Du dandysme et de George Brummell

essai de Jules Barbey d'Aurevilly

Du dandysme et de George Brummel est une œuvre de Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889). Elle a été publiée en 1845 et retrace la vie du Beau Brummell (1778-1840). Dans cet écrit, Jules Barbey d'Aurevilly défend l'éclat et la grâce du dandysme.

Historique modifier

Publié pour la première fois en 1845, ce livre est à la fois une biographie et un essai philosophique. Barbey définit, avant Baudelaire, le dandysme. Mêlant références historiques et détails anecdotiques, il brosse le portrait d'un homme qui soumit à son goût, pendant vingt ans, la high class londonienne. Brummell, arbitre suprême de l'élégance, fut admiré tant par le futur roi George IV que par le poète Lord Byron. Jusqu'au jour où, criblé de dettes, il dut s'exiler en France. Loin de sa cour, Brummell connut vite la déchéance. Ruiné, malade, il séjourna en prison, puis à l'hospice où il mourut dément. L'ouvrage est dédié à César Daly, ami de Barbey d'Aurevilly[1]. En 1874, Barbey retourne à ces idées en forme littéraire dans la nouvelle « La vengeance d’une femme », ou une prostituée mal habillée est néanmoins intimidante et puissante, prouvant que c’est l’attitude, et non un style particulier, qui fait la mode[2].

Éditions modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

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  1. d'Aurevilly 1997, p. 23
  2. (de) Naomi Lubrich, “Mord und Mode. Jules Barbey d'Aurevilly, Herbert Spencer und tragbare Trophäen”, in: Romanische Zeitschrift für Literaturgeschichte/Cahiers d’Histoire des Littératures Romanes, 38:3/4, , p. 293–318