Emmanuel Temple

personnalité politique française

Emmanuel Temple, dit Temple-Boyer, est un homme politique français, né le à Montpellier (Hérault) et mort le dans sa ville natale.

Emmanuel Temple
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Aveyron
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RI (1946-1955)
IPAS (1956-1958)

(5 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 26 avril 1936
Circonscription Aveyron
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique FRF
Prédécesseur Émile Borel
Successeur Circonscription supprimée
Ministre de la Justice

(1 mois et 3 jours)
Gouvernement Mendès France
Prédécesseur Jean-Michel Guérin de Beaumont
Successeur Robert Schuman
Ministre de la Défense nationale et des Forces armées

(5 mois et 6 jours)
Gouvernement Mendès France
Prédécesseur Pierre Kœnig
Successeur Jacques Chevalier
Ministre des Anciens Combattants et des Victimes

(2 mois et 15 jours)
Gouvernement Mendès France
Prédécesseur André Mutter
Successeur Jean Masson

(1 an, 4 mois et 28 jours)
Gouvernement Pleven II
Faure I
Pinay
Pinay
Prédécesseur Louis Jacquinot
Successeur Henry Bergasse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Montpellier
Nationalité Française
Enfants Frédéric Jacques Temple
Résidence Aveyron

Biographie

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Aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il exerce la profession d’avocat au barreau de Montpellier. Radical, il est élu député de l’Aveyron à la chambre des députés en 1936, il siège au groupe de la fédération républicaine.

Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[1].

Pendant la guerre, il appartient au Conseil national, organe consultatif du régime de Vichy. Il exerce les fonctions de préfet d’Alger et de gouverneur général de l’Algérie. Il participe à la campagne d'Italie et au débarquement de Provence. À la Libération, il est réélu député en 1946 mais cette fois-ci au titre des Républicains indépendants. Il préside le groupe parlementaire de ce parti à l'Assemblée nationale.

Il est réélu député CNI en 1956 mais échoue lors d’élections ultérieures.

Il est le père de Frédéric Jacques Temple.

Au début des années 1930, il est président du club professionnel de football de Montpellier[réf. souhaitée].

Il est inhumé au cimetière Saint-Lazare de Montpellier.

Fonctions gouvernementales

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  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement René Pleven (2) (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Edgar Faure (1) (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Antoine Pinay (du au )
  • Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Défense nationale et des Forces armées (par Intérim) du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Défense nationale et des Forces armées du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
  • Ministre de la Justice du gouvernement Pierre Mendès France (du au )

Comme ministre de la Défense, il est appelé, le , à mettre six bataillons à disposition pour mater l’insurrection en Algérie et propose en vain au conseil des ministres qui se réunit le , « d’entreprendre la construction de deux sous-marins à moteur nucléaire »[2].

Décoration

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Notes et références

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  1. « Emmanuel, Jacques, Marie Temple - Biographies », sur assemblee-nationale.fr.
  2. Georgette Elgey, La République des tourments, Paris, Fayard, 1992, p. 257 et 303.
  3. Art. 11 du décret n°53-829 du 14 septembre 1953 portant institution d'un ordre du Mérite combattant, (lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • « Emmanuel Temple », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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