Famille Aubert de Vincelles
La famille Aubert de Vincelles est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bourgogne puis établie en Bretagne.
Anoblissement
modifierPierre Aubert, sieur de La Ferrière, maître d’hôtel ordinaire du Roi, est anobli par charge de secrétaire du roi en 1659, à la suite de la résignation de Guillaume Languet. Il est admis aux États de Bourgogne en 1682[1].
Descendance d'Hector Aubert
modifierLe généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange fait remonter la filiation à Hector Aubert[2], le frère de Pierre Aubert, seigneur de Fontenay-en-Brie et le père de Pierre Aubert.
Hector Aubert est le frère de Pierre Aubert, seigneur de Fontenay-en-Brie (1591-1668). Conseiller-secrétaire du roi, trésorier général de l'artillerie, fermier général des gabelles, richissime traitant, il fit construire l'hôtel « Salé », rue de Thorigny, à Paris, qui abrite le musée Picasso[3].
- Hector Aubert, président au grenier à sel de Buzançais[3], seigneur de Petitmont et de Clozy, conseiller du Roi à Loches en 1669, en Touraine. Il épouse Madeleine Molange.
- Pierre Aubert (1620-1675), conseiller-secrétaire du roi en la grande chancellerie le , maître d'hôtel ordinaire du roi en 1662, directeur général des gabelles de Bourgogne 1665, achète la seigneurerie de Vincelles (en Auxerrois) le . Il devient seigneur de Vincelles, Vincelottes, Pommard, La Ferrière, Sauvegenouil. Il épouse Catherine Bastonneau[3].
- Claude Pierre Aubert (1665-1745), seigneur de la Ferrière et de Vincelles, capitaine de vaisseau. Il s'établit à Port-Louis, en Bretagne.
- Jacques Aubert de la Ferrière (1711-1783), seigneur de Vincelles, demeurant à Riantec, au diocèse de Vannes, épouse à Guémené-sur-Scorff le , Madeleine Jeanne Dilhuit, fille d'un procureur fiscal de la principauté de Guéménée[4].
- Joseph-Armand Aubert de Vincelles (1750-1816), seigneur de Penarnrun. Il épouse en 1777 Marie-Josèphe Correc de Bassemaison.
- Jean Marie Aubert (1792-1851), colonel d'artillerie. Le à Plomelin, il épouse Stéphanie Françoise Marie de Cillart de La Villeneuve.
- Amédée Aubert de Vincelles ( à Bayonne - à Paris). Il est maire de Lanarvily de 1874 à 1891, élu au conseil général du Finistère. Le à Lanarvily, il épouse Camille Marie Mathilde de Kermenguy.
- Amédée Aubert de Vincelles ( à Lanarvily - à Grasse). Le à Nantes, il épouse Marie Augustine Caroline Delarue-Caron de Beaumarchais.
- Robert Aubert de Vincelles (1896-1992). Le au Mans, il épouse Germaine Le Faucheux.
- Pierre Aubert de Vincelles (1926-1953), est un militaire français mort en Indochine.
- Robert Aubert de Vincelles (1896-1992). Le au Mans, il épouse Germaine Le Faucheux.
- Henry Aubert de Vincelles ( à Lanarvily - au Mans). Il est maire de Lanarvily. En , il est l'un des onze maires qui adressent une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[5]. Le à Plouvorn, il épouse Marguerite Marie Ernestine Boscals de Réals.
- Jean Aubert de Vincelles (1894-1914), mort pour la France[3].
- François Aubert de Vincelles ( à Lanarvily - au Vietnam), officier de la Légion étrangère. Il épouse Stéphanette Marie Josèphe de Rasilly[3] (1917-2005)[6].
- Amédée Aubert de Vincelles ( à Lanarvily - à Grasse). Le à Nantes, il épouse Marie Augustine Caroline Delarue-Caron de Beaumarchais.
- Amédée Aubert de Vincelles ( à Bayonne - à Paris). Il est maire de Lanarvily de 1874 à 1891, élu au conseil général du Finistère. Le à Lanarvily, il épouse Camille Marie Mathilde de Kermenguy.
- Jean Marie Aubert (1792-1851), colonel d'artillerie. Le à Plomelin, il épouse Stéphanie Françoise Marie de Cillart de La Villeneuve.
- Joseph-Armand Aubert de Vincelles (1750-1816), seigneur de Penarnrun. Il épouse en 1777 Marie-Josèphe Correc de Bassemaison.
- Jacques Aubert de la Ferrière (1711-1783), seigneur de Vincelles, demeurant à Riantec, au diocèse de Vannes, épouse à Guémené-sur-Scorff le , Madeleine Jeanne Dilhuit, fille d'un procureur fiscal de la principauté de Guéménée[4].
- Claude Pierre Aubert (1665-1745), seigneur de la Ferrière et de Vincelles, capitaine de vaisseau. Il s'établit à Port-Louis, en Bretagne.
- Pierre Aubert (1620-1675), conseiller-secrétaire du roi en la grande chancellerie le , maître d'hôtel ordinaire du roi en 1662, directeur général des gabelles de Bourgogne 1665, achète la seigneurerie de Vincelles (en Auxerrois) le . Il devient seigneur de Vincelles, Vincelottes, Pommard, La Ferrière, Sauvegenouil. Il épouse Catherine Bastonneau[3].
Au XXIe siècle, la famille porte le nom de « de Vincelles » et réside encore à Lanarvily[7],[8].
Armes
modifierLes armes de la famille sont D’or à trois têtes de chien de sable[2].
Le sceau de la famille est conservé au musée Dobrée à Nantes[9].
Alliances
modifierCette famille s’est alliée aux Cillart de la Villeneuve, Delarue de Beaumarchais 1892, de Kersauson, Boscal de Réals 1893, de la Bintinaye 1893, du Suau de la Croix, etc[2].
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables, p. 27, [lire en ligne].
- Arnaud Clement, La noblesse française, 2020, [lire en ligne]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
Notes et références
modifier- Arnaud Clement, La noblesse française, 2020, [lire en ligne].
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables, p. 27, [lire en ligne].
- Olivier d'Hauthuille, « La Bintinaye en Bretagne », in revue Héraldique et généalogie, no 134, p. 25-37, janvier-mars 1995 ; et le complément rédigé par Hubert de Vergnette, in revue Héraldique et généalogie, no 136, p. 212-213, juillet-septembre 1995.
- Etat civil de la commune de Guémené-sur-Scorff, acte de mariage du , p. 54 sur 740.
- Journal L'Univers, , [lire en ligne]
- Fichier Insee des décès en France depuis 1970.
- Who's Who in France, édition 2020, p. 2143.
- Bottin mondain, édition 2007, p. 1617.
- Photo du sceau de la famille sur le site du musée Dobrée.