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Emmanuel Le Ray

architecte français
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Emmanuel Le Ray
Fonction
Architecte municipal (d)
-
Jean-Baptiste Martenot
Yves Lemoine (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Rennes
Nom de naissance
Emmanuel René Le Ray
Nationalité
Formation
Activités
Architecte (à partir de ), architecte municipal ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Louis Auguste Le Ray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie Le Ray (d)
Louise Le Ray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Charles Oberthür (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Personnes liées
Yves Lemoine (d), Isidore Odorico (père) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Œuvres principales

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Emmanuel Le Ray, né le à Rennes, mort dans la même ville le , est un architecte français.

Biographie modifier

Emmanuel Le Ray naît à Rennes au 3 quai de Nemours[1],[2]. Il est le onzième enfant de Louis Auguste Le Ray, architecte et Céline Alexandrine Le Harivel[1]. Les Le Ray sont alliés à d'autres familles rennaises notables : l'aînée des enfants, Louise Le Ray, épouse Charles Oberthür en 1870 et Marie Le Ray, troisième fille du couple, épouse l'architecte Frédéric Auguste Jobbé-Duval[3].

Bachelier ès-lettres en 1879 au lycée de Rennes, il entre à l'École des beaux-arts de Paris, spécialité architecture, dont il sort diplômé en 1890[3]. De retour à Rennes, il ouvre son cabinet d'architecte quai Lamennais (ancien quai de Nemours). Le 1er décembre 1894, il succède à Jean-Baptiste Martenot comme architecte de la ville de Rennes, poste qu'il occupera jusqu'au 1er juin 1932, notamment sous les mandats du maire Jean Janvier (1908-1923).

On doit à ce précurseur de la dalle de ciment armé en Bretagne de nombreux édifices publics et privés tels que l'École de médecine et de pharmacie, l'achèvement du palais du Commerce (actuelle poste centrale de la ville), la salle de la Cité, la piscine Saint-Georges, le Panthéon rennais de la mairie de Rennes, le Monument aux morts du boulevard de la Liberté, l'actuel Lycée Robidou, la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le groupe scolaire Liberté, la grille d'entrée du parc du Thabor (rue de Paris), les halles centrales du boulevard de la Liberté, l'immeuble des Galeries Lafayette, etc.[2]

Il est professeur à l'École régionale d'architecture de Rennes durant vingt neuf années. Parmi ses élèves figurent l'architecte Alexandre Miniac et le peintre Jean-Julien Lemordant.

Il meurt le 28 novembre 1936 à son domicile à Rennes, au 11 rue de Viarmes[4].

Œuvres modifier

Commandes publiques modifier

Édifices administratifs modifier

  • Hôtel de Ville de Rennes
  • Cheminée et miroir du petit salon.
    Cheminée et miroir du petit salon.
  • Blason de la ville dans le petit salon. Les dates qui y sont portées indiquent la date de construction du bâtiment (1730) et la date de la rénovation entreprise par Emmanuel Le Ray (1912).
    Blason de la ville dans le petit salon. Les dates qui y sont portées indiquent la date de construction du bâtiment (1730) et la date de la rénovation entreprise par Emmanuel Le Ray (1912).

Édifices commerciaux modifier

  • Halles centrales, boulevard de la Liberté (1913-1926)[6],[7]
  • Palais du Commerce et hôtel des Postes, place de la République (achèvement) (1910-1930)[8],[9]
  • Abattoir municipal, rue de la Mabilais (réaménagement) (1912-1923)[Note 1]
  • Édifices commerciaux rennais
  • Les Halles centrales.
    Les Halles centrales.
  • Le Palais du Commerce.
    Le Palais du Commerce.
  • L'Annexe de l'abattoir municipal.
    L'Annexe de l'abattoir municipal.

Édifices pour l'éducation modifier

  • Crèche Alain Bouchard, rue Alain-Bouchard (1925-1927)[10],[11]
  • Groupe scolaire de la Liberté, boulevard de la Liberté (1909-1912)[12],[13]
  • École primaire supérieure de jeunes filles (aujourd'hui lycée Jean Macé), rue Jean-Macé (1912-1920)[14],[15]
  • École primaire de la Duchesse-Anne et cercle Paul-Bert, rue de Paris (1909)[16],[17]
  • École pratique d'industrie, détruite par un incendie en 1898 (1900-1904)[18],[19]
  • École de médecine et de pharmacie, angle de la rue Dupont-des-Loges et du boulevard Laënnec (1894-1921)[20],[21]
  • Maison du Peuple, rue Saint-Louis, rue d’Échange (1919-1924)[22],[23]
  • Maison de la Consommation et de l'Environnement, 48 Boulevard Magenta[24]
  • Édifices rennais pour l'éducation
  • École de médecine de Rennes.
    École de médecine de Rennes.
  • Maison du Peuple.
    Maison du Peuple.

Édifices sportifs modifier

  • Édifices sportifs rennais
  • Piscine Saint-Georges.
    Piscine Saint-Georges.
  • Piscine Saint-Georges.
    Piscine Saint-Georges.

Édifices à usage d'habitation modifier

  • Cité jardin, dite Foyer-Rennais, rue Charles-Bougot, rue de la Paix, rue Ange-Blaise, (1928-1933)[32]

Édifices religieux modifier

Commandes privées modifier

  • Hôtels particuliers, passage du Couédic (1891)[35],[36]
  • Immeuble Delalande, 13 rue de Châteaudun (1895)[37],[36]
  • Hôtel de l'entrepreneur Poivrel, angle du boulevard Voltaire et de la rue Malakoff (1900)[38],[39]
  • Maison Le Normand, 3 rue de Vitré (aujourd'hui 3 et 5 rue Anatole Le Braz) (1900)[40],[41]
  • Hôtel Albert, 16 rue de Lorient (1901)[42],[43]
  • Hôtel Le Ray, 11 rue de Viarmes (1902)[44],[45],[46]
  • Maison Delalande, 27 boulevard de la Duchesse Anne (1902)[47],[48]
  • Hôtel Charles Oberthür Page d'aide sur l'homonymie fils, 34 rue Armand Barbès (1904)[49],[50]
  • Les Magasins modernes, rue Le Bastard (1923)[51],[52]
  • Édifices privés à Rennes
  • Ouest-Garage.
    Ouest-Garage.
  • Les Magasins modernes.
    Les Magasins modernes.

Élèves modifier

Distinctions et hommages modifier

Officier de l'Instruction publique, Emmanuel Le Ray est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du [54].

Un mail porte son nom à Rennes depuis 2000[55].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. ↑ Immeuble détruit, remplacé actuellement par l'immeuble Le Mabilay, (ancien immeuble France Télécom), rénové de 2010 à 2013

Références modifier

  1. ↑ a et b Registre des naissances (1859), Archives municipales de Rennes, cote 2E67, p. 162. Acte du 17 novembre 1859.
  2. ↑ a et b « Sur les traces d'Emmanuel Le Ray - Rennes », Ouest-France, .
  3. ↑ a et b Laurent 2000, p. 9.
  4. ↑ Ouest-Éclair, 30 novembre 1936, consultable sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6607275/f6.image et 2 décembre 1936 (obsèques), consultable sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660729x/f8.image
  5. ↑ Laurent 2000, p. 108-111, 134-137.
  6. ↑ Laurent 2000, p. 112-115.
  7. ↑ Notice no IA35022468, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  8. ↑ Laurent 2000, p. 116-119.
  9. ↑ Notice no IA35027725, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  10. ↑ Laurent 2000, p. 69-73.
  11. ↑ Notice no IA35024790, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  12. ↑ Laurent 2000, p. 75-79.
  13. ↑ Notice no IA35022876, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  14. ↑ Laurent 2000, p. 80-82.
  15. ↑ Notice no IA35023146, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  16. ↑ Laurent 2000, p. 83-84.
  17. ↑ Notice no IA35022360, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  18. ↑ Laurent 2000, p. 86-89.
  19. ↑ Notice no IA35022903, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  20. ↑ Laurent 2000, p. 90-95.
  21. ↑ Notice no IA35022883, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  22. ↑ Laurent 2000, p. 126-131.
  23. ↑ Notice no IA35022662, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  24. ↑ consultable sur http://metropole.rennes.fr/actualites/les-themes/vie-sociale/la-maison-de-la-conso-pousse-ses-murs/
  25. ↑ Laurent 2000, p. 33-47, 96-99.
  26. ↑ a et b Notice no IA35022392, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  27. ↑ Laurent 2000, p. 122-125.
  28. ↑ Laurent 2000, p. 100-103.
  29. ↑ Notice no IA35027186, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  30. ↑ Laurent 2000, p. 104-107.
  31. ↑ Notice no IA35024295, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  32. ↑ Cité jardin, dite Foyer-Rennais, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  33. ↑ Laurent 2000, p. 120-121.
  34. ↑ Notice no IA35023658, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  35. ↑ Laurent 2000, p. 50.
  36. ↑ a et b Notice no IA35022329, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  37. ↑ Laurent 2000, p. 52.
  38. ↑ Laurent 2000, p. 53.
  39. ↑ Notice no IA35023967, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  40. ↑ Laurent 2000, p. 54.
  41. ↑ Notice no IA35025396, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  42. ↑ Laurent 2000, p. 55.
  43. ↑ Notice no IA35024460, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  44. ↑ Laurent 2000, p. 56.
  45. ↑ Notice no IA35022287, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  46. ↑ Veillard 2004, p. 272.
  47. ↑ Laurent 2000, p. 57.
  48. ↑ Notice no IA35022546, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  49. ↑ Laurent 2000, p. 58-59.
  50. ↑ Notice no IA35025537, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  51. ↑ Laurent 2000, p. 59.
  52. ↑ Notice no IA35026491, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  53. ↑ AGORHA dossier scolaire de Georges Rual
  54. ↑ « Cote 19800035/325/43756 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  55. ↑ Délibération du conseil municipal de Rennes du [réf. incomplète].

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