Période 2 - UE 109 – groupe 10 Exercices : Systèmes d'exploitation - Manipulations fondamentales


Donnez des définitions pour les termes suivants: système d'exploitation, système de fichiers, fichier, répertoire, arborescence, chemin. Précisez pour chacun leur nom d'origine en anglais.

Système d’exploitation SE, en anglais Operating System ou OS: est un ensemble de programmes responsables de la liaison entre les ressources matérielles d'un ordinateur et les applications de l’utilisateur. Il assure le démarrage de l'ordinateur, et fournit aux programmes applicatifs des interfaces standardisées pour les éléments. Les programmes applicatifs n'ont traditionnellement pas vocation à être considérés comme partie intégrante du système, mais ce point de vue est en train d'évoluer.

Système de fichiers, FS ou FileSystem en anglais: est une méthode d'organisation des données persistantes sur un médium durable (par exemple : disque dur, disquette, CDROM, clef USB ...).Le système de fichiers offre à l'utilisateur une vue abstraite sur ses données. L'unité de stockage est le fichier, qui est une séquence d'octets ; les fichiers sont groupés dans des collections nommées répertoires ; les répertoires sont organisés en arborescence (il y a un répertoire racine et des sous-répertoires).

Fichier : En informatique, un fichier est une unité informationnelle physiquement stockée sur un support de mémoire de masse permanent (disque dur par exemple). À l'origine, le terme désignait une série de fiches. Les systèmes de stockage de données informatiques sont généralement découpés (d'un point de vue logique) en fichiers. Chaque fichier est représenté en interne par une suite ordonnée d'octets. La taille d'un fichier est variable. Un fichier peut contenir un programme, un document, un texte, ou toute autre sorte de données déterministes.

Répertoire : c’est une liste d'adresses de fichiers. Du point de vue du système de fichiers, il est traité comme un fichier dont le contenu est la liste des fichiers référencés. Un répertoire a donc les mêmes types de propriétés qu'un fichier comme le nom, la taille, la date, les droits d'accès et les divers autres attributs.

Arborescence : Chaque fichier ou répertoire est référencé par un autre répertoire, ce qui forme une hiérarchie cohérente, appelée aussi arborescence, dont le point d'entrée est le répertoire racine. permet d'organiser les données en mémoire ou sur disque, de manière logique et hiérarchisée. C'est un cas pratique d'utilisation de la structure algorithmique d'arbre. Cette organisation rend plus efficaces la consultation et la manipulation des données stockées. Les usages les plus courants en sont :tri arborescent en mémoire, fichiers en mode séquentiel indexé, organisation hiérarchique des fichiers sur une partition, et dans certains cas de partitions entre elles, par exemples partitions virtuelles (« lecteurs logiques ») dans des partitions réelles.

Chemin Identificateur symbolique désignant un fichier. D'une syntaxe variable d'un système d'exploitation à l'autre, il comprend en principe tout ou partie des éléments suivants: •un désignateur de machine •un désignateur d'espace de stockage (volume) •un ou plusieurs niveaux de classement hiérarchiques (répertoires / dossiers) •un identificateur terminal: le nom de fichier Exemples : Les URIs* d'Internet sont une extension des chemins, précisant en complément la méthode d'accès (protocole, port) et des informations d'authentification et paramètres d'accès.

  • [ Extension Internet de la notion de chemin permettant d'accéder à des documents en spécifiant l'adresse réseau complète, identification et authentification comprise, leur chemin, leur nom, et des paramètres d'accès. Comparer avec "chemin".]

Qu'est-ce que le code ASCII ? Vous donnerez la définition de cet acronyme et vous préciserez son utilité. Est-ce le seul code utilisé en informatique ? Si non, précisez les noms des autres codes existants ainsi que leur domaine d'utilisation. A quel moment et comment met-on en œuvre ces codes ?


La mémoire de l'ordinateur conserve toutes les données sous forme numérique. Il n'existe pas de méthode pour stocker directement les caractères. Chaque caractère possède donc son équivalent en code numérique. C’est le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange - traduisez « Code Americain Standard pour l'Echange d'Informations »). Le code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits (c'est-à-dire 128 caractères possibles, de 0 à 127). Les codes 0 à 31 ne sont pas des caractères. On les appelle caractères de contrôle car ils permettent de faire des actions telles que : -retour à la ligne (CR) -Bip sonore (BEL) Les codes 65 à 90 représentent les majuscules Les codes 97 à 122 représentent les minuscules (Il suffit de modifier le 6ème bit pour passer de majuscules à minuscules, c'est-à-dire ajouter 32 au code ASCII en base décimale.) Les autres codes utilisées en informatiques Le code ASCII n’est evidemment pas le seul utilisé en informatique L'Unicode Au lieu d'utiliser les codes 0 à 127, il utilise les codes 0 à 65535 (en base 16 : de 0000 à FFFF). Le code UNICODE permet de représenter tous les caractères spéficiques aux différentes langues.

De nouveaux codes sont régulièrement attribués pour de nouveaux caractères: caractères latins (accentués ou non), grecs, cyrillics, arméniens, hébreux, thaï, hiragana, katakana... L'Unicode définie donc un correspondance entre symboles et nombres. (Le symbole "Ő" sera représent par le nombre 213). Voici une toute petite partie des tables UNICODE (les nombres sont présentés en notation hexadécimal): Vous pourrez trouver plus d'informations sur l'UNICODE sur http://www.unicode.org. Même si l'UNICODE est bien conçu, il reste assez peu utilisé par rapport à l'ASCII. (Ne vous amusez pas à envoyer un message en UNICODE à quelqu'un : il ne saurait probablement pas comment le lire !). Pour les programmeurs, ça n'est pas toujours très facile à manipuler non plus. Ce standard se développe de plus en plus. Les langages Java, .Net (C#) et Python supportent déjà nativement l'UNICODE. La plupart des systèmes d'exploitation (Windows, Linux, MacOS X...) supportent déjà l'Unicode.

Unicode dans la pratique: UTF-8 Bon. Unicode, dans la théorie, c'est très bien. Mais dans la pratique, c'est une autre paire de manches: Généralement en Unicode, un caractères prend 2 octets. Autrement dit, le moindre texte prend deux fois plus de place qu'en ASCII. C'est du gaspillage. De plus, si on prend un texte en français, la grande majorité des caractères utilisent seulement le code ASCII. Seuls quelques rares caractères nécessitent l'Unicode. On a donc trouvé une astuce: l'UTF-8. Un texte en UTF-8 est simple: il est partout en ASCII, et dès qu'on a besoin d'un caractère appartenant à l'Unicode, on utilise un caractère spécial signalant "attention, le caractère suivant est en Unicode". Par exemple, pour le texte "Bienvenue chez Sébastien !", seul le "é" ne fait pas partie du code ASCII. On écrit donc en UTF-8: Pour être rigoureux, on indique quand même au début du fichier que c'est un fichier en UTF-8 à l'aide de caractères spéciaux: L'UTF-8 rassemble le meilleur de deux mondes: l'efficacité de l'ASCII et l'étendue de l'Unicode. D'ailleurs l'UTF-8 a été adopté comme norme pour l'encodage des fichiers XML. La plupart des navigateurs récents supportent également l'UTF-8 et le détectent automatiquement dans les pages HTML.

Alors dans les pages web, comment on fait ? Si vous mettez directement le caractère "é" dans une page web, ce n'est pas bien. ll faut obligatoirement choisir une des 3 solutions suivantes:

  • soit utiliser les entités HTML, et donc mettre é à la place de "é".
  • soit laisser le "é" tel quel et préciser le charset que vous utilisez au début du fichier HTML (dans la balise <head>):

<meta http-equiv="Content-type" content="text/html; charset=ISO-8859-1"> (ISO-8859-1 est le jeu de caractère latin courant sous Windows.)

  • soit travailler directement en UTF-8 dans votre éditeur HTML (s'il le permet). Ajoutez alors:

<meta http-equiv="Content-type" content="text/html; charset=UTF-8"> L'ISO-8859-1 convient pour la plupart des langues latines ou occidentales (anglais, français, allemand, espagnol...), et l'UTF-8 vous sera indispensable pour les autres langues (japonais, hébreu, etc.).

  • Le code EBCDIC (Extended Binary-Coded Decimal Interchange Code), développé par IBM, permet de coder des caractères sur 8 bits. Bien que largement répandu sur les machines IBM, il n'a pas eu le succès qu'a connu le code ASCII.

Unicode Le code Unicode est un système de codage des caractères sur 16 bits mis au point en 1991. Le système Unicode permet de représenter n'importe quel caractère par un code sur 16 bits, indépendamment de tout système d'exploitation ou langage de programmation. Il regroupe ainsi la quasi-totalité des alphabets existants (arabe, arménien, cyrillique, grec, hébreu, latin, ...) et est compatible avec le code ASCII.

http://www.commentcamarche.net/base/ascii.php3 http://sebsauvage.net/comprendre/ascii/


Quelle(s) base(s) numérique(s) utilise-t-on généralement lorsqu'on manipule du code informatique ? En vous basant sur les codes précédemment cités, précisez quelques exemples de codage mettant en œuvre ces bases numériques.

Le système binaire est un système de numération dont la base est le nombre 2. Les ordinateurs utilisent le système binaire car ils ne connaissent que deux états. Ces deux états peuvent être exprimés par les chiffres 0 et 1. Le bit est l'unité binaire de quantité d'information qui peut représenter deux valeurs distinctes : 0 ou 1. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Un champ de 8 bits constituant ce qu'on appelle 1 byte ou 1 octet. Cette information binaire peut être représentée physiquement : * par un signal électrique ou magnétique, qui, au-delà d'un certain seuil, correspond à la valeur 1 ;

  • par des aspérités géométriques dans une surface (CD-Rom par exemple);
  • grâce à des bistables, c'est-à-dire des composants électroniques qui ont deux états d'équilibre (l'un correspond à l'état 1, l'autre à 0).

Dans un nombre binaire, la valeur d'un bit, appelée poids, dépend de la position du bit en partant de la droite (le tableau se fera de droite à gauche : 1bit=2^1=2(en poids) sera tout à droite et 7bits=2^7=128(en poids)sera tout à gauche). Comme les dizaines, les centaines... pour un nombre décimal, le poids d'un bit augmente d'une puissance de deux en allant de la droite vers la gauche. (Pour un groupe de n bits, il est possible de représenter 2n valeurs.) Ainsi, s'il y a 5 bits, il sera possible de représenter 32 valeurs (2^5)

Le contrôle de parité Le contrôle de parité (appelé parfois VRC, pour Vertical Redundancy Check ou Vertical Redundancy Checking) est un des systèmes de contrôle les plus simples. Il consiste à ajouter un bit supplémentaire (appelé bit de parité) à un certain nombre de bits de données appelé mot de code (généralement 7 bits, pour former un octet avec le bit de parité) dont la valeur (0 ou (1) est telle que le nombre total de bits à 1 soit pair. Pour être plus explicite il consiste à ajouter un 1 si le nombre de bits du mot de code est impair, 0 dans le cas contraire.


Que réalise-t-on comme opération lorsqu'on "configure le système d'exploitation" ? Si on suppose que cette activité est conservée pour les sessions de travail successives, où est réalisé, par conséquent, le stockage de l'information (Windows, Linux) ? Windows conserve toutes les informations relatives à la configuration du système, dans une base de données appelée Registre. Le Registre contient les informations relatives au matériel du système, aux programmes installés et aux paramètres de propriétés. Windows utilise constamment ces informations dès le démarrage du système et lors de son fonctionnement. A chaque fois que vous modifiez une propriété à l'aide d'une boîte de dialogue sur votre système, Windows inscrit immédiatement cette modification dans le Registre. Ceci est valable pour toutes les actions que vous effectuez avec votre système. Le contenu de la base de registre sous Windows correspond aux fichiers des répertoires etc d'Unix ou de Linux. Le système de Windows est performant car il utilise des fichiers indexés (dérivés du moteur Jet de Microsoft Access). Cela permet un accès optimisé aux informations de la base. pour linux par exemple Le fichier /etc/passwd contient toutes les informations relatives aux utilisateurs (login, mots de passe, ...). Seul le superutilisateur (root) doit pouvoir le modifier. Le fichier /etc/group contient la liste des utilisateurs appartenant aux différents groupes. En effet, lorsque de nombreux utilisateurs peuvent avoir accès au système, ceux-ci sont fréquemment rassemblés en différents groupes ayant chacun leurs propres droits d'accès aux fichiers et aux répertoires. Les paramètres d'affichage, les icones sur le bureau... sont conservés dans les profils des utilisateurs.


Est-il possible de faire co-exister, sur un même disque dur, plusieurs systèmes d'exploitation différents ? Vous prendrez les exemples des systèmes d’exploitation suivants : MacOSX, Windows, Linux, FreeBSD, Solaris, Qnx, Irix, AIX, SunOS. Vous préciserez également sur quelles architectures matérielles il sera possible d'installer ces systèmes.

Classement par architecture de processeur : pour les x86, PCs grand public : Windows, Linux, les BSD (free BSD, open BSD...), Solaris qui a une version x86 aussi => on peut installer ceux-là sur un PC basique Ainsi, oui, il est possible de faire cohabiter plusieurs OS sur un même disque dur, sous certaines conditions :

  • faire attention à l'ordre d'installation, certains OS étant moins tolérants que d'autres
  • séparer le disque en plusieurs partitions
  • ne pas tenter d'installer un OS sur une architecture pour laquelle il n'a pas été conçu (par exemple, pas de MacOSX sur PC, ou d'IRIX sur PC, ou de Windows sur PowerPC) Attention, certains OS (notamment les BSD) ont une façon un peu différente de partitionner le disque, par rapport aux autres OS, il faut donc aussi faire attention à ça. Pour finir, il ne faut pas dépasser le nombre maximum de partitions par disque (nombre de partitions primaire : 4), au risque de rendre certains OS installés totalement inutilisables.



Parmi les systèmes d'exploitation cités dans la question précédente, quels sont ceux qui gèrent des utilisateurs et des groupes d'utilisateurs ? Vous discuterez de l'importance d'avoir des utilisateurs et des groupes d'utilisateurs définis pour ces systèmes après avoir donné une définition de ces deux notions.


Quelles méthodes passives un système d'exploitation peut-il mettre en œuvre afin d'empêcher un utilisateur mal intentionné de s'accaparer les ressources de l'ordinateur ? Vous discuterez de ces méthodes pour utilisateur officiellement déclaré par le système et pour un utilisateur étranger au système.

  • reponse

Qu'est-ce qu'un administrateur du système ? Quel est son rôle ? Comment cette fonction se caractérise-t-elle concrètement pour le système d'exploitation ? Est-ce dangereux d'être administrateur ? Quel nom porte celui qui a un rôle diamétralement opposé à celui de l'administrateur ? Quelles sont les limites de chacun d'eux ?

  • reponse

Pour un système d’exploitation, que désigne-t-on par « niveau de démarrage » ? Cette fonctionnalité existe-t-elle pour chaque système d’exploitation (Linux, MacOSX, Windows) ?

  • reponse

Olivier BILLONG

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Oliver BILLONG est un initiateur dans les services internet dans la création et dans leur appropriation, né le 14 juillet 1978 à Edéa dans la Sanaga Maritime .

Actuellement Responsable d'une salle Picardie en Ligne et de la documentation jeunesse.

est devenu Acteurs incontournables de l'animation multimédia sur les TIC et les NTIC dans les LAPI'S (Lieu d'accès public à internet.)

Des études scientifiques depuis le Conservatoire des arts et métiers ou il a fait ses premiers dans l'informatique, jusqu'à l'université des sciences et techniques de Limoges ou il a obtenu sa Licence Servicetique Par Aménagement à maitrise d'ouvrage sur les Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication.

Oliverbil d'origine des Bassas peuple ethnie parmi environs les trois cents qui existent dans l'Afrique en Miniature, c'est comme cela qu'on nomme le Cameroun en Afrique et dans le monde.

- Initiateur du projet Aide Axe France Afrique A.A.F.A qui obtenu un prix à Amiens décerné par le Ministère de la jeunesse et des Sports pour ce projet pour marquer son engagement pour la collectivité et participer à la solidarité internationale avec le soutien des partenaires sur cette opération comme Axe Nord Sud et le Ministère de l'Education Nationale de la République du Cameroun.

- Participant à de nombreuses conférences depuis 2001, ateliers, réunions, formations sur les NTIC pour les usages innovants , les pratiques, pour aider en veillant sur les apport bénéfiques, ou négatives pour ceux qui utilisent, ou qui sont obligés d'utiliser un ordinateur au quotidien, à la maison, au travail, à l'école, en voyages et que sais-je encore...pour contribuer à la nécessite de savoir utiliser un calculateur et de connaitre les bonnes pratiques de l'informatique de base.

- Internet réseau mondial d'ordinateur interconnectés, il a fallu crée l'A@CNTIC, Association Loi 1901 qui essaye de contribuer à la victoire sur la fracture numérique qui frappe les personnes à cause de différents facteurs environnementales, et même qui font que tous le monde ne peut avoir accès aux connaissances, aux savoirs, aux échanges et beaucoup d'autres choses encore qu'a apporter l'Internet depuis 1960 à nos jours. En tout cas il faut savoir que le premier ordinateur pouvait avoir la taille d'une grande villa afin de pouvoir effectuer tous les calculs.

- le site de l'A@CNTIC

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]] http://tecnibil.free.fr/spip - Le blog de l'A@CNTIC http://o.billong.free.fr/biltools/

Reconnu par la Délégation des usages de l'internet comme meilleur Animateur d'un LAPI en 2005.