Évin-Malmaison

commune française du département du Pas-de-Calais
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Évin-Malmaison est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Évinois.

Évin-Malmaison
Évin-Malmaison
Le chevalement du puits no 8,
patrimoine mondial de l’UNESCO
Blason de Évin-Malmaison
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Valérie Petit
2020-2026
Code postal 62141
Code commune 62321
Démographie
Gentilé Évinois
Population
municipale
4 674 hab. (2021 en évolution de +1,74 % par rapport à 2015)
Densité 1 023 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 20″ nord, 3° 02′ 03″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 31 m
Superficie 4,57 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hénin-Beaumont-2
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : France
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Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Évin-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Évin-Malmaison
Liens
Site web http://www.evin-malmaison.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021.

La Compagnie des mines de Dourges y a exploité sa fosse no 8 - 8 bis.

Géographie

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Localisation

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Évin-Malmaison, limitrophe du département du Nord, est une commune minière et rurale située au cœur du triangle formé par Lille, Lens et Douai.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une située dans le département du Nord :

Communes limitrophes d’Évin-Malmaison
Ostricourt
(Nord)
Dourges Évin-Malmaison Leforest
Noyelles-Godault Courcelles-lès-Lens

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 4,57 km2 ; son altitude varie de 21 à 31 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée, au sud, par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3].

Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune :

  • le Filet Maurant Amont, petit canal, chenal de 5,22 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le Deûle au niveau de la commune d'Auby[4] ;
  • le Cité Cornuault, petit canal, chenal de 3,57 km, qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[5] ;
  • le Falemprise, petit canal, chenal de 1,07 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[6] ;
  • le marais du forest, petit canal, chenal de 1,81 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune[7]. Il a pour affluent un petit canal, chenal de 1,70 km qui prend sa source et se jette dans la commune[8].
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Évin-Malmaison[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les terrils 109 et 113 d’Evin-Malmaison[15].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Évin-Malmaison est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), zones urbanisées (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), mines, décharges et chantiers (10,4 %), forêts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales D 161 et la D 160 E2 et est située à 2 km de la sortie no 18 de l'autoroute A21, aussi appelé rocade minière, reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[22].

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 1 km de la gare d'Ostricourt, située sur les lignes de Paris-Nord à Lille et de Lens à Ostricourt, desservie par des trains TER Hauts-de-France[23].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Aivem en 1249 ; Esvin en 1418 ; Esvin-lez-Douai ; Hévin en 1714 ; Esvin-Malmaison en 1720[24].

Malmaison

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Le nom de la localité est attesté sous les formes La Male Maison en 1298 ; Le Malemaison près Évin ; La Malemaison en 1504[25].

Évin-Malmaison

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Le nom de la commune est attesté sous les formes Evin en 1793 ; Evin puis Évin-Malmaison depuis 1801[1].

Histoire

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Évin-Malmaison fut longtemps un village vivant de sa situation sur les bords de la Deûle. La découverte de charbon dans la région allait bouleverser son histoire et le faire devenir une ville minière.

Première Guerre mondiale

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La commune a subi des destructions pendant la guerre[26] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [27].

Exploitation minière

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Chevalement no 8 en 2011.

Le fonçage débute en 1919 à proximité du Canal de la Deûle, pour exploiter des charbons maigres. Le 8 bis est foncé en 1923. À la nationalisation, elle est rattachée au Groupe de Oignies, contrairement aux autres fosses de la Compagnie de Dourges, afin de réunir les fosses exploitants des charbons maigres.

Elle est reliée à la fosse 7 d'Ostricourt en 1955 mais l'extraction cesse en 1961 après la mise en route du 10 de Oignies. De nouvelles cages sont mises en service pour la circulation du personnel et du matériel.

En 1968, la fosse est reliée au 9 et au 10. Un nouveau chevalement est installé sur le puits no 8. D'une hauteur de 40 m environ le chevalement no 8 d'Evin est de type avant carré porteur à deux poussards équipé de 2 molettes superposées de 6,50 m de diamètre sur 2 planchers différents. Installé en 1947 sur le puits no 3 ter d'Auchel, il en est démonté en 1963 pour être installé sur le puits no 8, aux côtés du chevalement no 8 bis, ainsi que la machine d'extraction d'une puissance de 1800 chevaux (poulie Koepe). Le bâtiment du 8 bis est démonté. Un important sas en béton pour le retour d'air sera construit à la place.

La fosse 8 cesse son service de descente du personnel et du matériel en 1973, mais est maintenue pour l'aérage du siège 10 de Oignies jusqu'en 1991. Les deux puits sont remblayés en . Le chevalet no 8 bis est abattu le . Les 18 hectares du carreau de fosse sont vendus par la commune à un particulier qui entreprend de nombreuses démolitions en 1997, la salle des machines du puits no 8, le bâtiment d'extraction, la machine d'extraction du 8 bis restée en place jusque-là, et les fondations des machines. Le site souffre du manque d'entretien et est laissé à l'abandon. En 2001, le propriétaire décide de démolir complètement les bâtiments, ainsi que le chevalement no 8. L'Association du 8 d'Evin mène un long combat en vue de sa conservation, qui aboutit en 2003 par l'annonce officielle de sa remise en état avec le concours de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin et de l'établissement public foncier, mais, en 2019, n'est pas mis en valeur[28].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[1].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001, et qui succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1969.

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Leforest[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2, qui n'est plus qu'une circonscription électorale.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1958   Henri Méresse SFIO  
ca. 1971   Constant Cordier    
mars 1977 mars 1989 Augustin Dutilleul[29] PS Retraité de l'Éducation nationale
mars 1989 mars 2001 Adolphe Vandenbossche    
mars 2001 mars 2014[30] Bernard Staszewski PCF Fonctionnaire, maire honoraire
Vice-président de la CA Hénin-Carvin
mars 2014 septembre 2015[31] Daniel Goczkowski PS Directeur d'école
Décédé en fonction
septembre 2015 En cours
(au 19 février 2022)
Valérie Petit DVG
(ex-PS)
Aide-comptable[32],[33],[34]
Vice-présidente de la CA Hénin-Carvin (2017 → )
Réélué pour le mandat 2020-2026[35],[36]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre l'école maternelle Françoise Dolto et deux écoles élémentaires, l'école élémentaire Léon Blum et l'école élémentaire « Méresse - Ségard »[37].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[38].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Évinois[39].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].

En 2021, la commune comptait 4 674 habitants[Note 6], en évolution de +1,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
708713780797857884875913900
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8599349439679689961 0551 1191 145
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2371 2871 3471 2342 3553 8093 4463 4193 683
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
4 0224 4374 3884 1214 9344 7314 5314 5104 544
2015 2020 2021 - - - - - -
4 5944 6624 674------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 183 hommes pour 2 405 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,2 
5,1 
75-89 ans
6,9 
15,5 
60-74 ans
16,9 
18,8 
45-59 ans
17,4 
20,6 
30-44 ans
20,0 
18,6 
15-29 ans
16,2 
21,0 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 43 d'Évin-Malmaison est constitué du chevalement du puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges et de la cité-jardin Cornuault[45],[46].

Monument historique

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Le chevalement de la fosse no 8 de Dourges dite Cornuault, situé terroir d'en-haut, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [47].

Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Amand-Joseph Fava (1826-1899), évêque, né dans la commune.
  • Joseph Piatek (1931-1999), footballeur, né dans la commune.
  • Mohamed Zaoui (1960-), boxeur algérien, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles. Il habite la commune dès l'âge de cinq mois.

Héraldique

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Blason de Évin-Malmaison Blason
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au cerf passant d'argent brochant, à la champagne ondée d'argent chargée d'une lampe de mineur de gueules[51].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le cerf et les lis viennent du blason de l'abbaye d'Anchin, la lampe de mineur évoque la fosse d'Évin.

Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[52] :

  • A. Dubois, Évin-Malmaison à travers les siècles. Monographie scolaire, Paris, 1914.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Filet Maurant Amont (E3010700) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cité Cornuault (E3010780) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Falemprise (E3010880) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - marais du forest (E3010880) » (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Densification de la base toponyme hydrographique inconnu (E3010850) » (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Évin-Malmaison et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310030083 - Terrils 109 et 113 d’Evin-Malmaison », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  23. « Distance entre la commune et la gare d'Hesdin », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  24. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  25. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  26. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  27. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
  28. Youenn Martin, « Évin-Malmaison Le chevalement de la fosse 8 est-il condamné à l’oubli? : C’est l’un des derniers vestiges du passé minier d’Évin-Malmaison. Sauvé in extremis de la démolition en 2002, le chevalement du puits nº 8 des mines de Dourges a été restauré mais il attend toujours d’être valorisé. L’association du 8 d’Évin se désespère de voir son projet de théâtre de verdure aboutir », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Notice DUTILLEUL Augustin, Joseph par Madeleine Singer, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 7 août 2021
  30. Pascal Wallart, « Évin-Malmaison: Daniel Goczkowski rend la mairie au PS après 25 ans de disette : Des supporters qui exultent et un Foyer Dugardin prenant des allures de hammam. Au cœur de cette liesse improvisée, Daniel Goczkowski, l’homme de la soirée, esquisse à peine un sourire même si on le sent relâcher complètement la pression. Pas le genre à exulter, fondre en larmes ou lever le poing en signe de victoire le discret candidat socialiste. Qui, hier, est devenu le nouveau maire d’Évin-Malmaison avec juste le sentiment du devoir accompli », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Evin-Malmaison: après le décès de son maire Daniel Goczkowski, la ville doit s’organiser, La Voix du Nord, article du 14 septembre 2015.
  32. Valérie Petit est la nouvelle maire d’Évin-Malmaison, La Voix du Nord, article du 26 septembre 2015.
  33. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : à chaque jour sa bonne ou sa mauvaise surprise pour Valérie Petit : Notre série sur le bilan des maires nous amène cette fois à Évin-Malmaison, où Valérie Petit (divers gauche) a dû enfiler l’écharpe de maire en cours de mandat, en septembre 2015, après le décès du socialiste Daniel Goczkowski », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Youenn Martin, « Évin-Malmaison : la recette de Valérie Petit pour vivre un deuxième mandat plus serein : Élue maire en cours de mandat après le décès de Daniel Goczkowski, Valérie Petit a dû faire face à des divisions au sein de la majorité. Candidate à sa succession, elle a cette fois la main sur la composition de la liste. Elle espère avoir trouvé la bonne méthode pour avoir, cette fois, un groupe soudé derrière elle », La Voix du Nord,‎ 24/2/2020https://www.lavoixdunord.fr/714748/article/2020-02-24/evin-malmaison-la-recette-de-valerie-petit-pour-vivre-un-deuxieme-mandat-plus (lire en ligne, consulté le ) « La maire sortante d'Evin-Malmaison a vécu une fin de mandat compliquée, avec des reports de conseil municipal en série, faute de combattants de la majorité pour assurer le quorum ».
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