Maison de Falkenstein

famille noble allemande de Hesse
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Falkenstein
Image illustrative de l’article Maison de Falkenstein
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à la roue d'argent
Lignées Famille de Hesse
Branches Famille de Hagen-Mutzenberg
Période XIIe - XXIe
Allégeance Saint-Empire romain germanique
Fiefs tenus Comté de Falkenstein (Palatinat)
Demeures Château de Falkenstein
Charges Gardien des Regalia du Saint-Empire romain germanique
Preuves de noblesse
Montres Anobli comte de Falkenstein en 1397

La Maison de Falkenstein est une famille noble allemande de Hesse, qui tient son nom du château de Falkenstein dans le Palatinat rhénan.

Les Falkenstein sont une branche de la Famille de Hesse.

Domaines des Falkenstein vers 1400 (orange clair, au milieu).

Origine modifier

Le premier membre connu est Philippe IV de Bolanden : vers 1220, en effet, la famille des Bolanden se divise en Bolanden, Hohenfels (de) et Falkenstein.

En 1246 Philippe IV devient intendant du château-fort de Trifels et gardien des Regalia du Saint-Empire romain germanique. Son épouse, Isengard de Münzenberg, hérite en 1255 d'une partie de la seigneurie de Münzenberg (de), à l'extinction de la descendance mâle des Hagen-Münzenberg (de). Les Falkenstein reçoivent la majeure partie de l'héritage. Ayant pris possession d'une grande partie de la région Rhin-Main, ils se construisent le château de Neufalkenstein (de) près de Königstein im Taunus.

Dans leur héritage des Münzenberg, on note aussi la ville d'Offenbach-sur-le-Main, qui fut gagée en 1372 au conseil de la ville de Francfort-sur-le-Main pour 1 000 florins. En 1410 cette mise en gage est renouvelée, et ensuite il n'en est plus question, mais la ville a dû être rachetée, car elle ne sera pas incorporée à Francfort.

L'apogée de la famille est sans doute l'élévation au rang de comte de Philippe VII de Falkenstein-Münzenberg en 1397.

Le dernier Falkenstein : Werner III de Falkenstein, archevêque de Trèves modifier

Le comte Werner de Falkenstein est archevêque de Trèves de 1388 à sa mort en 1418. Malgré les protestations de Francfort, il construit une place forte à Offenbach et y perçoit les droits de douane, tout en détruisant les fortifications de la maison de Saxe (de) ; il fait même frapper monnaie dans la ville d'Offenbach, ce qui sera reçu comme une provocation par la ville libre de Francfort.

La descendance mâle des Falkenstein s'éteint avec la mort de Werner en 1418. Leurs propriétés seront réparties entre les seigneurs d'Eppstein (de) et les comtes de Solms. Une partie de l'héritage revenu aux Solms reviendra à la maison d'Isembourg-Büdingen, quand Élisabeth de Solms épouse le comte Thierry d'Isembourg. Il en ira de même des comtes de Sayn et de Virnebourg (de), qui épouseront des filles de Solms.

Armes des Falkenstein (Nassau) dans l'armorial de Johann Ambrosius Siebmacher.

Armes modifier

Les armes des Falkenstein étaient une roue argent sur fond bleu (les Bolanden avaient une roue rouge sur fond or). Après l'héritage Münzenberg, ils reçoivent les deux couleurs rouge et or, qui seront les seules armes conservées ensuite. Au-dessus des armes, apparaît en 1302 un heaume d'or avec d'un côté la roue argentée et de l'autre les couleurs rouge et or, mais cela disparaîtra au profit des seules couleurs rouge et or.

Légende modifier

La dernière descendante des Falkenstein est la comtesse Anna, sœur de l'archevêque Werner. Elle s'installe à Dreieichenhain, où elle fonde un hospice pour les malades et les infirmes, lequel hospice durera jusqu'en 1750. Il est alors déplacé à Offenbach, ce qui est la source d'une légende encore attestée au XIXe siècle selon laquelle le spectre de la comtesse attendait le retour de son hospice en son lieu d'origine.

Personnalités modifier

Bibliographie modifier

  • (de) Alfred Kurt, Stadt + Kreis Offenbach in der Geschichte, Bintz-Verlag, (ISBN 3-87079-009-1)
  • (de) Anette Löffler, Die Herren und Grafen von Falkenstein (Taunus) : Studien zur Territorial- und Besitzgeschichte, zur reichspolitischen Stellung und zur Genealogie eines führenden Ministerialengeschlechts; 1255–1418., Darmstadt, coll. « Quellen und Forschungen zur hessischen Geschichte » (no 99), , 539 p. (ISBN 3-88443-188-9)

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