Divergence d'un champ de vecteurs
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On se place dans une variété pseudo-riemannienne M et on note la connexion de Levi-Civita. Pour un champ vectoriel , la dérivée covariante définit un champ d'applications linéaires ; on appelle divergence de V la trace de ce champ, c'est un champ scalaire. Dans une carte quelconque, la valeur de ce champ est :
Mettant à profit la formule de contraction
,
on a
.
Cette formule permet, une fois établi le tenseur métrique, de calculer facilement la divergence dans un système de coordonnées quelconque.
En coordonnées sphériques,
la racine carrée du déterminant du tenseur métrique vaut et la
divergence d'un champ de vecteurs s'écrit
.
Dans la base naturelle, on a
et donc dans la base orthonormée :
En coordonnées cylindriques, la racine carrée du déterminant du tenseur métrique vaut et la divergence d'un champ de vecteurs s'écrit
.
Dans la base naturelle, on a
et donc dans la base orthonormée :
Divergence d'un tenseur d'ordre 2
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Suivant le même chemin que pour la divergence d'un champ de vecteurs, on écrit
Divergence d'un tenseur antisymétrique d'ordre 2
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Dans le cas d'un tenseur antisymétrique, on a
En effet, le terme est nul puisque
.
En écriture quadridimensionnelle, les équations de Maxwell mettent en jeu la divergence du tenseur de champ électromagnétique et de son dual, qui sont des tenseurs antisymétriques d'ordre 2.