Emmanuel Bocher

auteur, éditeur, peintre, militaire
Emmanuel Bocher
Emmanuel Bocher en uniforme de l'Armée française photographié par Édouard Delessert, Paris, BnF.
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Bocher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
René Paul Emmanuel Bocher
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Lieu de travail
Père
Distinction
Vue de la sépulture.

Emmanuel Bocher né à Paris le et mort dans la même ville le [1] est un officier subalterne, historien de l'art, éditeur et peintre français.

Biographie modifier

Emmanuel Bocher est le fils de l'homme politique Édouard Bocher et d'Aline de Laborde. Marié à Marie Pajol, fille du général Charles Pierre Victor Pajol, il est le beau-père du baron Armand Moreau de La Rochette et de Charles Baudon de Mony.

Saint-cyrien et militaire de carrière, il est capitaine d'état-major sous le Second Empire et est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1869[2].

Il est un ami de Sarah Bernhardt, qui le cite dans son autobiographie Ma double vie, relatant un épisode de la guerre franco-allemande de 1870 lorsqu'un soldat allemand se met à lui parler[3].

Il est élève du peintre Édouard Detaille et expose pour la première fois au Salon de 1873 où il envoie une aquarelle titrée Intérieur d'atelier[4].

Spécialisé dans l'étude de la gravure, Emmanuel Bocher est surtout connu pour avoir participé à l'édition de l’œuvre complète de Paul Gavarni en 1873[5].

Il meurt à son domicile dans le 7e arrondissement de Paris le .

Œuvres modifier

Ouvrage modifier

  • L’œuvre de Gavarni. Lithographies originales et essais d'eau-forte et de procédés nouveaux : catalogue raisonné, avec Marie-Joseph-François Mahérault, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1873 (en ligne sur archive.org).
  • Les gravures françaises du XVIIIe siècle, ou Catalogue raisonné des estampes, pièces en couleur, au bistre et au lavis, de 1700 à 1800, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1876 (en ligne sur Gallica).

Édition modifier

  • Oraison funèbre du Grand Condé, 1879.
  • J.-B. P. de Molière [P. Corneille, Quinault et Lulli]. Psyché, tragédie-ballet… publiée sous la direction de M. Ém. Boche, 1880.
  • La Suite des Œuvres poétiques de Vatel, reproduite en fac-similé d'après le manuscrit original par les soins de la Société des bibliophiles françois, [éditée par Emmanuel Bocher et François-Gustave-Adolphe Guyot de Villeneuve], 1881.

Salons modifier

  • Salon[note 1] de 1873 : Intérieur d'atelier, aquarelle[4].
  • Salon de 1879 : Porte de Fontarabie (Espagne), aquarelle[6].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le Salon de Peinture et de Sculpture, abrégé dans le langage courant par « Salon », devient en 1880 le Salon des artistes français.

Références modifier

  1. Acte de décès no 1838, registre de décès du 7e arrondissement de Paris pour l'année 1919.
  2. « René-Paul-Emmanuel BOCHER », sur Base Léonore de la Légion d'honneur (consulté le ).
  3. Sarah Bernhardt, Ma double vie, Paris, E. Fasquelle, , 578 p. (lire en ligne), p. 252 : « Je crois que je peux vous donner des nouvelles d'un de vos amis. -— Son nom ? -— Emmanuel Bocher […] Mais je croyais qu'il avait été relâché ? -— Quelques uns de ceux pris avec lui, parce qu'ils ont donné leur parole de ne plus porter les armes contre nous ; mais, lui, a refusé de donner sa parole -— Ah ! Le brave soldat ! m'écriai-je malgré moi. »
  4. a et b Janson, H. W. (Horst Woldemar), 1913-1982., Société des amis des arts., Société des artistes français. Salon (1881 : Paris, France) et Salon (Exhibition : Paris, France), Catalogues of the Paris Salon, 1673 to 1881, Garland Publishing, (ISBN 0-8240-1825-7 et 9780824018252, OCLC 192108760, lire en ligne), Volume de l'année 1873, catégorie peinture, dessins, etc. p. 23.
  5. J. Armelhault et E. Bocher, L'œuvre de Gavarni : lithographies originales et essais d'eau-forte et de procédés nouveaux : catalogue raisonné, Paris, (lire en ligne).
  6. « Salon de 1879 », sur Base de données des Salons réalisée par le musée d'Orsay (consulté le ).

Liens externes modifier