Discussion catégorie:Écrivain breton

Dernier commentaire : il y a 18 ans par Shelley Konk dans le sujet Renan et la Bretagne selon Archéos (et Moreau et Derrien)
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Merci de na pas mettre dans cette liste des auteurs nés hors de bretagne

On peut-être écrivain breton et né hors de Bretagne. Et écrire en breton. Et même écrire en breton sans être breton. Comme Charles de Gaulle. Dur, pour ceux qui aiment les étiquettes.
Kergidu 21 juin 2006 à 13:29 (CEST)Répondre
Il s'agit d'une liste non des auteur écriavant breton mais des auteurs bretons, il importe donc de n'y mettre que les auteurs nés en Bretagne. Une autre liste existe pour les auteurs qui écrivent en breton.
Il existe effectivement une liste "écrivains bretons". DQue certains expurgent: on vire Chateaubriant, etc. Sans doute des normands? Shelley Konk 17 juillet 2006 à 14:53 (CEST)Répondre
Le 29 juin (voir les historiques), des écrivains n'était plus français, mais bretons. Très précisement, leur qualité avérée d'Écrivain français était liquidée au profit d'une hypothétique qualité d'Écrivain breton, par substitution. Qu'auraient-ils pu penser ou que pensent-ils de cette transmutation ?
Ils sont éventuellement redevenu écrivains français, mais en quoi sont-ils écrivains bretons ? Se considéraient-ils ou se considérent-il comme tel ? Se définissaient-ils ou se définissent-ils comme pas francais, mais bretons ? Un lieu de naissance peut-il faire classer dans une catégorie politique ? Quelqu'un qui se déclare nationaliste, ou régionaliste, ou écrit spécifiquement sur sa région, c'est à voir. Mais ces écrivains ? Bretons de sang ? --Sammy Moreau 17 juillet 2006 à 15:09 (CEST)Répondre
Ca tourne au délire vos discussions !!! En quoi être écrivain et breton transforme-t-il une personne en nationaliste, régionaliste, militant politique ou je ne sais quoi d'autre ??? Prenez un peu de recul sur ce que vous dire, chers amis contributeurs, car votre crédibilité en dépend ! Ganymede44 17 juillet 2006 à 17:49 (CEST)Répondre
Franchement, classer Alain Robbe-Grillet en écrivain breton, en effaçant la catégorie écrivain français, est-ce ridicule ? --Sammy Moreau 17 juillet 2006 à 23:42 (CEST)Répondre

Bretons de sang ou de sol.

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On comprend comme on veut. C'est à dire parfois avec toute sa mauvaise volonté. Quand on dit "est breton qui est né en Bretagne" et que l'on traduit par "breton de sang", comme Moreau quelques lignes plus haut, je ne suis pas intimement persuadé qu'il s'agit de bonne volonté.Shelley Konk 17 juillet 2006 à 20:22 (CEST)Répondre

Tout dépend ce qu'on met derrière l'adjectif breton. Certains mettent appartenant à une communauté, d'autres nés en Bretagne ; mais définir Chateaubriand, Renan ou Jules Verne par leur lieu de naissance comme élément constitutif de leur vie, au même titre que des écrivains régionalistes (cad, du courant littéraire dit régionaliste, s'inspirant de la culture locale, sans revendication politique obligatoire) n'est pas forcément pertinent, alors qu'ils font leurs études, leur carrière à Paris, ou appartiennent à un courant littéraire défini comme français, et que le chapeau de l'article indique qu'il s'agit d'un écrivain français. Mais devant l'absence totale de définition de la catégorie, on ne peut que supposer.
Pourquoi ne pas redéfinir et renommer les catégories :
écrivain né dans le Morbihan, le Finistère, etc..., ce qui évitera les polémiques pour savoir si les fils de personnes nées en Bretagne mais eux-mêmes nés à Paris sont bretons ou pas ;
écrivain de langue bretonne ;
écrivain régionaliste breton, à réserver aux auteurs appartenant à ce courant littéraire du XIXe siècle ;
auteur du terroir breton, éventuellement, pour les auteurs dont l'œuvre est expressément située en Bretagne, qu'ils aient eux-mêmes des attaches familiales ou sentimentales ou non avec la Bretagne ou l'un de ses départements. Archeos ¿∞? 17 juillet 2006 à 18:26 (CEST)Répondre

Ben tiens! Tu es footballeur, né au Sénégal, tu es Sénégalais. Tu es écrivain, cycliste ou peintre né en Bretagne, tu n'es pas breton... sauf si tes idées sont décrétées (par des arbitres dont la neutralité est au dessus de tout soupçon évidemment) nationalistes.

Sinon tu n'es qu'un natif du Finistère, département français qui n'a rien à voir avec la Bretagne. Qui en décide?

Un pseudo encyclopédiste anonyme, spécialiste omniscient dans les arts littéraires et footballistiques?

Un duo de polémistes pour qui la Bretagne n'est qu'une destination touristique (dixit Moreau) ou une régioncule (dixit Archéos)?

Leur crédibilité? Leurs écrits parlent pour eux.Shelley Konk 17 juillet 2006 à 18:49 (CEST)Répondre

En-dehors des attaques personnelles, je te ferai remarquer que certains auteurs catégorisés dans écrivain breton n'étaient pas nés en Bretagne (avec ou sans le 44). Archeos ¿∞? 18 juillet 2006 à 07:23 (CEST)Répondre
En dehors des attaques personnelles contre ces écrivains bretons je ferai remarquer qu'on peut également être écrivain breton sans être né en Bretagne, ou président de la République Française sans être né en France.
On aimerait, pour la crédibilité de Wikipédia, qu'un esprit plus pétri d'encyclopédisme, et donc baignant moins dans l'obscurantisme idéologique jacobin, décide collégialement de ces choses.
Wikipédiquement. Shelley Konk 18 juillet 2006 à 09:33 (CEST)Répondre
C'est pour cela que je fait des propositions auxquelles tu réponds par des attaques, en t'abstenant de participer à la résolution du problème, par exemple en faisant des contre propositions. Archeos ¿∞?
Est-ce que Ecrivain breton (et breton, Poete breton, Production bretonne, Histoire bretonne, etc, etc, etc...), c'est en plus de français (comme parisien et en plus montmartrois), ou un choix entre français et bretons, une séparation entre français et bretons, une opposition entre français et bretons ?
Etre né en Bretagne, réelle ou supposée, c'est être breton ? On peut être déchu d'être breton si on y est indifférent ?
Dans quels cas faut-il mettre breton en plus de français ?
Dans quels cas faut-il mettre breton et en plus français ?
Dans quels cas faut-il mettre breton et pas français ?
Dans quels cas faut-il mettre breton et surtout pas français ?
--Sammy Moreau 18 juillet 2006 à 09:57 (CEST)Répondre
On touche du doigt là où ça fait mal : le positionnement des gens ou des idées dans des petites cases. Un peu comme ces étiquettes qu'on colle sur les gens... pour les identifier plus facilement. Excusez moi, mais sincèrement, la question n'est pas simple, et d'un point de vue comme de l'autre, je trouve que vos débats manquent de recul et sont trop ancrés dans des traditions de séparations, de clivages, d'appartenances... M'enfin ! Peut-être que je me trompe et que c'est moi qui suis dans l'obscurité ! :-/ Ganymede44 18 juillet 2006 à 12:56 (CEST)Répondre
Je suis d'accord, des artistes (et bien d'autres) appartiennent d'abord à eux-mêmes, et non à des classements. Il existe cependant une littérature française, qui a ses échanges avec d'autres littératures, qui a des courants et écoles auxquels se rattachent souvent les écrivains considérés par eux-mêmes et partout comme français. Au même titre que John Steinbeck et Jack London peuvent être rattachés à la Californie, au moins en partie, ou Woody Allen à New York, et sont plus généralement américains.
Chercher un classement breton est difficile : il faut d'abord considérer la volonté des individus, la manière dont ils sont connus. L'écueil est de vouloir constituer une littérature bretonne, en dehors d'une éventuelle inspiration bretonne (voir Robbe-Grillet), avec des gens qui ne se définissent pas comme au moins régionalistes, et qui ne considèrent pas forcément qu'ils sont opposés comme bretons aux français.
Plutôt qu'écrivain breton, on peut mettre écrivain du domaine breton, ce qui a l'avantage d'être plus flou, et de faire une catégorie moins catégorique. On peut alors ajouter écrivain régionaliste français, ou militant breton, ou nationalisme breton, ce qui respecte chaque individu et lève l'amalgame entre La Tour d'Auvergne et Roparz Hemon, par exemple. Par ailleurs, réduire les écrivains classés breton à la Bretagne est un non-sens dans bien des cas.
Cordialement. --Sammy Moreau 18 juillet 2006 à 14:10 (CEST)Répondre

Si on veut "lever l'amalgame" entre La Tour d'Auvergne et Hemon (on se demande bien de quel amalgame il pourrait s'agir, et pourquoi amalgame il y aurait), on pourra se baser sur leur grade militaire, très instructif je suppose. Puisque, encyclopédiquement, ni leur nom ni la langue dans laquelle ils écrivaient ne suffit à tous.

A côté de régionaliste et nationaliste, comme le propose Moreau (en toute innocence) on peut aussi créer des catégories "écrivain communiste", "socialiste", nationaliste français, stalinien, trotskyste, catholique, royaliste, franc-maçon, et j'en passe ...

Mais pourquoi réserver cela aux seuls écrivains? et aux seuls bretons?

Et les sportifs? les cuisiniers? les couturiers, les masseurs kinésithérapeuthes ... j'abrège charitablement une liste qui pourrait rapidement être fastidieuse, mais il ne faudrait pas, sous prétexte de fatigue ou de manque d'enthousiasme passagers dûs à la canicule actuelle, renoncer trop facilement à l'exhaustivité dans une encyclopédie. Cordialement.-- Shelley Konk 18 juillet 2006 à 18:08 (CEST)Répondre

eh bien quel constructivisme : nous qui avions peur de ne savoir que faire de nos longues soirées d'hiver. Pourrais-tu, au lieu de tenter d'élargir le débat afin qu'il ne se ferme jamais, essayer de préciser tes idées et tes propositions dans le domaine restreint qui nous intéresse sur cette page. Archeos ¿∞?
J'oubliais trop vite que le seul fait d'exprimer une opinion, en réponse à une autre exprimée par un tiers, ne pouvait servir qu'à alimenter le procès en sorcellerie qu'Archéos me fait si aimablement actuellement: ::[[1]]
Quant à examiner la validité de mon argumentation sur un amalgame qui n'a pas lieu, aucun intérêt bien sûr.Shelley Konk 18 juillet 2006 à 23:47 (CEST)Répondre
Oui, mais de quel droit vouloir classer des auteurs comme "bretons", s'ils ne se reconnaissent pas comme tels, et si ce terme "bretons" (utilisé en contradiction avec "écrivain français" ou autres catégories) est étranger à leur pensée, ou parfaitement contradictoire comme pour Jean-Marie Déguignet qui rejettait violemment les régionalistes ?
Ce classement correspond-t-il à la volonté de définir une "communauté bretonne", ou une "société bretonne" ? Le dernier terme est abondamment utilisé.
Est-ce une violation de la volonté de ces personnes ?
La catégorie écrivain du domaine breton pourrait-elle éliminer l'appartenance forcée à une catégorie utilisée couramment sur Wikipedia dans un cadre de pensée qui est celui de la "nation bretonne", abondamment utilisée comme allant de soi et hors de toute contradiction dans des articles de Wikipédia, et de maniére très délimitée et par peu de gens dans la réalité locale ?
Les sportifs, cuisiniers, couturiers, masseurs kinésithérapeuthes ne représentent pas le même enjeu de définition d'une "littérature bretonne", encore que les sportifs, par exemple, puissent présenter un problème analogue.
Pour ceux qui veulent, les catégories écrivain régionaliste français, ou militant breton, ou nationalisme breton, ou d'autres (déjà présentes sur les articles ou à ajouter par ceux qui l'estiment pertinent), permettent de préciser à quel domaine se rattachent chaque individu, par ses opinions propres ou par son activité.
--Sammy Moreau 19 juillet 2006 à 10:14 (CEST)Répondre

Le nationalisme c'est une idéologie, pas une origine

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On peut être écrivain (français ou breton) sans être nationaliste (français ni breton). On veillera à ne pas confondre origine et idéologie. Ou profession comme on l'a vu dans certains cas. Cela fera un peu plus encyclopédique. Merci. Shelley Konk 19 juillet 2006 à 13:17 (CEST)Répondre

L'intéret pour quelqu'un venant consulter la liste des écrivains bretons est de voir quels écrivains proviennent de sa région. Qui s'est permis d'enlever Louis hemon, né à Brest ? Robbe-Grillet, né à Brest ? Chateaubriand né à saint-Malo ?

C moi. Je l'ai fait parce que personne ne les définit, ainsi que beaucoup d'autres auteurs, comme bretons, sauf quelques militants. Né en Bretagne peut être pertinent : c'est biographique ; régionaliste pour certains, si c'est leur style, pourquoi pas ; breton, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est inscrit sur la carte d'identité ? Archeos ¿∞?

Notre anonyme ignore qu'ici les critères sont définis par Archéos. Il apprendra vite. Breton qu'est-ce que ça veut dire? Fils de plouc, pardi. Autant dire rien. Ce n'est pas sur tes papiers? Donc ça n'existe pas. Si Courteline avait des papiers français, Chopin n'avait pas de papiers polonais, donc la Pologne n'existait pas. Conception plus... administrative qu'encyclopédique. La langue bretonne n'est pas inscrite dans la loi, donc elle n'existe pas. On se demande pourquoi on en cause dans Wikipédia. Archéos ne semble pas au courant que particulièrement Chateaubriant est reconnu unanimement comme breton. Pour lui, déclarer Chateaubriant breton, c'est du militantisme. Et pas celui de lui nier cette qualité? Et déclarer Maupassant et Flaubert normands, c'est du nationalisme normand? Shelley Konk 20 juillet 2006 à 19:18 (CEST)Répondre

breton, Breton, pas breton, pas Breton

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Alfred Jarry est-il un écrivain breton ? Et Max Jacob ? Et, tiens, j'y pense, Françoise Morvan ?... — Il y a, d'un côté, une catégorie possible : écrivains de langue bretonne : ça, c'est clair. Mais, breton ou pas breton, Breton ou pas Breton — mon Dieu, à quoi peut-on perdre son temps ?... Utilisateur:Alain Derrien à 21:39 Cela, il faut le demander à Archéos, qui a décidé de s'y concacrer. Pour moi je préfère relire les Mémoires de Chateaubriant. Shelley Konk 21 juillet 2006 à 02:52 (CEST)Répondre
Pardon, mais je n'ose pas y résister : si vous les relisiez réellement (ce que je vous recommande de tout cœur), vous verriez que Chateaubriant (auteur de "La Brière") n'est pas Chateaubriand, et inversement. Ça fait deux fois que vous faites la faute... Vous connaissez la blague sur "patapon" ? il faut bien sourire un peu dans la morne chaleur ambiante.Utilisateur: AlainDerrien, 21 juillet à 8:26

Merci de la remarque. Je préfère en effet François-René à Alphonse. Shelley Konk 21 juillet 2006 à 14:47 (CEST)Répondre

Renan et la Bretagne selon Archéos (et Moreau et Derrien)

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Nous avons assisté, ces derniers mois, à la croisade militante d’un éminent wikipédien, qui par ailleurs arrose tout ce qui concerne la Bretagne, de près ou de loin, de son idéologie partisane et obscurantiste, croisade qui consistait à rayer les noms de Chateaubriand, Renan, Lamennais et quelques autres, de la catégorie « écrivain breton ». C’est dire si son entreprise est de niveau encyclopédique.

Noble et louable croisade donc de la part de cet érudit, expert en histoire littéraire, concernant des auteurs qu’il n’a pas toujours lus, mais bien un peu entendu causer. Et surtout activité constructive et instructive. Comme a dit quelque part Alain Derrien: certains ont du temps à perdre. Que ses lubies en fassent perdre aux autres n’est donc qu’une affaire de second plan.

Si l’on comprend les motivations encyclopédiques de notre éminent collègue, seuls mériteraient de figurer dans la catégorie « écrivain breton »

  • soit des écrivains de langue bretonne, dont quelques uns se sont vus, encyclopédiquement (puisque par le même, même s’il ne peut les lire), rayer de cette liste pour n’être reconnus que « militants bretons », façon de leur dénier quelques compétences linguistiques ou littéraires (dont lui-même est assurément mieux pourvu) pour ne retenir que leur éventuelle opinion politique … un peu comme si on réduisait Chateaubriand ou Pirandello, ou Orwell, à leurs opinions politiques, ou Françoise Morvan à son activité militante ;
  • soit des auteurs qu’il qualifie d’«écrivains régionalistes », car il n’existe que des « écrivains régionalistes » français, mais pas d’écrivains bretons, c’est Archéos qui seul en décide (comme il a décidé personnellement de l’existence d’une Seconde Guerre de Succession de Bretagne et inventé le terme à sa convenance, sans référence comme il est de mise en général dans wikipédia), catégorie qu’il a donc créée pour ses besoins militants personnels, à partir d’un qualificatif politique qui n’a rien à voir avec la littérature, appellation contrôlée et basée sur des critères qu’il n’éprouve ni le besoin de justifier ou d’expliquer au pékin de lecteur, ses a priori idéologiques et sa position dominante dans wikipédia tenant lieu de références suffisantes.

Comme dans d’autres articles, il y a, ici encore, double discours à propos des catégories :

  • soit elles ont un but encyclopédique, et dans ce cas l’entreprise de ce monsieur est anti-encyclopédique et doit être condamnée comme telle,
  • soit elles ont un but idéologique, et dans ce cas en dehors de la vraie foi, et de son Eglise, point de salut. Si vous n’adhérez pas au Credo de l’administrateur en charge et de ses comparses commis à la surveillance de l’article, allez vous faire voir ailleurs … là où ne sévit pas le propriétaire de la page sur laquelle il a jeté son dévolu … et où il impose son point de vue par la force, comme à son habitude : caviardage et charcutage sont les deux mamelles de son érudition dantesque…ou plutôt adjudantesque, car comme à l’armée: pas de discussion, rompez.

Sans parler de révisionnisme (ne galvaudons pas le terme) c’est à l’obscurantisme bien épais que nous avons ici affaire.

Du IXème au XXème siècle l’adjectif breton s’applique normalement, comme les adjectifs normand ou français et des centaines d’autres, en littérature comme en athlétisme ou en économie, à une origine soit géographique soit ethnique (c’est à dire linguistique ou historique). Mais pour notre distingué collègue du XXIème, l’épithète ne semble plus avoir qu’un sens péjoratif et, par voie de conséquence, est forcément indigne des grands hommes qui, ayant mis leurs talents au service des lettres françaises, ont perdu tout droit à leur origine, par lui contrôlée.

Une attitude neutre devrait (éventualité improbable de sa part) considérer qu’aucune identité n’est ni négative ni honteuse, et que toutes méritent d’être mentionnées. Une attitude partisane devrait être bannie de toute encyclopédie. Mais ici encore la position d’administrateur sert à imposer une opinion personnelle qui ne repose que sur des « raisonnements » personnels et idéologiques. Sur quelles sources base-t-il son opinion ? Aucune. Seule l’envie de faire suer ses éventuels contradicteurs l’anime et lui suffit. Rencontrer ce comportement dans un forum de coterie politique souverainiste ni ne serait surprenant, ni ne mériterait qu’on s’y intéresse. Dans une encyclopédie, ce n’est pas tolérable… à moins bien sûr d’abdiquer toute prétention à la neutralité, qui devrait être de mise dans une rédaction encyclopédique.

Concernant Renan, on ne se demandera pas si notre expert Archéos connaît quelque chose au sujet : il semble en effet que ce n’est pas approcher de la vérité qui l’intéresse, mais imposer son point de vue. Considérons, sur le cas de cet auteur, une petite bibliographie (absente pour l’instant de l’article wikipédien) :

  • Ernest Renan, La poésie des races celtiques.
  • René d’Ys, Renan en Bretagne, 1904
  • Léon Dubreuil, Rosmaphamon ou la vieillesse de Renan, 1946
  • R.-M. Galland, L’Ame celtique de Renan, 1959
  • Jean Balcou, Ernest Renan l’hérésiarque, dans « Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne », Champion-Slatkine, Paris-Genève 1987
  • Jean Balcou, Renan et la Bretagne, Champion 1992.

Quelques citations extraites de l’ouvrage de cet universitaire:

  • Il est certes évident qu’un Renan breton n’est pas tout Renan ( p. 9).

On devine facilement pour qui le rappel de ce genre d’évidence s’impose.

  • Qu’Ernest Renan soit un des auteurs les plus importants de la culture française, nul ne le contestera. Qu’il ait, avec deux autres Bretons, Chateaubriand et Lamennais, orienté le romantisme, un historien de la littérature comme Thibaudet l’avait déjà établi en démontrant que le XIXème siècle tout entier reposait sur cette assise granitique. (p.10).

Mais les opinions littéraires d’Archéos sont sûrement une assise granitique plus fiable que celle de l’historien Thibaudet et de l’universitaire Balcou.

  • …il y a dans l’œuvre de Renan la permanence d’une musique bretonne et celtique.
  • … à travers le destin d’un homme exceptionnel confronté à la modernité, et qui fait cette modernité, nous touchons, par-delà l’Histoire, à ce qu’il faut bien appeler une nouvelle « matière de Bretagne ».

Associer Bretagne et modernité, ce n’est pas à Archéos que viendraient des idées aussi saugrenues.

  • …j’étais, je suis patriote et je ne me désintéresserai jamais de la Grande patrie française ni de la Petite patrie bretonne.

H. Mauger, Le Lanionnais, 11 aout 1888, « Une conférence à Lannion, Discours de M. Renan ». Cité par Jean Balcou, Renan et la Bretagne, Champion 1992 (p. 27)

Et on pourrait continuer avec Renan bretonnant, terme à comprendre dans son sens normal bien sûr, et non pas dans le sens non-encyclopédique que veut à tout prix lui donner Archéos. Normalement (je veux dire dans un article dont notre éminent administrateur serait absent) cela devrait être suffisant. Mais l’expérience nous a appris que les citations, quand elles lui déplaisent, sont susceptibles de caviardages, au besoin répétés.

On passera donc une dernière couche :

  • …nous autres Bretons, nous sommes tenaces… En cela, j’ai été vraiment breton.

Journal des Débats, 4 août 1884, discours et conférences 1887. (Cité dans l’ouvrage de Balcou)

Non, je n’ai pas l’intention de perdre mon temps à intervenir de la même façon sur les articles Chateaubriand, Lamennais, ni sur les nombreux autres où il a sévit, en duo ou en trio. Qu’il continue son œuvre « encyclopédique ». On sait dans quel esprit il œuvre et manœuvre. Shelley Konk 3 août 2006 à 11:04 (CEST)Répondre

fin PàS

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