Etam Groupe

groupe familial français de prêt-à-porter

Etam, stylisé en « EtamGroupe », est une entreprise familiale française de prêt-à-porter créée dans la première moitié du XXe siècle et cotée à la bourse de Paris de 1997 à 2017. Juridiquement, le groupe a la forme d'une société en commandite par actions (SCA).

Etam Groupe
logo de Etam Groupe
Logotype du groupe Etam.
illustration de Etam Groupe
Magasin Etam, rue Dupin à Paris.

Création 1916
Dates clés 2019 : rachat de la marque française Ysé
Fondateurs Max Lindemann
Personnages clés Laurent Milchior, dirigeant (cogérant)

Pierre Milchior, dirigeant (cogérant)

Forme juridique Société en commandite par actions
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Laurent Milchior (cogérant)
Pierre Milchior (cogérant, PCA)
Marie-Claire Tarica (cogérant)
Actionnaires Drapeau de la France Familles Milchior-Tarica (80,3 %)[1]
Activité Industrie textile
Produits Prêt-à-porter et lingerie
Filiales Etam, Maison Cent Vingt-Trois, Undiz[2],
Effectif 6 178 collaborateurs monde (données groupe 2019)
SIREN 308 382 035
Site web www.etam-groupe.com

Chiffre d'affaires 938 M€ (en 2018 données du groupe)
Résultat net 124 076 600 € (2017) niveau holding[3]

Historiquement, le groupe est issu de la fusion en 1958 de Etam, entreprise fondée en 1916 en Allemagne par Max Lindemann[4], distribuant des bas et de la lingerie féminine, et de Setamil, fabricant d'étamine fondé par Martin Milchior en 1925. En 1963, le nom de Etam est retenu par les associés comme nom du groupe, car il évoque leurs piliers de réussite respectifs : les boutiques Etam d'une part et l'étamine Setamil d'autre part. Grâce à ses marques (Etam, Undiz, et Maison Cent Vingt-Trois, anciennement « 1-2-3 »), le groupe est parvenu à s'implanter dans plus de 55 pays.

En 2010, le principal actionnaire est la famille fondatrice à hauteur de 68,5 % des parts, réparties entre la famille de Pierre Milchior (53,5 %) et la famille Marie-Claire Tarica, sœur de Pierre Milchior, (15 %), les 31,5 % restants étant détenus par divers actionnaires[5] dont Georges Lindemann[6].

Les gérants d'Etam Groupe sont Pierre Milchior, son fils Laurent Milchior et Marie-Claire Tarica.

Fin 2015, le groupe compte 4 098 points de vente (748 en France, 262 en Europe, 2 877 en Chine et 276 franchises) et 3 sites internet pour chacune des marques[7]. En Europe, Etam Lingerie possède plus de 600 points de vente[8].

L'ensemble des actifs professionnels de la famille est estimé en 2018 par Challenges à 270 millions d'euros[9].

Historique

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Strumpfhaus Etam, les origines allemandes de l'enseigne

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En septembre 1916, Max Lindemann, jusque-là dirigeant de la fabrique de bas Strumpfhaus Meyer à Chemnitz, fonde sa propre entreprise, Strumpfhaus Etam, dont l'objet est de fabriquer et distribuer des bas synthétiques fins et résistants et de la lingerie féminine avec de la toile d'étamine, matériau, qui lui inspire le nom de sa marque, Etam. La large gamme de produits s'adresse aux femmes actives, ces dernières ayant été appelées à remplacer dans le monde du travail, les hommes partis au front pendant la première guerre mondiale. Il ouvre son premier magasin en Allemagne, à Berlin, Friedrichstraße n° 176 à l'angle de la Jägerstraße - la première boutique Etam.

En 1924, Max Lindemann introduit sur le marché des bas indémaillables[8]. Cette innovation porte la réputation d'Etam au-delà des frontières de l'Allemagne. Plutôt que de risquer de dilapider sa fortune en agissant seul sur les marchés étrangers, May Lindemann met en place des partenariats locaux chargés de développer Etam par franchise. Au début des Années folles, sans investissements excessifs, Lindemann ouvre des boutiques Etam en Argentine, en Belgique et en Hollande. En 1923 Etam ouvre sa première boutique à Londres, sur Oxford Street[10]. En 1928, Etam ouvre sa première boutique à Paris au 376, rue Saint-Honoré[11],[12].

En 1937 les boutiques Etam eurent à souffrir de la politique d'éviction des Juifs imposée par les nazis, ce qui conduisit à la liquidation de l'entreprise en Allemagne durant l'année 1938[13],[14]. Max Lindemann a pu transférer le siège de son entreprise en France.

Setamil, les origines françaises de l'enseigne

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Parallèlement, Martin Milchior ouvre en Belgique en 1925 puis en France en 1929 un réseau de boutiques de lingerie sous l'enseigne Setamil, puis il installe son usine à Mouvaux (devenu depuis le centre technique du groupe qui emploie 80 personnes) en France (Nord) dès 1936. Il s'associa alors avec Ignace Gluckson.

À la suite du décès de son père, Pierre Milchior devient le directeur de la société Setamil et décide en 1961[15] de se rapprocher du groupe Etam France pour mettre en place une marque forte de lingerie sous le nom Etam. Etam crée Etam Prêt-à-porter (Etam PAP) en 1963, date à laquelle Setamil fusionne avec les établissements Mayer sous la marque Etam[n 1]. Cette même année, le groupe compte déjà 49 boutiques.

En 1965, la marque crée le réassort automatique permanent.

Puis en 1968, il crée la première petite culotte avec des motifs, assortie à un soutien-gorge fantaisie[11][source insuffisante].

Internationalisation du groupe

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Etam lance dans les années 1970 la marque Tammy en Grande-Bretagne, destinée aux adolescentes, il rachète Etam UK en 1998, mais cette branche est déficitaire et finalement il cède en 2005 ses activités anglaises à Arcadia Group du milliardaire anglais Philip Green (en)[11][source insuffisante]. À cette époque il est le premier à innover en disposant les soutiens-gorge sur des cintres. Puis en 1981, il lance un nouveau concept où les produits ne sont plus disposés dans des tiroirs, mais dans des boîtes en carton.

En 1983, le groupe Etam crée la marque 1.2.3 destinée à une clientèle plus classique et haut de gamme.

En 1995, le groupe Etam s’associe à une famille chinoise pour s’implanter en Chine, où il possède jusqu'à 3400 points de vente principalement sous forme de boutiques en centres commerciaux[16]. En plusieurs années, le groupe s’est déployé sur l’ensemble du territoire chinois à travers trois enseignes Etam, Etam Week-End et Etam Sport et y réalise plus d'un tiers de son chiffre d'affaires[11],[source insuffisante]. En 2017, le groupe Etam a cédé ses activités en Chine.

Une boutique Etam Paris à Burgos, en Espagne.

Le 20 juin 1997, l'action Etam Développement est cotée à la Bourse de Paris, à un prix d’introduction de 51,83 euros.

En 1998, le groupe acquiert Etam PLC à la suite d'une OPA/OPE et ouvre un premier magasin Etam Prêt-à-porter en Italie dans un centre commercial à Bergame. La même année, Etam s'associe à Celio pour lancer la chaîne de moyennes surfaces WMK et se développe en franchise au Liban et en Arabie Saoudite.

En 2000, Etam ouvre ses premiers magasins au Japon, au Portugal, en Tunisie et à Bahreïn. Pour réagir à son image vieillissante, Etam décide d’ouvrir également les premiers magasins mixtes de grand format, comptant en moyenne 1 000 m2, devenant ainsi plus spacieux et plus clairs, rassemblant trois marques du groupe : Etam prêt-à-porter, Etam lingerie et Tammy.

Etam crée « La Cité de la Femme » rue de Rivoli à Paris en 2001, plus grand magasin de lingerie en Europe avec de plus de 4 000 m2 de surface[17].

Etam s'implante en Inde en 2006.

En 2006 Fifi Chachnil dessine de la lingerie pour la marque[8] ; l'année suivante, Lolita Lempicka dessine une collection capsule de prêt-à-porter et lingerie. Puis en 2008, la collection « Woman », en référence à Jean Paul Gaultier, a célébré le retour du mixte. Depuis 2008, Natalia Vodianova est égérie publicitaire pour Etam Lingerie, permettant d'augmenter significativement la notoriété de la marque[8] et de changer son image[18]. Elle a signé deux collections de lingerie pour la marque[19]. En 2011, la marque lance la « boite à culottes » et réalise un défilé remarqué, dans le style de celui de Victoria's Secret, avec des top modèles comme Karolina Kurkova et Angela Lindvall. Les années suivantes, Etam Lingerie conserve l'habitude de ces défilés organisés comme des spectacles, en prélude à la Fashion Week parisienne du prêt-à-porter[8],[18].

Fin 2014, Etam se diversifie en commercialisant, dans quelques dizaines de magasins, une gamme de plusieurs centaines de produits de beauté et cosmétiques[18].

En 2022, Etam inaugure ses premiers magasins au Mexique dans le cadre d'un partenariat avec le groupe Diltex.

En 2023, Etam ouvre son premier magasin aux Etats-Unis à Miami.

2017, Etam devient un groupe familial

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Une boutique Etam à Lyon en 2015.

En août 2017, Natixis et Rothschild Martin Maurel, agissant pour le compte de Finora, informent l'Autorité des marchés financiers (AMF) de la décision de procéder à la mise en œuvre d'un retrait obligatoire portant sur les actions Etam Développement non apportées à l'offre par les actionnaires minoritaires. À la clôture de l'offre publique d'achat simplifiée visant les actions Etam Développement, soit du 21 juillet au 3 août inclus, Finora détient, de concert avec les membres des familles Milchior (à 53,5 %) et Tarica (à 15 %), laissant ainsi 32,5 % des actions en bourse[20],[21].

En juillet 2019, Etam annonce avoir acquis une participation majoritaire au sein de l'entreprise Ysé, une marque française en ligne de lingerie[22]. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, mais cette opération marque la volonté d'Etam d'investir dans des marques de lingerie fortes sur le plan digital[23],[24].

Structure du groupe

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Siège SIREN C.A. Résultat Année Effectif
Etam Lingerie[25]. Clichy 478 355 753 415 M€ + 14 M€ 2017 1 128
Undiz[26]. Clichy 478 356 116 183 M€ - 8,7 M€ 2018 731
Maison 123[27]. Clichy 444 600 464 13 M€ - 12 M€ 2017 712
Etam Service[28]. Clichy 450 966 445 51 M€ +0,5 M€ 2017 191
Etam (holding)[29]. Clichy 552 015 307 33 M€ - 162 M€ 2017 nc
Nortex[30] Clichy 552 036 121 16 M€ +4 M€ 2018 nc
Elan Industries[31]. Clichy 344 825 245 4,5 M€ +0,1 M € 2018 67
Etam Prêt à Porter[32]. Clichy 357 598 866 191 M€ + 2,7 2017 707

Données économiques et financières

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Le groupe est le premier vendeur de lingerie avec 16 % de part de marché, réparti entre Etam Lingerie avec 11 % et Undiz avec 5 %[33]. Il écoule 80 millions de pièces de lingerie et de prêt-à-porter par an ; 60 millions pour l'Europe et 20 pour la Chine[33]. La fabrication se fait principalement dans le bassin méditerranéen et en Asie, seul l'atelier de prototypage reste présent dans le Nord de la France[8].

Le chiffre d'affaires du groupe est stable à 1,2 milliard d'euros pour 2014[18]. La partie lingerie est en augmentation de 15 % sur quatre ans[33]. Selon le magazine Capital, Etam Lingerie dégage une marge supérieure à 15 %, s'approchant des 20 % tandis que 1.2.3. est juste à l'équilibre[33].

Stratégie de développement

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Le développement d’Etam est tout d’abord basé sur une gamme de produits très larges, à petit prix, qui s’adresse à toutes les femmes. Pour Etam lingerie par exemple, plus de 2000 formes et couleurs sont recensées à chaque saison, de la dentelle, au coton ou tissus microfibres, des plus unis au plus colorés[34].

En 2019, Etam est signataire du Fashion Pact[35]. Cette même année, le but est d'améliorer « l'expérience shopping ». L'hexagone étant déjà « surchargé » de point de vente Etam, l'objectif pour le groupe est d'agrandir les magasins, passant alors sur des surfaces de 400 m2 au lieu d'une centaine (en moyenne)[36]. Fin de l'année suivante, Etam Lingerie, souhaitant faire preuve de transparence, reconnait que les 36 millions de pièces de lingerie vendus par an sont produites majoritairement en Chine[35].

Activités

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Une façade de boutique Undiz.
Boutique Undiz à Paris.

La société s'est développée autour de plusieurs marques :

  • Etam Prêt-à-porter et Etam Lingerie qui ciblent les 20-40 ans ;
  • Maison Cent Vingt-Trois qui cible les femmes plus mures[37] ;
  • Undiz qui propose des vêtements et lingerie fantaisies, colorés, pour les jeunes[37].

Responsabilité sociétale de l'entreprise

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Maintien des activités en Russie malgré la guerre en Ukraine

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Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, Etam maintient ses principales activités en Russie[38],[39]. Dès le début, cette situation est dénoncée par un collectif de chercheurs de l'université Yale[40].

Notes et références

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  1. S'y retrouvent les premières lettres d'ÉTAblisement Mayer et une partie du nom Setamil, une rumeur voulant que le nom soit issu de la toile étamine utilisée par Max Lindemann.

Références

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  1. Le Figaro.fr avec AFP, « Etam : la holding veut un retrait de la cote », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  2. Audrey Levy, « Etam, les dessous d'un succès français », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  3. https://www.societe.com/societe/etam-developpement-308382035.html
  4. Max Lindemann, négociant, demeurant à Chemnitz (Allemagne), résidant à Paris, avenue des Champs-Elysées, n° 82 cf BNF publication de l'acte de formation de Etam SA, au Journal Officiel d'Annonces légales du 14 juin 1928 page 2503 et s, in Archives Commerciales de la France, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12550062
  5. « Etam : les actionnaires familiaux se renforcent au capital », sur Les Échos, (consulté le )
  6. cf https://businessinsidewear.wordpress.com/2014/11/06/etam-history/
  7. « Rapport annuel - Groupe ETAM », sur www.etamdeveloppement.com (consulté le ).
  8. a b c d e et f Francine Rivaud, « Etam exhibe son lifting », Challenges, no 333,‎ , p. 55 (ISSN 0751-4417)
  9. nc, « Laurent Milchior... », Challenges,‎
  10. http://cettemaisonexistera.org/pierremilchior.php écrit dans un mauvais français mais très détaillé !
  11. a b c et d David Dauba, « Etam », émission À vos marques sur BFM Business Radio, 10 mars 2013.
  12. cf BNF publication de l'acte de formation de Etam SA, au Journal Officiel d'Annonces légales du 14 juin 1928 page 2503 et s, in Archives Commerciales de la France, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12550062
  13. cf biographie de Ida Kleemann, Dirigeante de la filiale de Würzburg (en allemand) https://www.stolpersteine-wuerzburg.de/wer_opfer_lang.php?quelle=wer_opfer.php&opferid=688
  14. liquidation listée sur https://www2.hu-berlin.de/djgb/www/find?language=en_US
  15. « Tout ce qu'il faut savoir sur la lingerie Etam », sur Marie Claire (consulté le )
  16. Kira Mitrofanoff, « « Les coûts français de production n'aident pas Etam » : (interview de Laurent Milchior, cogérant d'Etam) », Challenges, no 288,‎ , p. 24 (ISSN 0751-4417)
  17. « Etam s'offre un megastore », sur strategies.fr,
  18. a b c et d Francine Rivaud, « Etam raffermit son image glamour », Challenges, no 422,‎ , p. 55 (ISSN 0751-4417)
  19. Etam
  20. « Etam : les actionnaires familiaux se renforcent au capital », sur Les Echos, (consulté le )
  21. Zone Bourse, « Etam Développement : mise en œuvre du retrait obligatoire. | Zone bourse », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  22. « Le groupe Etam entre au capital de la marque de lingerie Ysé », sur FIGARO, (consulté le )
  23. FashionNetwork com,Marion Deslandes, « Le groupe Etam prend une participation majoritaire dans la marque de lingerie Ysé », sur FashionNetwork.com (consulté le )
  24. « Etam entre au capital de la marque de lingerie Ysé », sur Boursorama, (consulté le )
  25. « ETAM LINGERIE », sur www.societe.com (consulté le )
  26. « UNDIZ », sur www.societe.com (consulté le )
  27. « MAISON 123 », sur www.societe.com (consulté le )
  28. « ETAM SCE », sur www.societe.com (consulté le )
  29. Societe.com consulté le 27 décembre 2019
  30. « NORTEX », sur www.societe.com (consulté le )
  31. « ELAN INDUSTRIES », sur www.societe.com (consulté le )
  32. « ETAM PRET A PORTER », sur www.societe.com (consulté le )
  33. a b c et d Lécluse 2016, p. 48.
  34. « Tout ce qu'il faut savoir sur la lingerie Etam », sur Marie Claire (consulté le )
  35. a et b Kira Mitrofanoff, « Etam ne veut plus rien cacher », Challenges, no 668,‎ , p. 44 à 45 (ISSN 0751-4417)
  36. FR, « Laurent Milchior (groupe Etam) : "Des ruptures technologiques apportent de la valeur ajoutée dans le retail" » (consulté le )
  37. a et b Lécluse 2016, p. 49.
  38. Léa Masseguin et Alice Clair, « Guerre en Ukraine : ces entreprises internationales qui font encore du business en Russie », Libération,‎ (lire en ligne)
  39. « Etam : “Nous restons ouverts en Russie" », sur BFM Business (consulté le )
  40. (en) Jeffrey Sonnenfeld and Yale Research Team: Wiktor Babinski, Ricardo Barcelo, Yash Bhansali, Forrest Michael Bomann, Michal Boron, Katie Burke, Adriana Coleska, Samuel Choi, Drew D’Alelio, Kevin Grold, Hunter Harmon, Georgia Hirsty, Daniel Jensen, Mateusz Kasprowicz, Cate Littlefield, Maksimas Milta, Rémi Moët-Buonaparte, Christophe Navarre, Marina Negroponte, Camillo Padulli, Jeremy Perkins, Magdalena Rego, Nick Shcherban, Franek Sokolowski, Steven Tian, Ryan Vakil, Michal Wyrebkowski, Israel Yolou, and Steven Zaslavsky., « Yale CELI List of Companies Leaving and Staying in Russia », sur université Yale, (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Sophie Lécluse, « Etam : Petites culottes grandes marges », Capital, no 298,‎ , p. 46-49. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

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