Elías Tormo

Fonctions
Procurateur aux Cortes franquistes; 3e législature des Cortes franquistes (d)
13 mai 1949 - 5 avril 1952
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts
24 février 1930 - 18 février 1931
Jacobo Stuart Fitz-James y Falcó Alba José Gascón y Marín (d)
Membre de l'Assemblée nationale consultative
10 octobre 1927 - 15 février 1930
Député aux Cortes; District électoral d'Albaida (d)
1903-1905
Sénateur
Professeur titulaire (en)
Naissance	23 juin 1869; Albaida
Décès	21 décembre 1957 (à 88 ans); Madrid
Nationalité	espagnole
Domicile	Bâtiment de la Compagnie royale asturienne des Mines (d) (1899-1957)
Formation	Université de Salamanque
Activités	Critique littéraire, critique d'art, juriste, homme politique, historien, archéologue, historien de l’art
Enfant	Juan Tormo Cervino (d)
A travaillé pour	Université centrale de Madrid
Parti politique	Parti libéral-conservateur
Membre de	Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand (1912-1957); Académie royale d’histoire (1919-1957)
Distinctions	Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique‎ (1920); Grand officier de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée (1941)

Elías Tormo y Monzó^{[N 1]} (né à Albaida le 23 juin 1869 et mort à Madrid le 21 décembre 1957 (à 88 ans)) est un critique littéraire, critique d'art, juriste, historien, archéologue et homme politique espagnol. Il est ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts dans le gouvernement de Dámaso Berenguer.

Biographie

Titulaire d'un doctorat en Droit (à Valence) et en philosophie (à Madrid), il est professeur de Droit Naturel à l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, de Théorie littéraire à l'Université de Salamanque et d'Histoire de l'art à l'Université centrale de Madrid^[2], de laquelle il devient le recteur^[1].

Il écrit de nombreux et importants ouvrages et fonde, avec Manuel Gómez-Moreno, la revue Archivo Español de Arte y Arqueología, de laquelle il est directeur^[1].

Membre du Parti conservateur, il est élu député pour le district électoral d'Albaida (province de Valence) en 1903^[3], et y est sénateur à partir de 1905^[4].

Pendant la dictature de Primo de Rivera, il est de nouveau élu député en 1927 et est membre de l'Assemblée nationale constitutive (es). Entre le 24 février 1930 et le 18 février 1931, il devient ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts du 24 février 1930 au 18 février 1931 dans le gouvernement de Dámaso Berenguer^[5].

Son travail au sein du Patronat est reconnu, et il en devient vice-président, avant de refuser le poste de président, ayant au préalable été élu ministre de l'Instruction publique^[1].

Il se concentre alors sur l'acquisition et la restauration des œuvres d'art. Il présente au Sénat un projet de création d'un corps de restaurateur par province^[1]. Il crée en 1930 le Conseil de la Bibliothèque nationale, un organe qui a élu Miguel Artiguas comme directeur de la Bibliothèque nationale d'Espagne.

Pendant la dictature du général Franco il est élu procureur dans les Cours franquistes en 1949 en représentation de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando^[6].

Académicien de l'Académie royale d'histoire^[1], il publie de nombreux ouvrages sur les thèmes de l'art et de l'archéologie.

Prix et reconnaissance

Ordre d'Isabelle la Catholique (1920)
Ordre de Sant'Iago de l'Épée (1941)^[7]

Œuvre

Treinta y tres retratos en las Descalzas Reales^{[B 1]}
En las Descalzas Reales de Madrid, los tapices^{[B 2]}
Las iglesias del antiguo Madrid^{[B 3]}
Mis confesiones filosóficas^{[B 4]}
Aranjuez^{[B 5]}
Las tablas de las iglesias de Játiva^{[B 6]}

Notes et références

Notes bibliographiques

↑ (es) Elías Tormo y Monzó, Treinta y tres retratos en las Descalzas Reales, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1944 (ISBN 978-84-00-02346-1)
↑ (es) Elías Tormo y Monzó, En las Descalzas Reales de Madrid, los tapices, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1945 (ISBN 978-84-00-02345-4)
↑ (es) Elías Tormo y Monzó, Las iglesias del antiguo Madrid, Instituto de España, 266 p. (ISBN 978-84-85559-01-5)
↑ (es) Elías Tormo y Monzó, Mis confesiones filosóficas, Espasa Libros (ISBN 978-84-239-5529-9)
↑ (es) Elías Tormo y Monzó, Aranjuez, Doce Calles, 1995, 90 p. (ISBN 978-84-87111-60-0)
↑ (es) Elías Tormo y Monzó (dir.), Las tablas de las iglesias de Játiva : un museo de primitivos, Ulleye, 2007, 268 p. (ISBN 978-84-935497-1-8)

Notes

↑ On trouve parfois son deuxième nom de famille sous la forme « Monzón ».

Références

↑ ^{a b c d e et f} (es) A. P. (Musée du Prado), « Biographie d'Elías Tormo », sur museodelprado.es/enciclopedia (consulté le 12 février 2014)
↑ Il s'agit du tout premier poste de professeur d'Histoire de l'art ouvert en Espagne, en 1903^[1].
↑ (es) « Tormó Monzó, Elías. 43. Elecciones 30.4.1903 », sur Congreso de los Diputados.
↑ (es) « Fiche au Sénat espagnol », sur senado.es (consulté le 31 août 2013)
↑ (es) « Ministros y miembros de organismos de gobierno. Regencias, Juntas de Gobierno, etc (1808-2000) », sur Centro de Ciencias Humanas y Sociales (CCHS) del CSIC.
↑ (es) « Tormó Monzó, Elías. 59. Elecciones 13.5.1949 », sur Congreso de los Diputados.
↑ (es) Francisco Trulén Gálvez, « La orden militar de Santiago en Portugal », Cuadernos de Ayala, Madrid, Federación española de Genealogía y Heráldica y Ciencias Históricas,‎ 2013, p. 9-17 (ISSN 1576-2068, lire en ligne).

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[9] (es) Elías Tormo y Monzó, Treinta y tres retratos en las Descalzas Reales, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1944 (ISBN 978-84-00-02346-1)

[10] (es) Elías Tormo y Monzó, En las Descalzas Reales de Madrid, los tapices, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1945 (ISBN 978-84-00-02345-4)

[11] (es) Elías Tormo y Monzó, Las iglesias del antiguo Madrid, Instituto de España, 266 p. (ISBN 978-84-85559-01-5)

[12] (es) Elías Tormo y Monzó, Mis confesiones filosóficas, Espasa Libros (ISBN 978-84-239-5529-9)

[13] (es) Elías Tormo y Monzó, Aranjuez, Doce Calles, 1995, 90 p. (ISBN 978-84-87111-60-0)

[14] (es) Elías Tormo y Monzó (dir.), Las tablas de las iglesias de Játiva : un museo de primitivos, Ulleye, 2007, 268 p. (ISBN 978-84-935497-1-8)

[1] On trouve parfois son deuxième nom de famille sous la forme « Monzón ».

[enciclopediaprado-2] {a b c d e et f} (es) A. P. (Musée du Prado), « Biographie d'Elías Tormo », sur museodelprado.es/enciclopedia (consulté le 12 février 2014)

[3] Il s'agit du tout premier poste de professeur d'Histoire de l'art ouvert en Espagne, en 1903^[1].

[4] (es) « Tormó Monzó, Elías. 43. Elecciones 30.4.1903 », sur Congreso de los Diputados.

[5] (es) « Fiche au Sénat espagnol », sur senado.es (consulté le 31 août 2013)

[cchs-6] (es) « Ministros y miembros de organismos de gobierno. Regencias, Juntas de Gobierno, etc (1808-2000) », sur Centro de Ciencias Humanas y Sociales (CCHS) del CSIC.

[7] (es) « Tormó Monzó, Elías. 59. Elecciones 13.5.1949 », sur Congreso de los Diputados.

[8] (es) Francisco Trulén Gálvez, « La orden militar de Santiago en Portugal », Cuadernos de Ayala, Madrid, Federación española de Genealogía y Heráldica y Ciencias Históricas,‎ 2013, p. 9-17 (ISSN 1576-2068, lire en ligne).

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Naissance	23 juin 1869 Albaida
Décès	21 décembre 1957 (à 88 ans) Madrid
Nationalité	espagnole
Domicile	Bâtiment de la Compagnie royale asturienne des Mines (d) (1899-1957)
Formation	Université de Salamanque
Activités	Critique littéraire, critique d'art, juriste, homme politique, historien, archéologue, historien de l’art
Enfant	Juan Tormo Cervino (d)