Famille Roux de Puivert

C'était une famille noble originaire du Languedoc-Roussillon

La famille Roux de Puivert est une famille noble originaire du Languedoc éteinte en 1918.

Famille Roux de Puivert
Image illustrative de l’article Famille Roux de Puivert
d’argent, à six mouchetures d'hermines

Lignées Famille Roux
Branches Roux de Puivert
Roux d'Alzone
Roux de Montbel

Histoire modifier

La famille Roux de Puivert a pour auteur Raymond Roux, sieur du Quatorze (fils de Géraud), juge-Mage de Carcassonne, allié en 1555 à Marie de Maslaurens dont il eut Philippe, Juge-Mage de Carcassonne, marié en 1597 à Marie de Pressoires et en 1604 à Jeanne de Toulouse[1]

Elle s'est éteinte avec Charles-François de Roux, marquis de Puivert, allié en 1899 à Adrienne-Antoinette Berlioz, mort sans postérité en 1918[1].

La famille Roux de Puivert a possédé les fiefs et seigneuries du Quatorze, d’Herminis, de Puivert, de Sainte-Colombe, d’Alzonne, de Rivel, de Villefort, Fontrouge, Piquemelongue, au diocèse de Mirepoix. Elle exerça à partir de 1577 les fonctions de juge-mage et président du présidial en la sénéchaussée de Carcassonne puis, à partir de 1694, celle de président aux requêtes au Parlement de Toulouse.

Personnalités modifier

  • François de Roux, baron puis premier marquis de Puivert par lettres patentes de 1680, né le , juge-mage de Carcassonne, marié à Marie-Gabrielle de La Roche-Flavin à Toulouse le .
François II de Roux
  • François de Roux, deuxième marquis de Puivert, baptisé à Toulouse le , marié à Marie-Élisabeth du Bruelh le , il meurt en 1756 en son château de Sainte-Colombe. Nommé le président aux requêtes au parlement de Toulouse, il ne résigne sa charge qu'en 1739. Il fait partie des parlementaires qui s'opposent à la bulle Unigenitus du pape Clément XI qui condamne le jansénisme, ce qui le fait présenter dans une enquête de 1718 sur les parlementaires comme "un des forts piliers du jansénisme qu'il y ait en France". Il fait partie de la confrérie des Pénitents noirs et devient l'un des directeurs perpétuels de l'hôpital de La Grave.
Sylvestre de Roux
  • Jean François Sylvestre de Roux, troisième marquis de Puivert, né à Toulouse le , et décédé le à Toulouse. Conseiller et commissaire aux requêtes en , , puis en , président à la chambre des requêtes en remplacement de son père qui a résigné sa charge. En il est nommé président à mortier et en 1760 président de la grand’chambre. Le où un édit de Louis XVI rétablira les parlements dans toutes leurs prérogatives, le marquis de Puivert en devient premier-président. Il a fait élever par l'architecte Labat de Savignac, rue Bouquières à Toulouse l'hôtel de Puivert. Marié le sa cousine Marie Thérèse de Roux d’Alzonne, dont : Bernard-Emmanuel qui suit, Claude-Charles-Joseph, avocat général au Parlement de Toulouse (1761-1780) et Victor-Charles-François, Chevalier de Malte, quillotiné en 1794.
Bernard-Emmanuel de Roux
  • Bernard-Emmanuel de Roux, quatrième marquis de Puivert, né à Toulouse le , mort en 1832. Officier dans les armées du roi, il émigre à la Révolution et rejoint l'armée des émigrés du prince de Condé. Aide de camp du comte d'Artois, il est chargé d'organiser le soulèvement des provinces du Midi. Arrêté en 1804 par la police de Fouchet il est emprisonné au Temple puis à Vincennes. Libéré à la Restauration, il devient gouverneur du château de Vincennes et député de l'Aude. Officier de la Légion d’Honneur, commandeur de Saint Louis, il est fait marquis héréditaire et Pair de France en 1830. Il épouse en premières noces N. Andrault de Langeron, fille du comte de Langeron, le , décédée sans enfant le à Detmold dans la principauté de Lippe, et en secondes noces Fortunée Gabrielle Marie du Pac de Badens, fille de Gabriel Baptiste du Pac, marquis de Badens, et d’Anne de Bruyères de Chalabre dont : Hélène de Roux (1807-1877) qui épouse Jean-Pierre de Montaigne de Poncins à Paris en 1829 et Emmanuel-Gabriel-Fortuné (1817-1869), cinquième marquis de Puivert, marié à Élisabeth de Mauléon-Narbonne.
  • Charles-François de Roux marquis de Puivert, marié en 1899 à Adrienne-Antoinette Berlioz mort sans postérité en 1918, dernier de sa famille et du nom[1].

Notes et références modifier

Articles connexes modifier

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