Le roman des causes perdues

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Le grand jeu des vacances ! (règlement, modalités et lots ci-dessous)

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Eh oui, cet été au lieu de vous inonder de pavés divers et variés afin de vanter les mérites des causes perdues que nous défendons, on a décidé... de vos inonder de pavés divers et variés Sauf que ces pavés vont vous mettre à contribution ! Nous allons ainsi vous proposer, normalement sur un rythme d'un post par jour (plus ou moins beaucoup), un chapitre d'une sorte de version très simplifiée d'un "livre dont vous êtes le héros", ceci tout l'été, jusqu'au dernier J-Top provisoire. Attention, ces posts pourront être faiit un peu n'importe où sur le forum... Comme vous pourrez le voir bientôt, ce livre sera constitué de plusieurs histoires, pouvant ou non se recouper, ce sera au bon vouloir de leurs auteurs Vous serez des sortes de témoins extérieurs de ces romans et vous y interviendrez de diverses manières afin d'aider/guider les personnages de ces derniers. Par exemple, vous voyez que le choix proposé à la fin du chapitre 1 de l'histoire de Yuzu vous incite clairement à proposer Niji au SHUMDJ de ce soir...

Mais pourquoi il vous propose de gagner ou perdre des points me direz-vous ? Parce que ceci est avant tout une compétition... entre vous ! N'ayant pas les capacités de produire un vrai livre dont vous êtes le héros avec ses multiples chemins parallèles, ses 456 morts possibles, ses 42 boss et ses 12 fin épiques dans lequel vous auriez pu tous jouer, nous avons pris le parti de ne proposer qu'un chemin unique vers la victoire que vous suivrez tous au même rythme, mais se révélant au fur et à mesure, ceci avec des gains de points, d'objets (etc.) tout du long, pourrait-on dire comme un RPG. Il y aura plusieurs histoires, comme vous pouvez le constater au-dessus (l'histoire de Yuzu est la 2 par exemple...) mais c'est plus pour varier les plaisir (et nous sauver de le panne d'inspiration), vos caractéristiques seront partagées entre celles-ci. Vous progresserez ainsi tous ensemble mais les choix que vous ferez vous permettront de gagner plus ou moins de points, voir d'en perdre. Et il y a des lots à gagner à la fin des vacances pour ceux qui auront le plus grand capital de points d'expérience) !!!


Alors, techniquement, votre profil sera au début de l'aventure : Linksky | 50 points d'expérience | 0 objets Ce profil en plus de s'étoffer d'Xp et d'objets pourra voir arriver d'autres catégories de points, de l'argent, des équipements ou je ne sais quoi d'autres, ce sera une fois de plus selon notre inspiration.

Les choix : A la fin de chaque chapitre vous aurez un choix à faire, censé vous rapporter ou vous faire perdre quelque chose. Ce choix sera corrélé à quelque chose : par exemple ci-dessus, la playlist du SHUMDJ. Cela pourrait tout autant être les résultats du prochain J-Top, la météo sur Paris, le résultat de la prochaine étape du tour de France, l'identifiant du prochain post de Riin... en résumé, tout et n'importe quoi Mais quelque chose sur lequel vous pouvez normalement tous parier avec à peu près autant de chance. Ce qui est important de retenir, c'est que chaque choix aura toujours une date limite ! Par exemple, pour le premier de l'histoire de Yuzu, vous avez jusqu'au premier plateau d'Alex pour voter. Après, vos votes ne seront plus pris en compte. Ceci implique qu’il sera peut être possible de voter pour deux choix en même temps. Par exemple, je propose un chapitre lundi dans lequel le résultat dépend des résultats du J-Top. D’ici Samedi, il est fort probable que je propose un autre chapitre pour lequel vous aurez également un choix… Il y aurait donc ainsi deux choix « votables » en même temps.

Les objets : Des objets divers et variés vont être disséminés tout au long de l’aventure, vous pouvez en avoir un exemple ci-dessus. Soit ils auront un effet automatique, soit vous devrez nous indiquer (on va voir comment tout à l’heure) quand et comment vous voulez vous en servir. Ils seront en exemplaires limités, les plus rapides à les demander les ayant en premier. Comme pour les choix, vous ne pourrez les demander qu’entre deux moments précisés dans le message.



Comment participer ? Tout ce tintamarre va fonctionner grâce… à un bot Eh oui, afin d’éviter d’inonder le forum de messages"je vote l’option 4 pour le choix 42.5bis (Obiwan Kenobi, +42 points d’Xp)", vous allez communiquer par MP avec un bot fonctionnant sur mon compte. Tout se fera via ce canal de communication, plus précisément en utilisant des messages préformatés. Vous enverrez un MP au bot qui prendra en compte l’action impliquée dans le jeu et vous renverra un message de confirmation. Le message sera à donner dans le titre du MP. Vous pourrez laisser le corps du texte vide (ou mettre un commentaire, une remarque, une question etc.)

Pour s’inscrire, envoyez donc par MP à Linksky : [ADCP] – Inscription Vous recevrez un MP de confirmation vous donnant votre capital de départ (50 points). Attention, vous pouvez vous inscrire n’importe quand, y compris dans 15 jours ou plus mais vous aurez un capital de départ diminué d’un point par jour de retard par rapport à dimanche prochain (on vous laisse une semaine pour entrer dans l’aventure ).

Pour faire un choix : [ADCP] – Choix X – Réponse Y (Option)

   * X : le numéro du choix, qui s’écrit sous la forme : numéro de l’histoire.numéro du chapitre.
   * Y : le numéro de la réponse que vous choisissez
   * Option : Certains choix seront à option, par exemple, dans le chapitre 42 de l’histoire de Yuzu : « 1. Estimez la progression du nombre de points total de Yuzu au prochain J-Top ». Il vous faudrait dans ce cas envoyer [ADCP] – Choix 2.42 – Réponse 1 (+458) si vous pensez que Yuzu gagnerait 458 points la semaine dite. Vous n’avez pas besoin d’écrire () s’il n’y a pas d’option dans le choix.


Pour demander un objet : [ADCP] – Post X – Objet Y

   * X : le numéro du Post dans lequel vous avez trouvé l’objet. Attention il s’agit du numéro complet, actuellement supérieur à un million. Vous pouvez le voir en survolant le lien du post en cours : pour celui-ci par exemple : "http://forum.nolife-tv.com/showpost.php?p=1021085&postcount=176"
   * Y : le numéro de l’objet donné dans le post (avec ou sans le dièse). Par exemple, Le pot de peinture doré à le numéro #00001

Le bot vous renverra alors dans le MP de confirmation l’identifiant unique de votre objet que vous lui transmettrez pour utiliser ce premier.

Pour utiliser un objet : [ADCP] – Objet X (Option)

   * X étant l’identifiant unique de l’objet que le bot vous transmettra
   * Option correspond comme pour le choix à une éventuelle option d’utilisation de l’objet. Vous n’avez pas besoin d’écrire () s’il n’y a pas d’option à l’objet que vous utilisez.

Pour les équipements, l'option à donner selon l'endroit où vous voulez porter l'objet est :

   * G : Pour le bras gauche,
   * D : pour le bras droit,
   * J : Pour les jambes,
   * B : Pour le buste,
   * T : Pour la tête.

Chapitre 1 – A l'aube d'un nouveau voyage =

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Mon histoire commence il y à 1 an et 8 mois. Un jour qui changea radicalement la face du monde, un jour que personne n'oubliera jamais...

Je suis née il y a quelque temps déjà dans une bulle de savon. Une bulle toute rose, douce, parfumée, agréable. Mes parents m'ont affublés du nom suave de Momoko, un nom qu'on n'oubliera pas, m'ont il dit plus tard. D'après eux, lorsque je suis venu au monde , le premier bruit que j'ai fait était " Fuwa fu ~" Un bruit pour le moins étrange, n'est-il pas? Dés que je fut en âge de raisonner, je me suis sentie investie d'une mission, presque divine. j'avais la sensation que je devais changer ce monde. J'avais quelque chose à leur prouver, et quelque chose à me prouver à moi même. Enfin peu importe. C'est pas vraiment très intéressant en fait.

Vous savez, j'ai toujours aimé chanter. Partout, tout le temps, depuis toujours. Quand j'entendais le mélodieux gazouillis des oiseaux, il me venait naturellement à l'esprit des mélodies enchanteresses. j'ai toujours essayé de les imiter, mais dès que je commençais moi aussi à gazouillait, ils s'enfuyaient à toutes ailes. Je n'ai jamais compris pourquoi. mais ce n'est pas cela qui allait me décourager, ou m'empêcher de continuer.

Ce n'est qu'il y a un an et 8 mois, ce fameux jour, que j'ai compris. J'allais changer la face du monde par la musique. Oui c'était par la chanson que s'accomplirait mon destin. Armé de ma toute première chanson, que j'ai appelé " Fuwafuwa fuwaffu~". une chanson aux paroles pleine de profondeur, dont la mélodie transperçait jusqu'au plus profond du cœur des gens. Mais par où commencer? je l'ignorais alors. Je ne pouvais pas me lancer à l'aventure sans préparation. Et seule qui plus est. j'avais besoin de soutien. C'est alors qu'avec une poignée de compagnons, nous partîmes en voyage. Peu de temps après avoir commencé mon périple, j'entendis parler d'un endroit qui m'aiderait fortement. Le mont j-top. Au pied du mont j-top, se trouvais la maison Nolife, qui avait pour vocation d'aider les jeunes artistes de tout genre , de tout horizon, et graver ce fameux pont, et d'atteindre à son sommet la plénitude nirvanique, et de rejoindre tout les anciens élus par le peuple au fameux panthéon des classiques.

mais la route était longue est ardue. nous nous mîmes alors en périple, et nous firent face à notre premier obstacle: Pour pouvoir être connu de par le monde,e t pour que la maison nolife puisse nous aider, il nous fallait trouver le pouvoir ancestral du premier clip. Sans ça, pas d'accès au mont. Condamné à une vie de ténèbres et d'errances.

"Fuwa... Qu'est ce que je m'ennuie fuuuu ~" s'exclama Momoko, assise sur un rocher et faisant des bulles de savon. Le groupe réfléchissait à sa prochaine destination. "Ce n'est pas en faisant des bulles qu'on va avancer , lui lança son frère qui avait entamé ce voyage avec elle , il faut trouver les fameux instruments du mirage qui nous permettront d'obtenir le pouvoir du clip." "Fu, et si je chantais pour nous donner du courage et de l'entrain? " "Si tu pouvais nous épargner ce calvaire..." rétorqua un vieux grincheux, qui n'avait jamais su apprécier la musique de momoko à sa juste valeur." je ne sais pas comment vous faites pour la supporter vous autres, mais ce voyage est vraiment une mauvaise idée, à part vous, je vois pas qui serait capable d'apprécier ça..." Il rigola. Plutôt antipathique au premier abord; il avait un bon fond, même si on se demandait vraiment ce qu'il foutait là... Mais bon momoko, avec son air naif et enfantin, l'aimait bien, donc on lui accorder de rester.

Soudain, le ciel s'obscurcit, et c'est alors que...


Chapitre 2 : Il te faut maintenant un clip.

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C’est alors qu’une des bulles de savon de momoko éclata sous son nez. « oh nioooooon »

Ça semblait la rendre vraiment triste. De petites larmichettes commencèrent à couler de ses yeux. En même temps il fallait s’y attendre vu la lourdeur du temps. Mais ses compagnons essayèrent de la consoler, c’était ça l’esprit d’équipe.

« Du moment qu’elle se met pas à chanter » lança le vieux grincheux d’un ton narquois. Ses compagnons lui lancèrent un regard noir « bon bon, j’ai rien dis, elle chante si elle veut, je me boucherais les oreilles… »Voilà qui était mieux.

Je ravalais mes grosses larmes salées. Quand je pensais à cette pauvre petite bulle qui avait disparu dans un plop avant même d’avoir pu connaitre la joie de virevolter avec ses comparses, oui vraiment, cela me rend triste jusqu’au plus profond de moi-même. Qu’importe, je ferais une chanson en hommage à cette petite bulle un jour.

Je levais les yeux. Que ce ciel noir était laid. Je le regardais, étonnée. J’avais cru voir quelque chose bouger à l’intérieur. Je devais être bien plus secouée par la mort de cette pauvre petite bulle. Je me retournais vers mes compagnons, afin de leur donner du courage pour pousser notre quête plus avant.

Je sentis soudain ma poitrine se resserrer. Oppressée par une force fantôme, je m’écrasais au sol. J’avais des difficultés à respirer. Tombée sur le ventre, je roulais pour me trouver face au ciel. Là haut, l’orage éclatait. J’entendais difficilement mais compagnons autour de moi.

« Momo, qu’est ce qui t’arrives ? » « Extinction de voix peut-être ? Oh quel dommage, vraiment »

J’avais l’impression de partir petit à petit. C’est alors qu’au milieu de cet orage, contre toute attente, j'ai eu une révélation. Il m’apparut, et me parla.

« Oh euh bonjour jeune fille. »

Je regardais autour de moi. Tout était blanc. L’homme qui s’adressait à moi avait de longs cheveux, mis à part ça rien de notable. il y avait juste écrit « dieu de la blague » sur son t-shirt.

« Euh… ou suis-je ? Et qui êtes vous ? » M’exclamais-je. « Oh moi je suis juste josaudio. Et là tu te trouves sur le plateau du j-top. » « Mais euh le j-top est un montagne non ? » « voui c’est exact, mais entre creux profond ou la chute est dure, et pente rugueuse difficile à gravir, se trouve les plateaux de sérénité, où l’on peut se reposer. Parce que sinon, on à mal, et aieaieaie. D’ailleurs ça tombe bien, voilà ayaya. »

Il me sourit. Je le regardais les yeux grands écarquillés, ayant eu l’impression d’avoir louper une marche. Il y avait quelque chose dans ses propos qui m’échappait.

« Bon peu importe. J’ai entendu dire que tu étais à la recherche du pouvoir ancestral. Est-ce vrai ? » « Vouiiiii, vous pouvez m’aider ? » m’écriais je heureuse. « Bien sûr. Enfin, je suis surpris que tu ais besoin d’aide juste pour savoir ce qu’il faut pour trouver ce pouvoir, c’est à la portée du premier imbécile venu… »

Il me regarda, et je lui fit un sourire en retour.

« Ouais bon okay, je comprends mieux. Alors écoute attentivement petite, c’est simple. Pour obtenir le pouvoir du clip, qui est mieux que le saleçon, parce qu’il tient bien les souilles, il te faut juste un micro de karaoké, celui de singstar fera l’affaire, une caméra, l’appareil photo numérique hello kitty de ta petite sœur fera parfaitement l’affaire. Dans l’idéal, il te faudrait aussi un preneur son, ainsi qu’un réalisateur, un cadreur, un mixeur, des maquilleurs et des costumiers, mais je crains que ça ne soit trop te demander… » « Oh merci beaucoup monsieur. Aimeriez-vous entendre une de mes chansons pour vous remercier ? » « eh bien ma foi, pourquoi pas. »

Je lui chantais donc mon incontournable tube, fuwafuwa fuwafu. Je sentis à ses yeux qu’il ne pouvait résister à mon charme et qu’il ne pourrait plus jamais oublier cette chanson. Une fois la chanson terminé, j’attendit sa réaction… il y eu d’abord un long blanc, puis il réagit.

« EH bien dis donc… c’était euh, une expérience intéressante voyons le comme ça, et ça doit être au moins la meilleure chanson que j’ai entendu depuis longtemps. »

Il regarda la feuille qu’il tenait dans sa main.

« Bon eh bien, je dois filer, il faut que j’aille introniser quelques artistes au panthéon des classiques. Au fait, j’ai oublié de te demander ton nom. « Momoko. » « Eh bien va momoko. Je suis sûr que nous nous reverrons, mais prend garde , car ta route sera semé d’embûches. »

Il disparut, et je m’éveillai aussitôt, là ou je m’étais effondré.

« Bon bah finalement, on dirais qu’elle va bien, merde alors. »

Je lui souris. Bizarrement, même si cet homme était toujours désagréable, je l’aimais bien, et il ne disait jamais rien à mes sourires. Après quelques instants de repos, nous partîmes, en ayant enfin un but : trouver un micro et une caméra. Même si j’ignorais ce que c’était.

Chapitre 3 : Welcome to hightecha

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Pleine d’entrain et de joie, je commençais à farfouiller dans les environs. Je ferait mon clip avec ses deux objets et ainsi je pourrais gravir le mont j-top … 2 heures passèrent sans que je ne trouve rien. En même temps difficile de savoir ce qu’on cherche quand on ne sait pas à quoi ça ressemble. Encore plus difficile de le trouver. Je me retournais vers mes compagnons qui me regardaient bizarrement.

« Fuwa ? »

« Euh tu nous fais quoi là momo ? »

« Eh bien je cherche un micro et un caméra fu~ »

Un grand silence s’installa. Tout le monde se regarda, car personne ne savait ce que c’était. Enfin tout le monde sauf un seul de mes compagnons. Il portait des lunettes et avait de longs cheveux attachés en queue, et le bruit qu’il venait de produire provenait de la paume de sa main qui s’écrasait contre son front.

« Tu le fais exprès momo ? » me demanda-t-il. « Non parce que, faut en vouloir hein, pour trouver un micro et une caméra dans un désert rocailleux. »

« Mais … je… »

Des larmes apparurent.

« Oh non ne pleure pas, ce n’est pas ce que je voulais. C’est juste que euh, ce ne sont pas des objets qu’on trouve dans ce genre d’endroits. Mais euh… pourquoi tu veux un micro et une caméra au fait ? »

« L’homme avec des longs cheveux m’a dit que j’en aurais besoin pour obtenir le pouvoir du clip. Et sans clip, je ne peux pas entamer la montée du j-top. »

« Ah oui tiens, c’est pas faux. Bah écoute , un endroit où on pourra trouver un micro et une caméra, ce sera sans doute à Hightecha, mais il va falloir farmer du gils avant. »

Je rayonnais de bonheur. Je n’avais pas du tout compris la fin de sa phrase ou il parlait de ferme et de gilles mon oncle. Mais il avait l’air de savoir où obtenir ces drôles de choses ; Mon rêve devenait un peu plus réalité.

« Attention j-top me voilà, fuwa ~ » Je m’élançais en courant.

« Momo… Momo ! Highteca, c’est dans l’autre direction… » Je m’arrêtais, rougissant.

« Oui euh, c’est pour voir si vous suiviez. »

Honteuse et penaude, je jurai, mais un peu tard, que l’on ne m’y reprendrait plus. Notre petite troupe se mit donc en route vers cette fameuse citée. Nous marchâmes longtemps. Très longtemps, et quand nous arrivâmes, il était là.

« ah bah c’est pas trop tôt. » Grommela notre ami grincheux. Il passait vraiment son temps à se plaindre celui là.

Tandis que nous étions accueillis par un énorme panneau avec écrit dessus « Bienvenue à Hightecha » (bizarrement, le hightech était rayé au crayon et remplacé en dessous par un Gattac, je ne comprenais pas.), je dévisageais la ville. Si je puis dire, une ville n’ayant pas de visage à proprement parler. Oh et puis zut.

« Fuwaaaaaaa~. Qu’est ce que c’est grand… mais c’est moche, ils n’auraient pas pu mettre plus de rose ? »

Notre ami qui trouvait toujours à critiquer fut le plus rapide à répondre.

« Oh, moi je trouve ça joli. Tu sais à part la bande d’illuminés derrière, et toi, il n’y a pas grand monde qui aime le rose… et puis hightecha, ils n’auraient pas pu appeler ça technopolis ? »

« C’est copyrighté. » Répondit notre ami chevelu et lunetteux.

Tout le monde le regarda, car personne n’avait compris ce qu’il venait de dire. Il haussa les épaules et grommela.

C’est alors que nous entrons dans la ville. Notre ami chevelu prit la tête, et nous mena à travers ruelle et sentier. Je trouvais cette ville vraiment horrible. Des hauts bâtiments gris, du bruit partout, un air puant. Je commençais à regretter mon petit village qui sentait bon l’herbe coupée et où il était si facile de faire des bulles de savon qui s’envolait au gré du vent. Impossible de faire des bulles ici. Je commençais à déprimer, cet endroit n’était pas pour moi.

Après ces quelques pérégrinations au travers de la ville, nous finîmes par trouver une boutique qui s’appelait « au bric à brac de merlin & compagnie. » Notre ami aux lunettes entre en nous demandant d’attendre à l’extérieur, mais intriguée je le suivi. A l’intérieur, c’était un bazar indescriptible, mais pourtant chaque objet semblait être à sa place. Un bordel organisé comme on dit. Tandis que mon ami entamait les marchandises avec un vieux monsieur, je farfouillais de ci de là. Alors que je regardais une jolie horloge de chat, dont la queue faisait des allez retour au rythme des aiguilles, et que j’hésitais à le prendre, j’entendis la conversation entre mon ami et le monsieur.

« i have a windmill in my beard. Your argument is invalid. »

Je m’approchais discrètement. Mon compagnon semblait sur le point de s’arracher les cheveux. Alors qu’il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, je me permis de l’interrompre.

« Excusez moi, est ce que vous voulez entendre une chanson fuwa ? »

Le monsieur leva un sourcil et me regarda bizarrement. Je pris ça pour un oui, et entama donc un récital de mes compositions. Lorsque j’eus terminé, je regardais les deux hommes. Celui qui m’accompagnait semblait au comble de l’extase, et on aurait dit qu’il allait s’écrouler de bonheur. Quand au monsieur de la boutique… il se tenait immobile, et ses yeux fixaient le vide… un étrange liquide rouge coulait de ses orbites et de ses oreilles. Il n’avait pas l’air d’allez bien. Mon compagnon récupéra ce qui trainait sur le comptoir et me prit la main.

« Euh… oui bon allez vient, on s’en va et vite, pour une fois c’était peut-être pas une bonne idée. »

Il sortit en courant de la boutique et cria aux autres. « ON SE CASSE ». Au revoir highteca. Ce fut une bien belle visite.

Chapitre 4 : Une escapade réussie !

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« Mais qu'est ce qu'il nous veut ce type ? » « je t'expliquerais après, pour l'instant court. »

Fuwaaaaa. Qu'est ce que c'est désagréable de courir. C'est épuisant, on a pas le temps de chanter, de faire des bulles, de rigoler, d'admirer le paysage. Même si bon la il n'y a rien à admirer. Et puis j'ai rien compris. Au moment ou on est sorti de la boutique, il y a quelqu'un qui est rentré. Il est ressorti aussitôt et a commencer à nous courir après avec un grand bâton en nous ordonnant de nous arrêter. Il a dit qu'il avait la peau lisse en tout cas, c'est tout ce que j'ai compris de son baragouin. Ou qu'il était une peau lisse, je ne sais plus. Pendant que nous déambulions, je cherchais comment je pourrais tourner ça en chanson. En mettant un peu de fuwa par ci, un peu de fu par là, et en saupoudrant de fuwafu. En jetant un coup d'œil derrière moi, je vis que notre poursuivant était bien loin. il était appuyé sur un bâtiment, et semblait reprendre son souffle. Une chance qu'il ait été vieux. Il leva le poing en notre direction, et je lui fis un petit au revoir de la main en retour. Quel gentil monsieur d'avoir fait la course avec nous. Dommage qu'il ait perdu. Finalement, nous avons réussi à sortir de la ville sans trop de problèmes. C'était une visite dont je retire un mauvais souvenir, particulièrement à cause de l'absence de couleur de cette ville.

« Fuwaaaaa, je suis fatigué. » « Apparemment, ça ne t'empêche pas de parler. » lança notre ami grognon. « Je vais… shhhh…. Mourir… shhh… il faut… qu'on trouve… un endroit… shhh …. Ou se reposer. » Mon ami chevelu était étendu sur le sol. C'est vrai qu'il n'avait jamais été très sportif. « Ca va, fuwafu ? » « Je …. Survivrais… je pense… »

Il essaya de se relever péniblement, retira ses lunettes et s'essuya le front avec sa manche.

« tu veux que je te chante une chanson, fuwa~ ? »

Je l'égayais d'un grand sourire. Avant qu'il ne puisse répondre, mon comparse rabat-joie posa sa main sur ma bouche.

« Tu as suffisamment chanté pour aujourd'hui. Et puis achète toi une vie ma grande, au lieu de passer ton temps à sourire, à chanter, et à faire des bulles de savon. Il va finir par t'arriver du mal, tu es trop insouciante. »

Je lui tirais la langue. Mon frère s'approcha.

« Bon je dirais que nous sommes suffisamment éloigné de la ville pour que n'ayons plus rien à craindre. Mais va falloir que tu t'expliques momo. Enfin pour l'instant, je dirais qu'il ne va pas tarder à faire nuit. »

Il leva les yeux au ciel. C'est alors que… Choix 4.1 : 1 il va y avoir un orage 2 il va y avoir une révélation …

Non mais oh ça va pas ? non seulement le chapitre est pas fini, et puis c'est quoi ça ? t'as pas trop l'impression de te fouler ça va ? bien ou bien ? Non mais jte jure. Nous sommes désolés pour cette interruption indépendante de notre volonté de notre programme. L'auteur de cette sombre manipulation a été pendu haut et court, et il ne vous embêtera plus. Nous continuons donc notre histoire là où nous l'avons laissé, ahem…

normal: (pour la route.)

« J'ai l'impression qu'il va pleuvoir en plus… il faut vraiment qu'on trouve de quoi s'abriter. Hé toto. (C'était le pseudonyme qu'ils utilisaient pour parler de l'homme à lunette. Comme tout le monde oubliait toujours son prénom, on l'appelait comme on pouvait. ) Tu te sens en état de marcher. »

Il s'était redressé, et avais remis ses lunettes, même s'il semblait avoir toujours du mal à respirer.

« Combien de fois il faudra que je vous le dise… je ne m'appelle pas… toto, ni jacques ou robert, mais… »

Un grondement de tonnerre couvrit le son de sa voix. Personne n'entendit son prénom.

« Bon peu importe. Je peux marcher. Trouvons un endroit au sec. »

Notre petite troupe se remit en branle. Les réserves de nourritures s'épuisaient l'une après l'autre, je voyais mes compagnons tombés, c'est alors qu'une fois arrivé en mordor…

« Non mais, monsieur l'auteur, tu nous fais quoi là ? » « Eh beh euh… j'essaye de mettre un peu d'émotions dans tout ce bordel, et euh... » « Rien du tout. D'où tu mets un pseudo drame à la con ? Tu crois c'est crédible ? momoko elle mange ses bulles de savon et puis voilà. Et puis le mordor qu'est ce que ça vient foutre là ? Non franchement, c'est n'imp là. » « Bah ouais, mais c'est que euh tu vois ahah, et bien en fait je euh… » « Non, tu te tais, et tu arrêtes avec tes idées à la con.. » « Bon d'accord. »

Nous continuons notre marche. Étant affreusement vexée, j'avais décidé de ne plus parler jusqu'à ce qu'on s'abrite, ce qui avait contribué à créer un sourire sur le visage de notre compère grincheux. C'était bien la première fois que j'en voyais un. Je senti quelques gouttes sur mon visage et frissonna lorsque une petite brise fraîche traversa mes cheveux. J'espérais de tout mon cœur que l'on n'aurait pas à dormir dehors. Le paysage était triste, il faisait froid, et on allait finir trempé.

« Regardez, j'entraperçois un … truc là bas ! »

En effet, mon camarade à lunette avait beau avoir mauvaise vue, il y avait effectivement quelque chose là bas. Par contre, bien malin celui qui définirait ce que c'était. Nous accélérâmes le rythme, poussé par la pluie. En fait, c'était Juste un gros morceau de bois. Tout en bas se tenait deux petites portes, et il y avait un homme devant. Heureusement, cet énorme bâtisse était surmonté d'un toit qui nous abriterait de la pluie mais pas du vent. C'était déjà ça.

« Bienvenue voyageurs. Approchez »

Mon frère avança prudemment.

« Bonjour. Euh quel cet endroit, et qui êtes vous ? » « Ahaha. Ici se tient la porte séculaire du pays de Shu mdiji, là ou se croise toutes les dimensions. De plus shu mdiji est un raccourci vers le mont j-top, et je sais que vous vous y rendez. Malheureusement comme vous pouvez le voir, il y a deux portes. Une seule de ces portes mène là où vous le désirez. Si vous trouvez la bonne porte, vous dans ce superbe pays. » « Et si on n'échoue fuwa ? » demandais-je. « Eh bien nul ne le sait, car tout ceux qui ont échoués ne sont jamais revenu pour le dire. Personnellement, je pense qu'ils ont disparus dans le siphon des faibles… ah au fait je m'appelle Otxa Lelip, et je suis seul à pouvoir ouvrir les portes. Maintenant faites votre choix. »

Je m'approchais des deux portes, les examinant attentivement. Sur la première était écrit « OTR, you will survive » et en dessous était dessiné un arc-en-ciel. Sur la deuxième il était écrit « 456 » et il y avait un dessin de quelque chose que j'ignorais.

« C'est un planétarium. » Scanda mon ami à quatre yeux qui s'était approché. Ne sachant que choisir, voici ce que je proposais :

« Monsieur alex pilot ( je n'avais pas bien compris son prénom) , je vous laisse le choix. Tirez la porte à pile ou face. »

« Face, nous prenons l'arc en ciel. » « Pile nous prenons le planétachose. »

Chapitre 5 : Un village étrange.

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Otxa Lelip lance la pièce. Elle tourne, tourne, tourne. C’est comme si tout se passait désormais au ralenti. Comme si esprit malin prenait plaisir à jouer avec nos nerfs. La pièce retombe dans un tintement.

« Pile. Bon bah vous emprunterez la porte 456. Bonne chance. Et soyez fort. »

Aussitôt dit, la porte arc-en-ciel disparut. Bon bah c’est plus comme si on avait le choix maintenant. Nous empruntons la porte susnommée. Avec une pointe d’appréhension, je l’ouvre lentement. Nous ignorons ce que nous allons trouver derrière, ni même s’il y a vraiment quelque chose. Peut-être que cet homme est juste un fou qui s’amuse à tailler des portes dans des bout de bois immenses et à raconter des conneries aux gens. Peut-être qui sait. Je prends une grande goulée d’air, dans un fuwa conquérant je m’élance au travers de la porte.

J’ouvre les yeux. Quel endroit magnifique. Tandis qu’un vent vrai caresse mon visage, j’observe le paysage qui nous entoure. Des fleurs à pertes de vues. Un paysage somptueux et coloré. Je ne résiste pas à la tentation de me rouler dans l’herbe. Je sors également mon attirail à bulles. Qu’est ce que c’est rigolo. Pendant que je fais des bulles, je me penche un peu plus attentivement sur toutes les personnes présentes ici. Car ce lieu est très vivant. Ici, les petites dévoyées badinent aux agapes. Là, les singes dansent dans l’atelier des baies. Ou bien encore là bas, je peux voir les garçons sexys danser avec les filles du matin. Mais ce n’est pas tout, n’est ce pas les pandas dopés qui allument un feu là bas ? Et par ici, et puis par là… il y en à trop bien, plus que je puisse les compter et tous les nommer. D’autant qu’il y en à un paquet que je ne connais pas. Je lève les yeux au ciel et observe la galaxy, alors que résonne dans l’air un « dam dam dam dou di dou di damdam ».

Ainsi, cet homme avait raison. Cet endroit est bien à la croisée de tout. Hors du temps et de l’espace, là ou se croise tout les artistes, ceux du passé, du présent, du futur, ceux qui ont atteint le panthéon, ou ceux qui recherchent le j-top, tous se retrouve ici, au pays de Shu mdiji.

« Momo, il faut qu’on se dépêche. » « Fuwa ? » « Tu t’es tellement précipité à travers la porte, que tu n’a pas entendu ce qu’a dit l’homme. Il à dit que la porte de shu mdjii qui mène au j-top ne s’ouvrait qu’une fois par semaine, le samedi soir, pendant seulement quelques minutes dans le monde réel. Mais ici, le temps est différent. Ces quelques minutes représentent plus ou moins 8h. Par contre, il a dit qu’une fois passées, la porte se fermait définitivement pendant un an. Et que si on voulait passer, il fallait négocier avec le redoutable pikachenganosaure. »

« Oh, ça ne me dérange pas de rester ici pour l’éternité, fuwafu~. Mais tu as raison, le j-top n’attend pas, en route. »

Nous nous remîmes en marche. Bizarrement, je savais par où aller. Ici, le soleil brillait tout le temps. Même quand il faisait nuit, la lumière continuer de nous éclairer. Le temps était vraiment très étrange. J’ignorais si nous avions marché 2h ou seulement 2 minutes, mais en tout cas cet endroit était des plus agréables. Pendant un instant, il m’avait semblait voir une tour rose au loin, mais j’avais du rêver.

C’est alors que nous dûmes firent face à un obstacle. Jusqu’à présent nous avions soigneusement évité le contact avec l’autre, car on ne sait jamais. Mais là nous étions devant un lac. Un énorme lac. Entouré de plages rockailleuse, des gens à l’apparence bizarre hochaient la tête dans tout les sens, poings levés. Je m’approchais de l’un d’entre eux.

« Excusez moi mon brave, fu ~, quel est donc cet endroit ? » « C’est le lac Michigan ma donzelle, YEEEEEAH \m/. ici, on fait tout le temps la fête. Tu vois la surface du lac est agité comme une vrai tempête. Nous on reste là à écouter la musique tu vois, mais il y a toujours des fous qui veulent traverser. T’as pas l’air dans le trip. Alors si tu veux traverser, va voir les quatre passeuses. HELL YEAH »

Je restais quelques instants à le regarder, les yeux écarquillés. Que voilà un personnage atypique. Il continuait inlassablement de hocher la tête. Bon, je me détournais de ce curieux personnage, et partit à la recherche des quatre passeuses. Elles étaient pas bien dur à trouver. Un peu plus loin se tenait un immense bateau qui s’appelait le « lazybryski » . Sur le pont se tenait quatre demoiselles à l’air farouche, prête à en découdre avec cet odieux lac.

« Excusez-moi, fuwa ? » L’une d’entre elle descendit. « Je suis le capitaine de ce navire. Tu veux quoi ? » « Eh bien, fuwa fuwa, on nous à dit que vous pourriez nous aider à traverser. Je m’appelle momoko, et je cherche à rejoindre le mont j-top… » « N’en dis pas plus. Notre objectif est le même. Bienvenue à bord ! »

Nous montâmes à bord… Et je préfère ne jamais me souvenir de cette traversée infernale. C’était horrible un vrai cauchemar. J’avais plus l’impression d’être au beau milieu d’un océan déchainé que d’un lac. Des eaux troublées émanaient d’horribles bruits. Tout mes compagnons et moi étions malades. J’espère ne jamais avoir à revivre ce calvaire.

Une fois arrivés de l’autre côté, il nous fallut du temps pour nous remettre de nos émotions. Nous quittâmes les quatre passeuses en leur souhaitant bonne chance. Une fois remis et prêt à partir, nous continuons notre périple. Ce lieu est vraiment champêtre, bucolique et cocasse. Comme il était agréable de s’y promener.

C’est alors qu’au détour d’une petite colline, nous sommes tombés sur un village. Un village dans lequel soufflait un air de fête. Un village avec des maisons toutes roses, partout. J’étais le bonheur incarnée de jack. J’étais au comble de la joie. Sans tenir compte des avertissements de mes camarades, je m’élançais vers ce village. Des gens qui aimaient le rose ne pouvait être mauvais.

« Fuwaaaa ! » « Fu~ » « Fuwafu \ o / »

J’étais comme une enfant. Au milieu de toutes cette roseté (j’invente des mots si je veux), je finis par atterrir sur la place publique. Ici était rassemblée foule de gens, devant une scène surélevée. Je m’approchais de quelqu’un.

« Bonjour fuwafu. Il se passe quoi ? » « Bonjour jeune demoiselle. Eh bien figurez vous que c’est la période de la fête à l’orgasme. Vous êtes au village CPA. » « ça veut dire quoi fuwa ? » « Oh nous l’ignorons. C’est le nom du village depuis des générations et des générations. Nous avons oublié la signification du nom depuis fort longtemps. « Et la fête à l’orgasme qu’est ce que c’est ? » « Nous célébrons le rituel. En accomplissant la fête à l’orgasme, nous invoquons nos déesses pour le concours de chant. D’ailleurs, vous voulez peut-être y participer ? Une fois l’invocation accomplie, vous devez faire un duel de chant avec nos idoles. Elles sont redoutables, elles n’ont jamais perdue. » « ça à l’air intéressant fuwafuwa fu . Je marche. » « Prenez ce micro et montez sur la scène. »

Alors c’était ça un micro. Il m’expliqua brièvement que j’avais juste à le tenir prêt de ma bouche et de chanter, cela permettrait à tout le monde de bien entendre. J’allais pouvoir devenir célèbre. Je montais sur la scène pendant que mes compagnons arrivaient. C’était la première fois que j’allais chanter devant tant d’inconnus j’avais un peu le trac. C’est alors que les habitants du village commencèrent à entamer une danse bizarre en criant. « FIME , FIME , FIME ! »

Alors que l’on était en pleine journée, il fit complètement noir. Sur la scène, s’alluma une lumière, tandis qu’une musique pleine d’entrain venu de nulle part commençait. Dans la lumière se tenait quatre filles qui entamaient une chorégraphie. Elles firent un tour sur elles mêmes et m’apostrophèrent :

« Ainsi, tu veux nous défier. Que commence le CLIMAX PARTY \ o / »

Chapitre 6 : « Interlude » Ou « pendant ce temps là ».

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Oh, je doute que je puisse supporter un tel combat. Appellons ça plutôt un supplice. Je me demande donc qui, à part momoko, et les illuminés du village seraient capable de supporter ce genre de choses. Eloignons nous donc quelques instants afin de préserver notre intégrité mentale, ainsi que nos yeux et nos oreilles. Comment pourrais-je donc continuer de vous narrer cette histoire, si j’étais fou, sourd et aveugle. Et là vous allez me direz que je fais un très gros fail de narration, puisque c’est momoko qui raconte sa propre histoire. C’est pas faux. Mais n’ai-je donc pas le droit d’être schizophrène et de me prendre pour elle ? peu importe. Laissons la donc là, et allons voir un peu ce qui passe ailleurs. Le monde de la j-music est vaste. Profitons de ce que nous soyons dans le pays de Shu mdiji, puisque il existe une probabilité non nulle d’y croiser la quasi-totalité des artistes pouvant prétendre à grimper le j-top.

Alors voyons voir. Hum nous sommes peut-être un peu haut… descendons… voilà… encore un peu. Ok parfait, d’ici la vue est superbe. Mais qui vois-je là bas ? Ca me semble être la princesse de la lune Kana, et son armée de lapin. Elle à donc décidé de franchir à nouveau la port ? Il est vrai qu’elle avait déjà gravi les pentes du mont j-top, et qu’elle avait atteint les 10 plus hautes strates. Il est vrai aussi qu’elle y était resté pendant 5 semaines bien accroché. Malheureusement des artistes avec un plus grand pouvoir ont réussi à l’éjecter. Du coup plusieurs de ses fans l’ont abandonné. Heureusement qu’il y a findus… qu’il lui restait une fanbase suffisamment importante pour ne pas sombrer dans des abysses trop inconfortables. Enfin, je sais qu’elle remonte petit à petit. Dire que maintenant, il ne lui manquerais plus qu’à atteindre la 20 ième strate et y resté pendant deux semaines pour ouvrir la voie du panthéon. Ah triste monde. Ah, et je vois qu’elle n’est pas seule dans son escapade. Elle est donc accompagné de miyavi, qu’on surnomme le tatoué qui se la pète, ainsi que des Animetal, qui ont subis le même destin qu’elle. A savoir que cependant, ils sont restés moins longtemps, 3 semaines seulement. Et puis, même si Miyavi doit encore gravir 50 mètres, les animetal, eux, ont chutés depuis fort longtemps ; AU fin fond des abysses des oubliés, je doute qu’on puisse les repêcher un jour.

Bien, bien. Allons voir ailleurs si j’y suis. Alors par là… euh non les cris perçants d’alouettes, très peu pour moi. Allons plutôt voir par ici. Ah oui j’y suis. Le fameux lac michigan, et son navire le lazybrisky. Je vois souvent l’équipage du navire en ce moment. Et qu’y a-t-il sur leur poitrine ? un badge ? Et sur ce badge, et écrit en lettre de feu : « ACP, nous avons la foi. » Tiens donc, ACP, ça me dit un truc. Et puis c’est marrant on dirait un anagramme de CPA. Il est vrai que ce groupe est peu connu, c’est dommage. Bien que dernièrement, les filles ont commencés à escalader le j-top. Il semblerait qu’elles commencent à arriver dans la zone ou les votants se font rares. Hum peut-être qu’avec un peu de soutien, elles y arriveront. Si seulement les gens votaient. Oui, s’ils votaient pour LAZYgunsBRISKY – Michigan, elles arriveraient peut-être à quelque chose. En tout cas, c’est tout de même plus agréable à écouter que les couinements de l’autre porcelet rose… oups… je m’égare. Au plaisir de vous revoir mesdemoiselles. Continuons notre escapade. Alors, si je regarde en dessous, je vois… fiou, un espèce de puits sans fond. On appelle cette endroit « la fosse des votes. » J’en frissonne d’horreur. Et je préfère ne pas y jeter un œil des fois qu’un des groupes qui y soit fasse partie de ceux qui me tiennent à cœur…Bon alors… et tiens ? qu’est ce c’est que ce machin qui s’approche au loin ? Ah oui, c’est la fameuse maison roulante de Yuzu. Elle roule tellement vite que j’en ai distingué aucun détail. Enfin je sais juste que Yuzu aussi recherche à atteindre le panthéon par la voie du mont. Je ne sais pas ou il en est mais bon…

Hein ? quoi ? Comment ça Shu mdiji est réservé aux clips qui recherchent le j-top ? Absolument pas. Les portes de ce royaume s’ouvre aléatoirement dans le monde, et elles peuvent s’ouvrir sur le j-top, comme au panthéon. Enfin, ceci dit, je crois que les 3 Premières marches du j-top sont interdit d’accés. Je ne sais plus. C’est confus dans ma tête. Vous aussi vous seriez confus si vous aviez du passer 6 chapitre avec momoko. J’ai pas bien l’impression que vous imaginez le calvaire que c’est. Tiens quand on parle du panthéon ? qui vois je là bas ? mais oui c’est sa majesté yakkun. Ô délicat raffinement. Comme la sonorité de ta voix chatoie mes oreilles, tant ce que j’ai vécu est atroce. Je pourrais rester là des siécles et des siècles durant, à t’écouter chanter, à t’admirer pour ta beauté, toi l’homme de toutes les femmes, toi la femme de toutes les hommes. Et tu n’est pas seul. Poursuivi dans ton sillage par des requins qui ont des roses dans la bouche, et tous ensemble vous créez un monde nouveau. Et la mélopée de vos mélodies enchanteresques et enchantées transporte mon âme. Vous êtes tant et si nombreux que je ne saurais tous vous compter et tous vous cités. Ô honte éternelle de mes jours.

Mais voilà que la cloche sonne, il est temps pour moi de vous laisser. Je m’en retourne d’où je viens. Tel est mon calvaire, tel est ma peine. Oui, je l’ai choisi. Et non je ne regrette pas. J’aime juste me plaindre. Mais je suis chargé à bloc, et mes oreilles sont propres. Et désormais, je saurais où me ressourcer. Attends-moi momoko. J’espère venir célébrer ta victoire.