La famille Anspach, établie à Bruxelles au début du XIXe siècle, est originaire de Genève, ville dont elle avait acquis la bourgeoisie en 1779, et plus anciennement de Schwabenheim (Souabe, Bade-Wurtemberg).

Famille Anspach
Image illustrative de l’article Famille Anspach

Blasonnement Coupé d'argent et d'azur, à la fasce de sable, accompagnée en chef d'un dextrochère mouvant d’un nuage le tout au naturel, brandissant 7 épis de blé d'or, et en pointe de 3 fers de lance d’argent, tournés vers la pointe.
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Allégeance Drapeau de la république de Genève République de Genève
Drapeau des Pays-Bas autrichiens Pays-Bas autrichiens
Drapeau des Pays-Bas Royaume uni des Pays-Bas
Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique
Charges Bourgmestre de Schwabenheim an der Selz.
Procureur général de la République de Genève.
Bourgmestre de Bruxelles.
Ministre plénipotentiaire.
Gouverneur de la Banque nationale de Belgique.
Fonctions ecclésiastiques pasteur
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement de Dorothée (Dorine) Anspach par décret du 22 juin 1814 du prince d'Altenburg, avec reconnaissance des armoiries familiales.

À cette famille appartiennent :

  • Johann Wilhelm Anspach (c.1640-c. 1726), bourgmestre de Schwabenheim an der Selz.
  • Isaac Salomon Anspach, senior (1708-1757), pasteur au Désert puis fabricant de bas de soies à Genève.
  • Isaac Salomon Anspach, junior (1746-1825), pasteur protestant.
  • Dorothée (Dorine) Anspach, lectrice et gouvernante de la princesse Louise, duchesse de Saxe-Gotha, née à Genève le 23 juillet 1777 et morte à Gotha en 1835, épousa le baron Édouard von Seebach, chambellan du prince d'Altenburg, né en 1749 et mort à Gotha en 1850 à l'âge de 101 ans. Dorothée (Dorine) Anspach a été anoblie[1] par le prince d'Altenburg le 22 juin 1814. Elle a traduit plusieurs livres de l'allemand vers le français.
  • François Anspach, (1784-1858), banquier et homme politique.
  • Jules Anspach (1829-1879), bourgmestre de Bruxelles.
  • Edouard Anspach (1831-1902), Ministre plénipotentiaire de Belgique à Rio, Stockholm, Lisbonne et Madrid.
  • Eugène Anspach (1833-1890), homme politique et financier.
  • Paul Anspach (1882-1981), escrimeur.
  • Louis Anspach (1795-1873), peintre miniaturiste suisse, fils de Pierre Marc Anspach et Louise Lagier ; petit-fils d'Isaac Salomon Anspach, senior (1708-1757), et Françoise Leynardier.

Galerie de portraits

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Généalogie

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I. Isaac Salomon Anspach (1708-1757), pasteur calviniste "dans le désert", puis fabricant de bas à Genève, épousa Françoise Leynardier (1710-1761). Dont :

1) Anne Marie Anspach, baptisée le 5 mai 1741 à Genève au temple de la Madeleine, morte à Genève le 13 mars 1808, épousa le 9 juin 1771 Jean David Dormont, fondeur, né en 1740.
2) Jean Louis Anspach, né et baptisé à Genève en 1744 au temple de la Madeleine, épousa Jeanne Marie Audibert, dont :
a) Amédée Anspach, né à Genève le 22 avril 1770, mort à Londres en 1823, pasteur de l'Église Wallonne à Terre-Neuve et à Londres.
3) Isaac Salomon Anspach (1746-1825), qui suit sous II.
4) Jacques Anspach, né à Genève en 1747, avocat à Paris, épousa Marie Petit.
5) Pierre Marc Anspach, émailleur[2], actif comme émailleur à Paris, en 1782-1789, rue de la Calandre[3], fabricant de cadrans d'horlogerie[4], né à Genève le 11 novembre 1755, mort à Chêne-Bougeries le 10 janvier 1837, épousa en premières noces le 7 février 1787, Esther Ferrier, et en secondes noces, Louise-Antoinette Lagier, née en 1767. Dont du second mariage :
a) Jean Antoine Anspach, né le 13 juillet 1790 à Genève, et mort en sa ville natale le 24 novembre 1872, horloger, épousa à Genève le 2 juillet 1816, Judith Gabrielle Thill (1785-1850).
b) Louis Anspach, peintre miniaturiste.

II. Isaac Salomon Anspach, junior, pasteur calviniste, procureur général de la République de Genève, épousa à Genève le 11 août 1776, Dorothée Gabrielle Aimée Papet, originaire de Vuarier, (1753-1811). Ils eurent[5] :

1) Dorothée (Dorine) Anspach, lectrice et gouvernante de la princesse Louise, duchesse de Saxe-Gotha, née à Genève le 23 juillet 1777 et morte à Gotha en 1835, épousa le Baron Édouard von Seebach, chambellan du prince d'Altenburg, né en 1749 et mort à Gotha en 1850 à l'âge de 101 ans. Dorothée (Dorine) Anspach a été anoblie par décret du 22 juin 1814. Elle est l'auteur de la traduction de plusieurs livres de l'allemand en français.
2) Un fils mort en 1780 à Genève.
3) Gaspard Isaac Jules Anspach, horloger à Genève, produit des montres à répétition et montres fantaisie[6], né à Genève le 1er mai 1781 et mort à Cartigny le 9 octobre 1814.
4) François Anspach, né à Bruxelles le 8 octobre 1784 et mort le 8 juin 1858, député, négociant et banquier, épousa Mélanie Honnorez (1807-1851), parents de Jules Anspach, bourgmestre de Bruxelles
5) Catherine Élisabeth Anspach, née à Genève le 11 juillet 1792 et morte en sa ville natale en 1841, fut longtemps attachée à la cour de Gotha, auprès de sa sœur, où elle s'occupa de l'éducation littéraire du jeune prince d'Altenbourg[7].

Héraldique

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Armoiries
Blasonnement:

Coupé d'argent et d'azur, à la fasce de sable, accompagnée en chef d'un dextrochère mouvant d’un nuage le tout au naturel, brandissant 7 épis de blé d'or, et en pointe de 3 fers de lance d’argent, tournés vers la pointe. Supports : deux lions à dextre et senestre. Timbre : une couronne d'or fourrée de gueules[8].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Site généalogique de Nico de Jong : « Zij werd in de Duitse adelstand verheven bij decreet van 22 Jun. 1814 wegens haar verdienste als lectrice en gouvernante van prinses Louise, hertogin van Saksen-Gotha ».
  2. Édouard L. Burnet, Le premier Tribunal révolutionnaire genevois, juillet-août 1794: études critique, Genève, 1925, p. 40 : « Pierre Marc Anspach, allié Lagier, émailleur, né à Genève le 11 novembre 1755 ».
  3. Tardy, Dictionnaire des horlogers français, première partie, Paris, 1972, p. 9.
  4. «  Pierre-Marc Anspach, émailleur, reçu habitant le 10 avril 1789 avec son fils Jacob. Il est l´époux de Louise Lagier. À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, il existe une association Anspach-Lagier, fabricant de cadrans. Ils ont un autre fils, Jean-Antoine Anspach (1790-1872), qui sera horloger ». Sautter Hanspach, montre de poche en or.
  5. Jos Laporte, "Jules Victor Anspach", in : Vlaamse stam, année 36, nr. 3-4, maart-april 2000 Lire en ligne.
  6. Gaspard Isaac Jules Anspach, horloger.
  7. Madame Dolez, "Les Anspach d'Est en Ouest", dans : Le Parchemin, n° 240, 1985, p. 375.
  8. Site généalogique de Nico de Jong : « Schild horizontaal gedeeld, op het bovenste veld een uit een wolk reikende arm op zilveren grond; de hand houdt 7 gouden korenaren; op het onderste blauwe veld 3 zilveren spaden, als schilddrager links en rechts een leeuw, boven het schild een zwevende roodgevoerde gouden kroon ».