Ferdinando Quaglia
Ferdinando Quaglia, né en 1780 à Plaisance et mort le à Paris, est un peintre, miniaturiste et lithographe italien.
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Biographie
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Selon le Bénézit, Ferdinando Quaglia est né le à Plaisance[1], mais le livre Les miniatures donne la date du [2]. Son père est Giulio-Cesare Quaglia, et sa mère est Marianna Rouachin[2].
On a peu de détails sur ce remarquable artiste que le Bryan's dictionary fait à tort naître en Espagne et lui donne le prénom de Fernando[3].
On ne trouve pas seulement dans ses ouvrages le fini de l'exécution, ses miniatures ont une force d'expression rappelant Goya[3]. Il s'installe à Paris en 1805 et est protégé par l'impératrice Joséphine, qui l'attache à sa maison[3]. Il en fait en 1814 un portrait conservé à Londres à la Wallace Collection[3],[a]. Il expose au Salon en 1808, 1812 et 1814, et il en est médaillé en 1817, 1822 et 1824[3]. À cette dernière exposition il figure avec une vue de ville : Canal de Bruges avec la maison de ville et la grande tour de la halle[3]. On cite parmi ses principaux portraits : Le maréchal Junot; l'archiduc grand duc de Wurzbourg; le duc d'Abrantes; le duc et la duchesse de Berry, portrait de la reine de Suède et de Norvège[3]. On voit aussi de lui au musée de Stockholm un portrait de femme[3].
Il meurt le 3 février 1853 à Paris[1].
Son ouvrage de dessins des plus célèbres monuments funéraires parisiens est publié après sa mort : Les cimetières parisiens ou Recueil des plus remarquables monuments funèbres avec leur description, Plus de 200 monuments gravés par Collette (Paris, Librairie d’architecture A. Levy, 1854, 24 planches).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Situation lors de la rédaction de cette édition du Bénézit datée de 1924, aujourd'hui (2018), le portrait est conservé au musée Antoine-Lécuyer d'après la base Joconde, lire en ligne.
Références
modifier- (en) « Ferdinando Quaglia », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Les miniatures.
- Bénézit 1924, p. 552.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Emmanuel Bénézit, « Quaglia (Ferdinando) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 3, Paris, Gründ, , 1160 p. (lire en ligne), p. 646.
- Musée Cognacq-Jay et Nathalie Lemoine-Bouchard, « Quaglia Paolo-Ferdinando », dans Les miniatures, , 281 p. (lire en ligne), p. 265.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
