel Remy qui l'a écrit, en citant ses sources, dans "Le 18e Jour", page 349, éditions France Empire, Paris 1976. A la décharge de Reynaud, on doit dire que l'état major français lui cachait la tragique réalité sur le front des armées alliées. La situation y était bien pire que tout ce que l'on avait osé lui dire, comme l'avait déjà démontré la séance du conseil allié du 15 mai, après la débacle de Sedan, lorsque le général en chef Gamelin dut avouer que l'armée française n'avait pas de réserves pour contre attaquer. Et cela devant Churchill stupéfait et Reynaud qui n'en croyait pas ses oreilles.

Nouveau remaniement gouvernemental, le 5 juin 1940. Le colonel, général de brigade à titre provisoire, Charles de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre. Il est plus spécialement chargé des relations avec Churchill afin d'envisager de continuer le combat en Afrique du Nord. Le même jour, les Allemands percent sur la Somme. "Il faut bien prévoir que cela tourne mal encore une fois" écrit-il à sa femme Yvonne.

Réfugié à Bordeaux, le gouvernement Reynaud est acculé le 16 juin à la démission. Paul Reynaud et Georges Mandel refusent de s'embarquer pour l'Angleterre à bord de l'avion mis à disposition de de Gaulle, menacé d'arrestation par le général Weygand. De Gaulle gagne l'Angleterre emmenant son aide de camp, le lieutenant Geoffroy de Courcel. Il entre en "dissidence" et le 18 juin lance son appel : "La France a perdu une bataille! Mais la France n'a pas perdu la guerre! (…) Quoiqu'il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".

Pétain, Président du Conseil…

Sitôt le gouvernement Reynaud dissous, "Le Maréchal a été appelé au pouvoir, le plus régulièrement du monde, par le larmoyant Président Lebrun, sur indication du Président du Conseil sortant." (8) Le 17 juin 1940, à la radio, depuis Bordeaux, Pétain "le cœur serré" déclare qu'il faut "cesser le combat" et demande à l'adversaire "s'il est prêt à rechercher avec nous après la lutte et dans l'honneur, le moyen de mettre un terme aux hostilités".

Ce n'est que le 23 juin que la radio, à 8h30, annonce que l'armistice est accordé et prend cours six heures plus tard. La conclusion de cet armistice a été particulièrement humiliante pour la délégation française qui n'a pu le négocier, obligée d'accepter toutes les conditions. Il a été signé la même où l'Allemagne avait été contrainte de signer l'Armistice, le 11 novembre 1918. Hitler a fait le déplacement à Rethondes.

… s'installe à Vichy

Le 1er juillet 1940, le gouvernement Pétain s'installe à Vichy, en zone non occupée. Les parlementaires sont convoqués pour les 9 et 10 juillet 40. Cinq cent soixante d'entre eux dont le futur président (en 1953) de la IV °République René Coty, donnent tous pouvoirs au gouvernement Pétain pour élaborer une nouvelle Constitution. Quatre-vingts dont Léon Blum s'y opposent. Dix s'abstiennent dont Édouard Herriot qui déclare "Autour du Maréchal Pétain, dans la vénération que son nom inspire à tous, notre nation s'est groupée dans sa détresse. Prenons garde de ne pas troubler l'accord qui s'est établi sous son autorité."

En 1944, à la Libération,"… les Français oublièrent — consciemment ou inconsciemment — avoir eu un état d'esprit tout à fait différent, proche du désespoir, en 1941 ou 1942". (10)

Dans sa majorité, à l'époque, le peuple de France demeure indifférent aux premières mesures anti-maçonniques et antijuives prises dès août 1940. Il est tout à son désespoir.

Un Américain Robert O. Paxton, spécialiste incontesté de la France de Vichy, note "…attendant la paix, obligé d'improviser, se fondant sur des calculs géopolitiques totalement faux, Vichy fut un véritable panier de crabes".

L'action de résistance du bureau de Fernand Sarrien

La roue tourne. Le 18 août 1943, le Comité français de Libération nationale (CFLN) crée le comité d'épuration dont la tâche sera de châtier les collaborateurs du régime de Vichy.

En 1945, la commission d'épuration qui s'est occupé des activités du bureau dirigé par Fernand Sarrien, ministre plénipotentiaire en 1941, a reconnu "l'action de résistance de ce bureau * " Cette mention figure dans le dossier personnel de Fernand Sarrien, chevalier de la Légion d'honneur en 1921, promu officier dans le même ordre en 1938 alors qu'il est consul-général à Liège. Ces documents sont conservés à la Direction des Archives du Quai d'Orsay.

L'idéal de Georges Thone : la grandeur de Liège

"Je n'ai connu Georges Thone, Président du Grand Liège, qu'après la guerre lorsque j'ai pris mes fonctions de gouverneur" note Pierre Clerdent. "Il n'avait qu'un idéal : la grandeur de Liège, sa fonction européenne, son rayonnement culturel aux frontières de la Francité. Il fut aussi un ardent défenseur des Fourons et, dans cette dure bataille, j'ai toujours pu compter sur lui. Tout ce temps de l'histoire récente de Liège — décennies '50 et '60 — se trouve flétri et c'est la mémoire de Liège qui s'en trouve discréditée; une mémoire que Jean Lejeune a enrichie avec science et que nous avons le devoir de sauvegarder".

Par l'opuscule polémique de Hervé Hasquin, "Bon nombre de personnalités wallonnes, aujourd'hui décédées, sont ainsi discréditées non pas directement, mais obliquement par jugements de valeur et procès d'intention. Ainsi sont évoquées Fernand Schreurs, Marcel Thiry, Albert Régibeau, Fernand Dehousse, crédité d'un rapport sur l'état de la Wallonie destiné à Vichy. D'autres encore …".

Pierre ANDRÉ

  • Passage souligné par nous

(1) Académie royale de Belgique, Palais des Académies, 1 rue Ducale, 1000 Bruxelles

(2) Le père de Paul-Henry Gendebien est Commissaire d'arrondissement de Philippeville. Il décide le 20 juillet 41, de célébrer la Fête Nationale. Il accorde congé au personnel sous ses ordres. Révoqué, il parvient à gagner l'Angleterre en dépit d'une incarcération en Espagne franquiste. Il s'engage à la Royal Air Force.

(3) à (6) Pierre Miquel — L'Exode — p.23, p.24, p.87, p.335.

(7) (8)Jean Galtier-Boissière — Tradition de la trahison chez les Maréchaux — p.77, p.81

(9) Robert O. Paxton — La France de Vichy — p.287

Proposé par : Bobubu (d) 25 août 2009 à 21:38 (CEST)Répondre

Raisons de la demande de vérification modifier

À remplir par le proposant

raisons parmi d'autres :

  • article manquant de références.
  • contient des avis personnels

Discussions et commentaires modifier

Toutes les discussions vont ci-dessous. Je constate que Wikipedia est conforme à ses principes. Dans l'Allemagne nazie, certaines publications contôlées par le "parti" n'hésitaient pas à salir ceux qu'ils voulaient perdre, juifs ou opposants. Les membres de Wallonie libre - dont la plupart des présidents de guerre ou les suivants étaient des résistants armés, comme ceux qui ont été exécutés par les nazis (curieuxça, comment expliquez-vous qu'ils auraient éliminé leurs colaborateurs... ?) ne trouveront jamais grâce au yeux des révisionnistes dont les articles dans votre pseudo encyclopédie servent de "vérité" officielle... Wikipedia serait-elle d'extrême droite ?

Nous sommes sur une encyclopédie, pas un forum de discussion!
Si vous avez des propositions à faire pour améliorer l'article, vous êtes le bienvenu. Sinon, il serait préférable que vous vous absteniez. Par ailleurs, votre comparaison avec les publications nazies est pour le moins malvenue (elle sera appréciée à sa juste valeur par les nombreux contributeurs qui consacrent beaucoup de temps à préserver l'encyclopédie contre les attaques des nostalgiques du nazisme et des négationnistes) et montre surtout que vous n'avez qu'une très vague idée du contenu et du fonctionnement de wikipedia. --Lebob (d) 26 avril 2010 à 09:34 (CEST)Répondre
D'accord avec Lebob. J'ajouterai que Wikipédia n'est pas là pour faire du contenu inédit et l'article me semble bien citer ses sources, si le contenu pose problème il serait donc peut-être bon de s'adresser aux auteurs (Kesteloot, Wils et Hasquin) et non aux contributeurs de cette encyclopédie.
Rien n'empêche cependant de produire des sources contradictoires. C'est même vivement conseillé par rapport au WP:NPOV car c'est ainsi que le lecteur arrivera à se faire sa propre idée du sujet.AuseklisAuseklisDiscusija 26 avril 2010 à 10:10 (CEST)Répondre

Wallonie libre pétainiste? Une affirmation à fortement nuancer modifier

Alain Collignon ([1]) écrit dans le compte rendu qu'il fait de Hervé Hasquin, Les séparatistes wallons et le gouvernement de Vichy (1940-1944). Une histoire d'Omerta dans la Revue belge de philologie et d'histoire Année 2005, vol. 83-2 [2] : "Thone, francolâtre de longue date, misa sur Vichy dans l'été 1940 (...) La situation politico-militaire étant ce qu'elle était à ce moment, est-il hasardeux de supposer que ce choix dépendait moins de la nature réactionnaire et liberticide du régime qui venait de se mettre en place sous la houlette du Maréchal Pétain que de la croyance - communément partagée - en son caractère légitime, sinon providentiel? Et qu'il constituait donc un instrument susceptible d'assurer à terme, avec la pérennité de la France, la défense des intérêts de la Wallonie au milieu de l'écroulement universel? Nous savons tous aujourd'hui que c'était une erreur, mais en 1940-1941, la situation était peut-être moins claire pour les contemporains." (p. 526) Le même auteur reproche cependant à Thone de s'être obstiné au-delà de la date de l'occupation de la zone nono par les nazis (novembre 1942), au point de se laisser imprégner de l'idéologie de Vichy.

Par ailleurs l'article laisse entendre que les discussions entre Darlan et Hitler sur la possibilité d'une annexion de la Wallonie à la France en mai 1941 auraient eu l'aval de Wallonie libre. Mais rien permet de dire cela me semble-t-il. Je ne veux pas aller plus loin dans des modifications de cet article mais une autre source permet de dire (Micheline Libon dans les mélanges offerts au professeur Jean Pirotte (historien) en 2005), que Thone n'a fait que rédiger des rapports à la demande de Sarien qui travaillait de fait à Vichy mais qui s'est révélé un agent au service des alliés et un homme de la Résistance. Par ailleurs, Thone était resté en contacts étroits avec Georges Truffaut, certes militant wallon comme Thone mais qu'il n'est pas exagéré d'identifier comme gaulliste et qui était lui-même proche de Wallonie libre. Dans "L'An 40", les deux auteurs (José Gotovitch ([3])et Jules Gérard-Libois signalent aussi que les premiers à avoir posé des actes de résistance à l'occupation furent les militants wallons, notamment de Wallonie libre. Bien que Lode Wils l'affirme je ne suis pas sûr que le mouvement Wallonie libre ait appuyé Thone ou alors seulement dans la mesure que propose Alain Collignon qui est un chercheur important du CEGESOMA ([4]). Ce qui me semble assez inexact, ce serait de dire que Wallonie libre aurait été pétainiste avec la connotation que cet adjectif a aujourd'hui. Car avoir des contacts avec l'administration de Vichy dans l'été 1940 n'avait rien de "pétainiste" au sens que ce mot a acquis. Il me semble que ce que je dis ici suffirait à enlever l'épithète de pétainiste dans l'un des titres de l'article (qu'on pourrait peut-être remplacer par quelque chose comme Rattachisme et contacts avec l'administration de Vichy). Il me semble même que Hervé Hasquin n'a jamais dit que Wallonie libre aurait été pétainiste. Comme le sujet a fait l'objet de controverses nombreuses, je ne fais ici qu'une proposition en attendant les avis qui pourront être émis à son sujet et en promettant d'enrichir les sources que j'ai déjà signalées ici, en les précisant au fur et à mesure de mes disponibilités. Cordialement, Tonval (discuter) 2 mai 2014 à 16:01 (CEST)Répondre

Dans l'ouvrage offert au professeur Jean Pirotte à l'occasion de son éméritat Images et paysages mentaux des 19e et 20e siècles, de la Wallonie à l'Oure-Mer (Academia Bruylant et Presses universitaires de l'UCL), Louvain-la-neuve, 2007, MIcheline Libon (p. 49-82), chercheuse à l'UCL a écrit un article Georges Thone-Georges Truffaut (1940-1942) où elle signale entre autres que le journal clandestin Wallonie libre dans son n° 35 qu'elle date d'environ juin 1941 écrit « ce n'est point vers Vichy, ce n'est point vers Darlan que la Wallonie se tourne, mais vers la France (...) vers ces Français libres qui luttent avec courage aux côtés des armées britanniques ». Elle ajoute que le périodique clandestin "Sambre et Meuse" (journal local liégeois du mouvement), dans son premier n° de juillet 1941 « arbore un macaron où figurent l'inscription « Wallont oujours—Wallonie libre »  et l'emblème du Coq wallon sur fond de Croix de Lorraine, avec, sous le titre du clandestin l'inscription « Pour une Wallonie libre avec la France libre »» et elle note que cette manière de s'afficher était aussi le fait de Wallonie libre depuis quelque temps. Le n° de juillet de Sambre et Meuse défend la thèse de l'autonomie ou de l'indépendance de la Wallonie. Dans son n° d'octobre 1941, le journal propose les solutions suivantes : fédéralisme, indépendance ou réunion à la France. Et M.Libon affirme que c'est bien dans ce cadre-là que Georges Thone se situe (en contact avec Truffaut qui est à Londres). Elle insiste aussi beaucoup sur le fait que Thone est en contact non pas directement avec le ministère français des affaires étrangères mais Sarrien qu'il connaissait bien puisque il était Consul de France à Liège avant mai 1940. Sarrien fait partie d'un service de renseignements qui, quoique composé de fonctionnaires de Vichy, travaille avec les Alliés (ici, je résume, n'ayant pas le temps d'être plus précis, quand j'aurai le temps, je donnerai des précisions). Tonval (discuter) 7 mai 2014 à 12:30 (CEST):Voir aussi les articles de deux chercheuses Chantal Kesteloot (ULB) [5] et Catherine Lanneau (Université de Liège) [6]. Ces deux sources devraient aussi être exploitées de même que Micheline Libon (ci-dessus) : les contacts avec Vichy sont des rapports que remet Thone à Sarrien, ce fonctionnaire dont Catherine Lanneau signale [7] qu'il fut reconnu comme résistant par le Comité d'épuration du Quai d'Orsay.Répondre

Citation de L'identité wallonne de Philippe Destatte (IJD, Namur, 1997) : « A Charleroi, Arille Carlier rentré de France fin septembre 1940, met en place le mouvement [Wallonie libre]] avec Edouard Depasse, Henri Janssens, Jules Hiernaux, René Thône, etc. IL établit une filière postale avec l'abbé Mahieu, resté à Montpellier. Cette relation fonctionnera jusqu'à l'arrestation de l'avocat carolégien le 21 août 1941 : il a été dénoncé pour avoir distribué des photos du général de Gaulle, imprimées par La Wallonie lire, à l'initiative de François Simon, à cinquante mille exemplaires, elles portent l'inscription : La Wallonie libre est aux côtés de la France libre. » Il me semble que toutes ces sources qui ne sont pas encore exploitées permettaient d'effectuer les modifications que j'ai effectuées dans la page principale. Il faudrait encore préciser 1. que les contact de Thone avec Sarrien à Vichy était la remise de rapports sur la situation de la Wallonie et 2. La manière dont les contacts avec Vichy se sont effectués parallèlement avec ceux avec la France libre, le gouvernement belge de Londres gardant d'ailleurs des contacts lui aussi avec Pétain jusqu'en 1942 ou plutôt 1941. Tonval (discuter) 12 mai 2014 à 21:25 (CEST)Répondre

La source la plus complète pour l'article à récrire me semble celle-ci (article assez long de Catherine Lanenau) [8]. Tonval (discuter) 12 mai 2014 à 21:37 (CEST)Répondre
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