Intitulée d'après une expression populaire, la Fête du slip[1], sous-titré Festival des sexualités, est un festival pluridisciplinaire ayant pour thème les sexualités qui s'est déroulé chaque année à Lausanne de 2012[2] à 2023.

Il aborde les questions touchant au corps, à l'identité, au genre et aux différentes pratiques sexuelles à travers plusieurs disciplines comme le cinéma, les arts visuels, la danse, les arts performatifs, la musique ou la littérature, dans une optique de sexualité positive[3].

À partir de 2015, la Fête du slip accueille également une compétition internationale de courts-métrages pornographiques[4].

Historique

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Créé en 2012 par Stéphane et Viviane Morey[5], frère et sœur, puis lancé pour sa première édition officielle en 2013, le festival a lieu chaque année durant trois jours au début du mois de mars. Se déroulant au départ dans deux lieux différents à Lausanne (la librairie et galerie Humus et Le Bourg), le festival s'agrandit d'année en année[6] jusqu'à impliquer six lieux culturels lausannois pour son édition 2016[4] : Les Docks, l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36 et l'espace Forma Art contemporain & Cabinet d'expertise. L'équipe du festival étant entièrement bénévole, l'événement est notamment financé grâce à des campagnes de recherche de fonds WeMakeit jusqu'en 2015[7], puis au travers de subventions publiques et privées. Le festival revendique une approche politique et féministe des sexualités[8] en présentant notamment des projets artistiques affiliés à un type de pornographie alternative. Par ailleurs, le festival a également lancé en 2014 un magazine portant sur des sujets similaires intitulé « POV Paper »[9].

La dernière édition, qui voit la manifestation rebaptisée Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS), a lieu en 2023[10].

Organisation

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Préliminaires

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Une semaine avant le début de chacune des éditions du festival a lieu une soirée de lancement appelée Les Préliminaires[11]. Cet évènement, tout comme le festival en lui-même, présente différents médiums en donnant lieu à des concerts, performances ou installations artistiques.

Compétition Internationale

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Depuis 2015, le festival comporte une compétition internationale de courts-métrages pornographiques dont une grande partie est présentée en première mondiale. Cette sélection est ensuite soumise à plusieurs jurys (l'édition 2015 comptant parmi ceux-ci Stephen des Aulnois, rédacteur en chef du Tag Parfait[12]) qui décerneront entre autres le grand prix de la compétition : le Slip d'or[13].

Arts visuels et Arts vivants

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Tout un pan du festival est donc consacré aux arts visuels tels que la photographie, la peinture ou la vidéo, tandis qu'une importance égale est donnée aux arts vivants, avec des spectacles de danse contemporaine et des performances live.

Musique

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Les deux premiers soirs du festival, Le Bourg (ancien cinéma lausannois reconverti en boîte de nuit) accueille un grand nombre d'artistes pour des concerts regroupant différents styles musicaux. L'édition 2015 a notamment accueilli Rebeka Warrior, moitié du groupe Sexy Sushi.

Aspect interactif

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Le festival comporte également un aspect interactif, puisqu'il propose chaque année divers ateliers ouverts au public[14] ainsi que plusieurs tables rondes discutant des questions implicitement ou explicitement abordées au cours des nombreux événements du festival. D'autre part, une grande partie des artistes est invitée au cours du week-end et est donc présente - tout comme certain.e.s théoricien.ne.s et sociologues travaillant les questions du genre et des sexualités - pour introduire quelques événements en particulier. L'édition 2013 a notamment bénéficié de la présence de Cynthia Kraus, philosophe à l'origine de la traduction française de Trouble dans le genre.

Notes et références

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  1. « La Fête Du Slip 2020 », sur La Fête Du Slip 2020 (consulté le ).
  2. « 360.ch/blog/magazine/2015/03/f… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Antoine Duplan, « La Fête du slip à Lausanne, un festival pornographique équitable », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « La Fête du Slip est le festival des sexualités du 4 au 6 mars à Lausanne », La Côte,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Margaux Rolland, « La fête du Slip en Suisse "Le festival du porno intello" », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. A. Dn, « À Lausanne, du sexe qui fait sens », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Gabriel Sassoon, « À Lausanne, les projets portés par la foule foisonnent », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Le 12h45 - Play RTS » [vidéo], sur Play RTS (consulté le ).
  9. « Trois jours comme jury à la Fête du Slip », sur Letagparfait.com (consulté le ).
  10. Lea Gloor, « Clap de fin pour la Fête du slip », 24 heures,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  11. « La Fête du Slip : le festival des sexualités à Lausanne », sur Letagparfait.com (consulté le ).
  12. « Les courts-métrages de Krefer », sur Letagparfait.com (consulté le ).
  13. « tracks.arte.tv/fr/cest-la-fete… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. Marie Nicollier, « Le clitoris s'invite à la Fête du slip », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).