Discussion:Youenn Olier

Dernier commentaire : il y a 9 ans par 81.53.70.180 dans le sujet Docteur Justice
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Louange modifier

Je pense que l’article va un peu loin dans la louange: Y. Olier était tout de même militant nationaliste d'extrême-droite. Quant à la qualité de sa langue, j'ignore si l'auteur de l'article connait le breton, mais Youenn Olier n'était pas à proprement parler un écrivain de talent, en tout cas en ce qui concerne la qualité de la langue (quand même la base pour tout écrivain!): son breton est calqué mot-à-mot sur le français, et truffé de mots inventés par lui-même ou ses amis, et qu'ils sont les seuls à comprendre (mots gallois bretonnisés essentiellement, pour "préserver la pureté de la langue" visiblement. S'ils avaient connu réellement le breton et la linguistique, il n'en aurait pas été ainsi). De plus il parlait mal le breton: fautes, tout traduit du français mot-à-mot, et un accent français très marqué. Il ne maîtrisait pas les règles de base de la prononciation du breton (liaisons, accent tonique etc). Je le sais parce que j'ai déjà parlé avec lui (en breton) il y a quelques années.

Guénael 20 octobre 2005 à 15:41 (CEST)Répondre

Guenael,
1) Youenn Olier n'a jamais été d'extrême droite. L'extrême droite et son idéologie le répugnait. Il avait particulièrement honte que J-M Lepen fut breton. Il éprouvait de la sympathie pour un certain Daniel Cohn Bendit car celui-ci, aux Européennes, était très favorable à la sauvegarde les langues dites minoritaires et aux fédérations. Son modèle idéal de pays était l'Irlande. Il était très tolérant et empathique à l'égard des populations opprimées qui voulaient prendre leur liberté telles que, dans les années 60, l'Algérie (qui fut une région française) mais aussi le Maroc et la Tunisie (qui furent sous protectorat français). Son entourage comportait des catholiques traditionnalistes tout autant que des laïcs, des athées, des gens d'autres religions -y compris judaïque et musulmane. Pour information -il l'a écrit dans certaines de ses prolixes publications- son père, militaire avait séjourné au Maroc et au Liban. Les soldats bretons et bretonnants étaient mis au même "rang" que les combattants marocains ou sénégalais, ce qui créa en lui -le père de Y.Olier- une grande solidarité et empathie. C'est dans cet esprit d'empathie qu'a été élevé Youenn Olier, et non dans la peur de l'altérité.
Il était nationaliste breton mais au sens noble du terme et non des ragots infondés et diffamatoires qui vont à l'encontre de ce qu'il était profondément -quelqu'un de tolérant, de gentil, de curieux, de cultivé, respectueux des convictions d'autrui.
Oui, sa Bretagne Idéale était chrétienne et libre. Le peuple breton était particulièrement connu pour être très catholique pratiquant au 19ème et première partie du 20ème. C'est inscrit dans l'identité et l'histoire bretonne. Le nier serait mentir.
2) Ces affirmation sur la piètre qualité du breton de Youenn Olier sont vraiment abusives. Un peu comme dire que le français d'André Malraux n'était pas du français par rapport au français "avé" l'accent de Marseille ou celui avec des expression c'hti. Tout le monde ne parlait et ne parle pas le breton de Vannes ou d'Argol ou de Guingamp, même au 19ème siècle.
Le but de Y.Olier, comme celui de bien autres écrivains et penseurs bretons était d'uniformiser la langue pour la rendre plus forte. Un peu comme l'arabe dit classique parlé par les médias au Maroc ou en Tunisie qui n'est pas l'arabe dialectal parlé parlé par le peuple. En quoi cela peut-il être reproché ?
L'auteur de l'article, Monsieur T.G, parle et lit le breton et sait en apprécier la qualité. Par ailleurs, votre breton à vous, celui que vous considérez comme le "vrai" breton, comporte des "gallicismes" notoires comme "partout" (au lieu de e pep lec'h) et j'en passe. Les authentiques bretonnants ne disaient pas "bara confitur" etc.
Je trouve que ces discussions entre ce qui serait le breton "chimique" et le breton "authentique" sont des histoires qui ne font que diviser les bretonnants, qui se font, hélas, de plus en plus rares. Les bretons n'ont pas besoin de ça. L'essentiel est de se comprendre. Or il se trouve, cher Guenael, adepte du "gwenedek", que je comprends autant votre breton que celui de Youenn Olier et que Youenn Olier comprenait parfaitement les authentiques bretons quels que soient leur secteur. Ceux ci le comprenaient aussi. Je ne vois pas pourquoi il aurait pris un accent factice que même ses parents n'avaient pas. Comme si les français d'aujourd'hui parlaient tous avec l'accent des années 20 de façon volontaire ! Une langue évolue, ses intonations, ses accents aussi. En quoi est-ce un drame ? N'est-ce pas tout aussi chimique de se donner un accent qu'on n'avait pas initalement ?
E.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.32.213.83 (discuter), le 2 novembre 2009 à 05:03 (CET)Répondre
J'ai moi-même aussi très bien connu Youenn Olier : il lisait attentivement les ouvrages de linguistique bretonne, mieux certainement que "Guénael" (sic), car il avait longuement étudié les langues classiques, ainsi que d'autres langues, et s'intéressait depuis le lycée à la linguistique. Mais il ne voyait pas l'intérêt de prendre un accent paysan pour parler breton : dès la fin de la guerre on sait que le breton populaire va mourir, les gens parlent de plus en plus français à leurs enfants, la langue se transmet de moins en moins. Ceci est bien visible en 2011 : quelques dizaines de milliers de locuteurs natifs, qui la plupart du temps ont adopté l'usage du français entre eux, les prononciations traditionnelles du breton auront dans quelques années disparues. Il est bien évident dans ces conditions que si le breton un avenir, ce sera que une base revivifiée, et c'est bien pour cela que Youenn Olier se refusait à adopter une prononciation locale, il voyait dans un avenir proche la disparition des parlers traditionnels et anticipait en quelque sorte une renaissance du breton coupée de ses racines populaires, il considérait que le localisme dans les conditions actuels de survie temporaire du breton n'avait pas de sens. Youenn Olier ne parlait pas breton pour s'insérer dans le monde rural de Basse-bretagne, il parlait breton avec l'espoir qu'à long terme (utopique certes) cette langue redeviendrait un vernaculaire.
Youenn Olier, d'autre part, était un intellectuel, lisant de la philosophie (en grec !), de la théologie, amateur de littérature etc., et le breton traditionnel, avec ses limites lexicales que l'on imagine ne pouvait convenir à sa production intellectuelle ; le breton traditionnel n'est pas une langue de culture et ne permet pas de tout dire, cela est vrai aussi bien que les techniques modernes que pour les abstractions de la pensée. Les néologismes en breton n'ont jamais eu pour fonction de 'préserver la pureté de la langue' (sauf peut-être chez Le Gonidec, et encore), mais de pouvoir traiter en breton, et avec précision de sujets que les locuteurs traditionnels n'abordent jamais, sinon en français. Le breton traditionnel (celui du XIX°, lorsqu'une société de langue bretonne existait) est adapté à la vie rurale d'avant 1914, il est parfaitement illusoire de vouloir le conserver en l'état, lexicalement et dialectalement, dans notre monde, du reste le réel est bien là, il disparaît.
Si les mots ont encore un sens, il n'était pas d'extrême-droite : le problème est que, chez les Breizhoù, si on est catholique, si on parle un breton d'intellectuel, on est de facto un fasciste, le degré zéro de la pensée, en tout état de cause, il faut produire les textes.
courriel@supprimé (pourquoi ?)— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 78.249.68.24 (discuter), le 13 mars 2011 à 22:43 (CET)Répondre

Explications modifier

J'EXIGE que la personne qui a mis le texte (et que j'ai effacé de l'article) suivant donne la PREUVE de ce qu'il avance : "Sous l’Occupation, Youenn Olier exerce malheureusement ses talents de plume au sein du journal La Bretagne de Yann Fouéré : il y participe à la rédaction d’une chronique antisémite en breton (avec Xavier de Langlais, Loeiz Herrieu, l'abbé Perrot ed al.) dont les lignes suivantes donnent quelque mesure : "Certains portaient déjà inscrit sur leur visage leur race et leur religion : gros nez crochu, cheveux noirs et ondulés, pieds plats... que sais-je ! D’autres cependant ressemblaient à n’importe quel chrétien et on leur aurait donné le bon Dieu sans confession. Voilà pourquoi ç’a été une bonne chose de les obliger à porter l’étoile".

J'estime avoir très bien connu cet homme : je peux bien sur me tromper mais avancer une telle affirmation est TRES GRAVE : IL FAUT DES PREUVES. C'est moi qui ai rédigé la base de cet article sur Youenn Olier, et tout ce que j'ai écrit est vérifiable, notamment grace à son journal de bord. Or on ne connait qu'un seul article de sa plume pendant la guerre : GWAIEN dans la revue ARVOR, lue sur les ondes de Roazhon-Breiz dirigée par Roparz Hemon.

J'exige donc des références précises de ces assertions calomnieuses :

  1. de quelle chronique s'agit t il dans La Bretagne ???
  2. La Bretagne est qualifiée à tord de journal antisémite : donner des références précises
  3. Pour avoir étudié la chose je ne connait qu'UN SEUL ARTICLE tendancieux dans la chronique sous la responsabilité de X de Langlais "Lan hag Herve", il s'agit de "Marc'had du Marc'had melen" : c'est vraiment TRES peu de chose (on invite les bretons à acheter breton et non aux étrangers)
  4. a ma connaissance ni Loeiz Herrieu ni l'abbé Perrot, ni d'ailleurs Y Olier n'ont participé à la revue La Bretagne

HONTE a celui qui a fait ce MENSONGE.

Tepod Gwilhmod courriel@supprimé (pourquoi ?)— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 213.36.0.122 (discuter), le 25 juillet 2007 à 14:58 (CEST)Répondre


je réagis en tant qu'auteur de l'article incriminé.

  1. Etant donné que Y. Olier n'a jamais revendiqué l'étiquette d'extreme droite et qu'il n'a jamais appelé à voter à l'extremen droite, qu'elle soit bretonne ou francaise, lui attribuer cette orientation politique ne tient pas.
  2. par contre il était clairement nationaliste breton et je crois ne pas l'avoir caché dans l'article. Il en a d'ailleurs largement souffert (il fut sur liste rouge et contraint par là à un expatriement)
  3. Ce fut un écrivain excellent en breton, au moins si vous prenez ses oeuvres purement littéraires : romans, nouvelles, critiques littéraires (il en est le précurseur en breton), poèmes. Mais il a aussi écrit des dizaines de volumes pour son journal de bord et ses notes politiques mensuelles, et il est vrai que ça et là, certaines expressions peuvent faire sourire. Il s'en excusait volontiers disant qu'il n'avait pas toujours le temps de corriger ses écrits qu'il tapait directement, sans brouillon ; que ses idées primaient et que ce n'était pas oeuvre de littéraure ; j'ajoute qu'il était extrêùenet conscient de l'inadéquation du breton pour exprimer tout ce qu'il voulait exprimer, dans des domaines ardus et que le breton s'adapterait le jour om une société bretonnante existera vraiment : ce n'est pas encore le cas. Comment faire exister une langue bretonne de qualité sans les supports normaux dont la communauté bretonnante ne dispose pas (Education, Radio télé, administration etc..)
  4. Je ne vois pas le crime qu'il y aurait à inventer des mots dont on a besoin, fussent-ils inconnus pour le bretonnant terminal speaker : s'il en avait besoin, comme 'diagnostiqueur de maladies mentales" dans enez ar vertuz qui se passe en 3017. Shakespeare, s'il vivait aujourd'hui ne comprendrait pas la moitié de l'anglais d'aujourd'hui...
  5. C'est vrai que son accent en breton n'était pas celui des vaches : son accent était pratiquement celui du français puisqu'il a vécu la majeure partie de sa vie à Rennes donc noyé dans la langue française. Dire qu'il ne connaissait rien à la linguistique bretonne fait sourire quand on sait qu'il parlait le gallois et l'irlandais, mais aussi l'allemand et l'anglais, en plus d'une connaissance du grec et du latin. Il connaissat parfaitement le problème breton et les règles d'intonation etc mais ne s'en souviait pas parce que à impossible nul n'est tenu et qu'il valait mieux pour lui de parler un breton sans accent que de parler français.

Guénael a parlé en breton avec lui : il se sont donc compris dans cette langue ! Cet immense auteur a marqué le mouvement breton plus par sa pensée politique et son action que par son oeuvre littéraire, ouvre littéraire qui n'a de sens d'ailleurs que comme un écho au combat que cet homme a mené pour faire advenir une Bretagne bretonnante et chrétienne. Tepod Gwilhmod— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 213.36.150.17 (discuter), le 20 décembre 2005 à 21:38 (CET)Répondre

L'expression "terminal speaker" est un terme précis de la sociolinguistique des langues en danger, on ne doit pas comme vous le faites le galvauder en s'en servant pour insulter les centaines de milliers d'excellents bretonnants qui parlent encore la langue. Jeannotin (discuter) 10 mars 2014 à 00:39 (CET)Répondre

Docteur Justice modifier

Cet écrivain est-il un homonyme de Jean (ou Jean-Pierre) Ollivier, scénariste de Docteur Justice, une BD parue dans Pif ds les années 70? Ou est-ce le même? Macassar 26 octobre 2006 à 15:37 (CEST)Répondre

Mascassar,
Youenn Olier s'appelait Yves Olivier. Il a par contre un frère qui s'appelle Jean Ollivier. Je vais vérifier si ce dernier a écrit le scénario de BD mais je ne crois pas.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.32.213.83 (discuter), le 2 novembre 2009 à 04:06 (CET)Répondre

Jean Ollivier, auteur de bandes dessinées, est un homonyme. Il n'y a aucun lien de parenté. Le frère de Youenn Olier (Yves Ollivier) est Jean Ollivier. Il s'est occupé de lutte bretonne "Gouren" toute sa vie. Il a adhéré au MOB (Mouvement pour l'Organisation de la Bretagne) dans les années 1950-1960. Il avait créé "Diffusion Bretonne" vente par correspondance de livres, disques et articles bretons. Il a dirigé le Cercle Celtique de Rennes).


Ce serait bien que l'article soit réécrit par quelqu'un qui ait un autre objectif que de faire de la pub à ses potes calenchés. Jeannotin (discuter) 9 mars 2014 à 11:27 (CET)Répondre


DU MILITANTISME BRETON D'EXTRÊME DROITE À LA DISSIMULATION DES ENGAGEMENTS D'YVES OLLIVIER DIT YOUENN OLIER (ET DE LA RÉHABILITATION DES COLLABORATEURS NATIONALISTES BRETONS)


De fait, tenter de rectifier les faits au sujet de ce militant breton revient à s'opposer au tir de barrage mis en place par Thibault Guillemot (alias Tepod Gwillmod) condamné le 2 juillet 2009 pour provocation à la discrimination raciale par le TGI de Rennes.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 81.53.70.180 (discuter), le 21 février 2015 à 22:29 (CET)Répondre

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