Douvrin

commune française du département du Pas-de-Calais

Douvrin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Douvrinois.

Douvrin
Douvrin
L'hôtel de ville.
Blason de Douvrin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-Michel Dupont
2020-2026
Code postal 62138
Code commune 62276
Démographie
Gentilé Douvrinois
Population
municipale
5 795 hab. (2021 en évolution de +12,68 % par rapport à 2015)
Densité 605 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 38″ nord, 2° 49′ 56″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 32 m
Superficie 9,58 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Douvrin
(bureau centralisateur)
Législatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Douvrin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Douvrin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Douvrin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Douvrin
Liens
Site web douvrin.fr

Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

La commune de Douvrin est située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, dans le triangle Lens - Béthune - Lille, à 10 km de Lens, 13 km de Béthune et 25 km de Lille.

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Les communes limitrophes sont Salomé, Hulluch, Wingles, La Bassée, Billy-Berclau et Haisnes.

Communes limitrophes de Douvrin
La Bassée Salomé
Haisnes Douvrin Billy-Berclau
Hulluch Wingles

Géologie et relief

modifier

La superficie de la commune est de 9,58 km2 ; son altitude varie de 19 à 32 m[1].

Hydrographie

modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par trois cours d'eau :

  • le canal d'Aire à la Bassée, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[3] ;
  • le flot de Wingles amont, un cours d'eau naturel non navigable de 6,75 km, qui prend sa source dans la commune de Hulluch et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Meurchin[4] ;
  • l'ancien Canal d'Aire à la Bassée, canal, chenal navigable de 2,69 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans Le canal d'Aire à la Bassée au niveau de la commune de Violaines[5].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Douvrin[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 22 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le terril et le marais de Wingles. Ce site se localise dans la dépression alluviale du Flot de Wingles, au nord de la ville de Lens, ancienne friche industrielle réaménagée en espace de loisirs, celui-ci est traversé par la RD 165 E et une voie ferrée[12].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la basse vallée de la Deûle entre Wingles et Emmerin. La basse vallée est très morcelée et présentes des végétations hygrophiles eutrophes mais présentant encore un grand intérêt écologique, notamment avifaunistique en raison du contexte géographique[Note 4],[13].

Urbanisme

modifier
L'entrée de Douvrin en venant de Billy-Berclau.

Typologie

modifier

Au , Douvrin est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[16]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,4 %), zones urbanisées (20,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), forêts (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
vue panoramique d'un quartier de Douvrin

Lieux-dits, hameaux et écarts

modifier

Le territoire est divisé en 4 parties :

  • Le Marais où se trouvaient les blanchisseries. C’est la partie la plus récente de la ville, la première maison date de 1761 ;
  • Le village ;
  • Le Quévalon où était construite la maladrerie (la maison des lépreux) ;
  • Mongobert se situe dans la partie occidentale de Douvrin, appartenant au comte de Carency en 1741.

Le territoire de Douvrin a peu évolué depuis 1708. Il s’est agrandi avec la construction de nouvelles cités. La Française de Mécanique et la zone industrielle Artois Flandres occupent des terres autrefois agricoles.

Voies de communication

modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 163, D 163 E5 et D 941 et la route nationale 47 reliant Lens à Illies[20].

Transport ferroviaire

modifier

La commune est limitrophe, au nord, de la gare de La Bassée - Violaines, située sur la ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Doverin en 1094 ; Dovrinium en 1096 ; Dovering en 1129 ; Dovrin en 1154 ; Drovin en 1165 ; Duvrinium en 1168 ; Dovrign en 1218 ; Douvring en 1275 ; Douverin en 1281 ; Douvrin en 1462 ; Douvrin-emprès-la-Bassée en 1463 ; Ouvrin en 1567 ; Douvrain-lès-la-Bassée au XVIIIe siècle[21], Douvrin en 1793 ; Douvrainet Douvrin depuis 1801[1].

Le lieu est également mentionné sous diverses formes dans la documentation ancienne : Dovrin en 1149[22], Dourim vers 1150, Duurim 1164, Dourin 1178[23]. La graphie avec uu représente vraisemblablement un w. Les formes transitoires en -ing sont liées à l'influence de ce suffixe germanique, tout comme dans Douvrend (Seine-Maritime, Dowrenc 1034, Douvrenc vers 1060) qui est peut-être le même mot. La graphie Douvrin semble se stabiliser à partir du XVe siècle, un document de 1652 notant néanmoins Douvrain.

Doverin en flamand[24].

L’étymologie de Douvrin se rattacherait au gaulois dubro qui signifie « eau »[25],[26],[27]. Xavier Delamarre[28] considère que les formes exactes sont *dubron « eau », pluriel dubra « eaux », sans pourtant mentionner le toponyme Douvrin. L'identification du suffixe -in / -im fait difficulté.

Ernest Nègre[29] pense qu'il s'agit d'un nom de personne germanique pris absolument : Theogrimus, en supposant que le groupe consonantique /gr/ ait pu donné /ir/ et l'initiale /t/ > /d/.

Histoire

modifier

Le lieu est habité depuis le XIe siècle. Les premiers documents en faisant mention datent de 1098. Les chemins menant à la ville sont anciens, celui entre Douvrin et Haisnes remonte à l’Empire romain (Agrippa, gendre d’Auguste).

L’existence de la mairie de Douvrin remonte à 1229. Il s’agissait d’une juridiction seigneuriale.

Vers 1750, Louis Renard, écuyer, est seigneur de Douvrin. Fils de Louis-Joseph Renard, seigneur d'Hamel, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, conseiller secrétaire du roi et de Marie-Agnès Boivin d'Hardancourt, fille du gouverneur de Pondichéry, il est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , capitaine au régiment de Guyenne infanterie, convoqué aux assemblées des nobles de Flandre après sa requête du . il prend pour femme à Lille le Albertine-Pélagie-Romaine Ringuier, baptisée à Lille le , fille de Pierre-Ignace, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Lille, et de Marie-Anne-Monique Dumont. Le couple n'a pas d'enfants[30].

Au XVIIIe siècle, Douvrin est une partie de terroir imprégnée ou couverte d’eau parce qu’elle n’avait pas d’écoulement. La population — essentiellement agricole — s’élève à 12 ménages. Le premier maire est Joseph Lirdeman, dont le nom est porté par la salle des fêtes de la ville. Les contours de certains bâtiments de cette période peuvent être retrouvés : le manoir seigneurial (le siège du fief seigneurial) et la première église.

Théâtre d'affrontements entre Français et Espagnols, Douvrin rejoint définitivement le royaume de France en 1689, par le traité des Pyrénées, qui rattache l'ensemble de l'Artois à la France.

Durant la Révolution française, Joseph Lirdeman devient le premier maire. Cultivateur de 70 ans, il est élu maire le 5 février 1790, par une assemblée qu'il préside, réunie dans l'église. La commune ne comptait alors que 779 habitants. Une salle des fêtes, construite en 1990, porte aujourd'hui son nom.

Douvrin a beaucoup souffert de la Première Guerre mondiale, et la ville, décorée de la Croix de guerre 1914-1918, a été reconstruite presque en sa totalité.

Seconde Guerre mondiale

modifier

C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de deux semaines[31]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de 270 personnes[32], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au cœur de trois grands événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et de celles de 1948.

Industrie

modifier

La commune est traversée par le canal d'Aire qui fut un axe important du développement industriel régional.

Elle a abrité une activité de production d'engrais ammoniaqués (1930-1969 produit par l'entreprise Finalens, la Société Industrielle et Financière de Lens), suivie en 1970 d'une production d'acide phosphorique[33]. Ces deux activités ont laissé d'importantes séquelles industrielles environnementales, avec l'un des deux plus importants crassiers de phosphogypse radioactif de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais (l'autre étant celui de Wattrelos, près de la frontière belge)[33]. La friche industrielle polluée de Douvrin s'étend sur 80 ha au Nord-Ouest de la commune. L'entreprise a utilisé un terrain adjacent de 20 ha pour y épandre son déchet industriel (le phosphogypse ; on parlait à l'époque de « champ de gypse ») et ses résidus d'acide sulfurique et de boues de fluorure de calcium[33]. En 1976, un procédé de transformation des phosphogypses en plâtre a été mis en place, jusqu'à la fermeture de l'usine en 1983. Environ deux millions de tonnes de phosphogypse ont été stockés là, sans étanchéification préalable[33]. Un lapin capturé sur ce site (alors chassé et agrainé) présentait un taux de radium 226 se traduisant par une radioactivité de 0,5 Bq/kg[33].

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].

Commune et intercommunalités

modifier

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Circonscriptions administratives

modifier

La commune est rattachée au canton de Douvrin depuis 1991. auparavant, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Cambrin[1].

Circonscriptions électorales

modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

modifier

Élections municipales 2020

modifier
  • Maire sortant : Jean-Michel Dupont (LDIV)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 407 habitants)
  • 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Résultats des municipales de 2020 à Douvrin
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Jean-Michel Dupont[Note 8],[34] LDIV 904 49,92 1 057 59,72 23 2
Corinne Harel SE 594 32,80 713 40,28 6 0
Alain Blondiau ECO 313 17,28 Retrait 0 0
Votes valides 1 811 96,33 1 770 95,36
Votes blancs 31 1,65 51 2,75
Votes nuls 38 2,02 35 1,89
Total 1 880 100 1 856 100 29 2
Abstention 2 360 55,66 2 385 56,24
Inscrits / participation 4 240 44,34 4 241 43,76

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1931 mai 1935 Julien Courcel[35] SFIO Délégué mineur
mai 1935 1939 Charles Briquet    
1939 1945 Henri Thobois    
1945 1947 François Lelong SFIO  
1947 1958 Léopold Gleizes SFIO Agent des contributions indirectes
1958 1981 Georges Gleizes[36]
Fils du précédent
SFIO puis PS Agent technique aux HBNPC
1981 août 1982 Joseph Jacques[37] PS Décédé en fonction
septembre 1982 mars 1983 Jean-Mary Valambois PS Délégué départemental de l'Éducation nationale
mars 1983 mars 1989 Abel Brulé DVG  
mars 1989 juin 1995 Jean-Mary Valambois PS Délégué départemental de l'Éducation nationale
juin 1995 mars 2001 Joseph Pasquier[38] DVG Directeur d'école retraité
mars 2001 mars 2008 Vincent Pasquier
Fils du précédent
MRC[39] Responsable d'établissement
Vice-président d'Artois Comm. Béthune-Bruay
mars 2008 24 mars 2009 Serge Gorillot
(1946-2009)
SE Retraité des mines
Décédé en fonction
3 avril 2009[40] 10 mai 2010[41] Claudia Guilbert SE Ancienne première adjointe
Démissionnaire
mai 2010 En cours
(au 17 avril 2024)
Jean-Michel Dupont SE-DVG Comptable
Réélu pour le mandat 2014-2020[42],[43],[44],[45]
Réélu pour le mandat 2020-2026[46]

Instances de démocratie participative

modifier

La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes depuis 2005[47].

Jumelages

modifier

Depuis le , la commune de Douvrin et celle de Gombe, en république démocratique du Congo, sont réunies au sein d'une association de coopération[48].

Carte
Jumelages et partenariats de Douvrin.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Douvrin.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
Gombe[49]République démocratique du Congo

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Sur le territoire de la commune se trouve six établissements[50].

La commune administre deux écoles maternelles : les Capucines et les Glycines, et deux écoles élémentaires : Marie Curie et François Villon.

Le département gère le collège Antoine de Saint-Exupéry.

L'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) gère l'école privé Sainte Florine pour les sections maternelles et élémentaires.

Justice, sécurité, secours et défense

modifier

La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[51].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants sont appelés les Douvrinois[52].

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 5 795 habitants[Note 9], en évolution de +12,68 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7799091 1061 0661 1761 2381 2551 2821 217
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2961 4641 4511 4371 6612 0822 2042 4012 730
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8013 0983 1101 8753 0553 2313 3763 7074 061
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 3504 6594 7364 4155 4425 4315 2295 1605 013
2014 2019 2021 - - - - - -
5 0385 6805 795------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 752 hommes pour 2 792 femmes, soit un taux de 50,36 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,1 
4,0 
75-89 ans
6,7 
14,5 
60-74 ans
15,7 
18,2 
45-59 ans
18,0 
22,9 
30-44 ans
21,6 
16,9 
15-29 ans
16,0 
23,4 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Médias

modifier

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la télévision numérique terrestre française (TNT). Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo Nord-Pas-de-Calais.

Depuis le , la radio associative du bassin minier et de l'Artois Radio Plus émet depuis son site qui se trouve à Douvrin sur la fréquence 104,3 FM Radio Plus (Pas-de-Calais) et également en dab+ (Radio numérique terrestre) depuis septembre 2018[58].

Économie

modifier

Entreprises et commerces

modifier

La ville abrite l'usine de fabrication de moteurs automobiles de la société Française de mécanique (filiale de Stellantis), et le parc des industries Artois-Flandres. Le site de Douvrin accueille une nouvelle usine de production de batteries de voitures électriques qui est inaugurée le 30 mai 2023[59]

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • L’église du Sacré-Cœur ou Saint-Denis date du XVe siècle. Elle est détruite à deux reprises, en 1878 et durant la Première Guerre mondiale et reconstruite en 1920. Certains éléments patrimoniaux de l'église sont classés ou inscrits au titre d'objet aux monuments historiques :
    • le tableau (triptyque) classé depuis le [60] ;
    • les verrières du mur sud de la nef inscrites depuis le [61] ;
    • l'ensemble de dix-huit verrières inscrit depuis le [62] ;
    • les verrières de l'avant-chœur inscrites depuis le [63] ;
    • la chaire à prêcher inscrite depuis le [64] ;
    • le calice inscrit depuis le [65] ;
    • les verrières du mur nord de la nef inscrites depuis le [66].
  • Le monument aux morts, érigé en 1927, commémore les victimes des guerres de 1870-1871, 1914-1918 et 1940-1945. Un premier monument de 1907 est détruit durant la Première Guerre mondiale[67].
  • Le jardin de la Paix.
  • L'ancienne gare de Douvrin sur la ligne Lens Sainte-Élisabeth - Violaines, desservi jusqu'en 1959 par le petit train Lens - Violaines[68].

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Douvrin Blason
D'or au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'argent[69].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Armes de la famille De Douvrin-Canteleu.

Adopté par la municipalité en mai 1960.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[70] :

  • H. Fanien, Histoire de Douvrin d'après les recherches historiques sur Douvrin, Paris, Le livre d'histoire,

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Région très urbanisée pauvre en milieux naturels
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - flot de Wingles amont (E3010900 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ancien canal d'Aire à la Bassée (E3500602) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Douvrin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310013760 - terril et marais de Wingles », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013759 - Basse Vallée de la Deûle entre Wingles et Emmerin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Douvrin ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  22. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 68 Article Douvrend.
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2. p. 938.
  24. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  25. François de Beaurepaire, op. cit.
  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  27. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 284 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
  28. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. p. 151 - 152.
  29. Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2. p. 938.
  30. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 808, lire en ligne.
  31. Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273,‎ , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
  32. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
  33. a b c d et e Robin des Bois/ASN (Janvier 2009) rapport LES PHOSPHOGYPSES Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée -- 164/216 https://www.asn.fr/content/download/55146/file/RNTR_P2_CH5_et_CH6_les_phosphogypses.pdf
  34. Françoise Moncheaux, « À Douvrin, Jean-Michel Dupont profite de la cérémonie des vœux pour annoncer sa candidature », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Notice COURCEL Julien , version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 4 novembre 2010
  36. « Georges Gleizes, maire de Douvrin de 1958 à 1981, n'est plus : Georges Gleizes est décédé à 94 ans, mardi, à Ambleteuse où il vivait depuis de nombreuses années. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. [1]
  38. « Décès de Joseph Pasquier, les Douvrinois perdent leur ancien maire : Jeudi soir Joseph Pasquier, ancien maire de Douvrin s’est éteint chez lui rue Cauwet à l’âge de 82 ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Vincent Pasquier, « Le bilan des maires – Douvrin : l'éloge du "bien vivre" », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  40. Édouard Wayolle, « En rangs serrés, la majorité choisit Claudia Guilbert pour succéder à Serge Gorillot : Claudia Guilbert a été élue maire hier soir par le conseil municipal. L'ancienne première adjointe de Serge Gorillot, emporté par une maladie le 24 mars, a recueilli les 23 voix de la majorité et devient la première femme à occuper ce poste à Douvrin. », sur lens.maville.com, Nord Éclair, .
  41. « Douvrin : Claudia Guilbert, maire, démissionne : La nouvelle est tombée hier lors du conseil municipal. Claudia Guilbert, maire de Douvrin, démissionne. Une information confirmée par la sous-préfecture de Béthune, qui a reçu une lettre de l'édile « tout récemment ». », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Douvrin: Jean-Michel Dupont réélu, nomme 8 adjoints et 3 conseillers délégués », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  44. Edouard Wayolle, « Douvrin: pôle enfance, friche de la piscine... le point sur les projets du maire : Maire depuis 2010 après le décès de Serge Gorillot et la démission de Claudia Guilbert, Jean-Michel Dupont a été réélu en mars grâce à 25 petites voix d’avance sur son ancienne adjointe Corinne Harel. Un bail de six ans au cours duquel il devrait y avoir un peu d’action après un mandat passé essentiellement à redresser la barre financière », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Douvrin : Jean-Michel Dupont confirmé à son poste de maire : Enfin la commune de Douvrin va pouvoir aborder cette nouvelle année 2015 avec davantage de sérénité. « La demande d’annulation des élections municipales a été rejetée par le conseil d’État », indique en effet le maire, Jean-Michel Dupont », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Françoise Moncheaux, « Douvrin : Jean-Michel Dupont élu pour un 3e mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. La Voix du Nord, « Douvrin: au conseil municipal des jeunes, cinq projets programmés par six élus : En 2005, Serge Gorillot, alors adjoint au maire, a créé un conseil municipal jeunes en précisant qu’il serait renouvelé tous les deux à trois ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Association de coopération Douvrin-Gombe », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
  49. « https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b/20160036/811 »
  50. « Établissements scolaires de Douvrin », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
  51. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  52. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Douvrin (62276) », (consulté le ).
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  58. Radioplus.fr - Site officiel.
  59. Une première gigafactory française de batteries pour l’automobile ouvre dans le Pas-de-Calais
  60. « le tableau (triptyque) PM62000584 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  61. « les verrières du mur sud de la nef PM62007825 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  62. « les verrières du mur sud de la nef PM62007821 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  63. « les verrières du mur sud de la nef PM62007823 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  64. « la chaire à prêcher PM62007501 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  65. « la chaire à prêcher PM62007502 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  66. « la chaire à prêcher PM62007824 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  67. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  68. [2]
  69. « 62276 », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  70. « La commune de Douvrin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).