Famille d'Espic de Ginestet
La famille d'Espic de Ginestet est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Languedoc.
d'Espic de Ginestet | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à trois épis d'or surmontés d'un soleil du même Parti au 1 d'Espic, au 2 d'argent à trois molettes d'éperon de gueules, qui est de Gep de Ginestet (branche Espic de Ginestet) |
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Période | XVIIe siècle - XXIe siècle |
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Elle compte parmi ses membres le peintre Christian d'Espic (1901-1978).
Histoire
modifierLa famille Espic (branche de Ginestet et branche de Lirou) appartient à la noblesse parlementaire du Languedoc. Elle a pour premier auteur connu Pierre Espic de Lirou (1686-1760)[1] qui est anobli en 1741 par une charge de conseiller-maître en la Cour des comptes de Montpellier et qui devient plus tard président en la même Cour[2].
La famille Espic ne figure ni au nombre de celles qui font reconnaître leur noblesse par jugement lors des diverses recherches ordonnées par Louis XIV ni de celles qui font enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696[2].
Le , Pierre Espic de Lirou épouse Marguerite de Gep (1690-?) en premières noces à l'église de la Madeleine de Béziers[3] qui lui apporte la seigneurie de Ginestet. Il contracte un deuxième mariage avec Marie de Fizes le au château de Florian à Logrian-Florian (Gard)[2],[4].
Branche d'Espic de Ginestet (subsistante)
modifierCette branche est issue de Joseph-Xavier Espic de Ginestet, seigneur de Ginestet et de Lirou (fils aîné de Pierre Espic et de Marguerite de Gep) qui relève le nom et les armes de la famille de sa mère. Conseiller au Parlement de Toulouse de 1753 à 1788, il épouse à Toulouse le , Raymonde de Mauret et représente la branche aînée subsistante d'Espic de Ginestet[2].
Un rameau de cette branche a ajouté « Puivert » et « Puivert-Palaminy » à son nom[5][source insuffisante].
Branche Espic de Lirou (éteinte)
modifierCette branche issue du fils cadet de Pierre Espic et de sa deuxième épouse Marie de Fizes, est connue sous le nom d'Espic de Lirou. Elle s’éteint avec Léonce Espic de Lirou, propriétaire du château de Lirou, décédé à Béziers en 1874, et avec sa sœur, Clémence, mariée en 1847 au baron de Belloc de Chamborant et décédée en 1891[2].
Armes
modifierPersonnalités
modifier- Jean-François Espic, chevalier de Lirou (1740-1806), librettiste[6].
- Christian d'Espic (1901-1978), peintre.
Alliances
modifierLes principales alliances de la famille Espic (branches de Ginestet et de Lirou) sont : de Gep de Ginestet (1718), de Mauret (1750), d'Audouls de Roquefère (1775), de Castellane, Boscary de Villeplaine, de Lavolvène de Leyraguet (1853), de Folmont (1870), de Rocous-Cahuzac (1890) de Roux de Puivert (1886), de Belloc de Chamborant (1847), etc.
Références
modifier- « Pierre Espic de Lirou, chevalier seigneur de Lirou », sur man8rove.com (consulté le ).
- Gustave Chaix, Dictionnaire des familles françaises…, p. 182-183.
- « Marguerite de Gep de Ginestet, dame de Ginestet », sur man8rove.com (consulté le ).
- « Marie de Fizes », sur man8rove.com (consulté le ).
- Charondas, À quel titre, Les Cahiers nobles, 1970 (consulté le ).
- Pierre Viallès (1865-1926), Études historiques sur la cour des comptes : aides et finances de Montpellier d'après ses archives privées, Montpellier, Firmin et Montané, , 336 p., 25 cm (OCLC 462172961, BNF 35249368, SUDOC 011558229, présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 233.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 16, Évreux / Paris, impr. de C. Hérissey / Ed. Vendôme (réimpr. 1983) (1re éd. 1918), 482 p., 25 cm (OCLC 492059047, BNF 34209118, SUDOC 065357922, présentation en ligne, lire en ligne sur Gallica), p. 182-183.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française.
- Bottin mondain.