Finn Arnesson

Noble norvégien

Finn Arneson (mort vers 1065) (vieux norrois: Finnr Arnasson ) est noble norvégien actif sous les règnes des rois d'Olaf II de Norvège et Harald III de Norvège. Du fait de ses relations familiales y compris de ses liens de parenté avec les chefs Erling Skjalgsson et Hårek de Thjotta, époux de sa sœur Ragnhildr, Finn Arnesson appartient à la classe supérieure des chefs côtiers norvégiens dans la première moitié de XIe siècle qui ont joué un grand rôle politique sous les règne d'Olav Haraldsson et d'Harald Hardråde puis en exil auprès du roi danois Svend Estridsson qui le nomme comte de Halland.

Finn Arnesson
Titre de noblesse
Jarl
Biographie
Naissance
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Arnmødinge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Arne Arnmodsson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Tora Torsteinsdotter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Kalv Arnesson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bergljot Halvdansdottir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ingibiorg Finnsdottir
Sigrid Finnsdottir av Austraat og Halland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Origine

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Finn est le fils du Lenderman Arni Arnmodsson et de Thora Thorsteindatter, une fille de Thorstein Gall (c'est-à-dire: la potence). Ses frères les plus célèbres sont Kalv Arnesson (vers 990-1051) et Torberg Arnesson (mort vers 1050).

Finn dans les sagas

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Finn et Olav le Saint

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Finn suit tout d'abord les traces de son père Arne Arnmodsson mentionné dans la saga d'Olav Haraldsson comme un chef local, qui avec ses sept fils rejoint Olav [1]. Néanmoins, seulement quatre d'entre eux : Kalv époux de Ölvidr d'Egg, Finn, Torberg et Arni sont explicitement évoqués dans les sagas royales qui sont la base de ce que nous savons d'eux [2]

Selon les Sagas royales, Finn Arnason demeure fidèle au roi Olaf tout au long de son règne. Mais nous n'avons pas beaucoup d'information sur son activité à part l'expédition qu'il même au Hålogaland pour punir la trahison d'un certain Thorir le Chien qui se réfugie d'ailleurs chez le roi Knut II de Danemark [3]

La saga indique qu'après que le roi danois Knut le Grand soit intervenu en Norvège à la tête de sa flotte, Finn Arnason fait partie avec ses deux frères Torberg et Arni et Rognvald Brusason des quelques barons fidèles qui accompagnent Olav Haraldsson en Russie en 1028[4], alors même que son frère Kalv Arnesson trahit le roi en rejoignant le Jarl Håkon Eiriksson[5]. De même, Finn est aux côtés d'Olav lors de son retour en 1030 et il prend une part prépondérante dans son ultime combat lors de la bataille de Stiklestad[6]. Après la bataille, Finn blessé et dans une moindre mesure Torberg reprochent à leurs frère Kalv d'avoir choisi le parti de Knut de Danemark et se retirent dans leurs domaines[7]. Les deux frères se rapprochent toutefois ensuite pendant le règne de Sven Knutsson de Norvège, en Norvège lorsque Kalv n'obtient pas le titre de Jarl qui lui avait été promis [8].

Finn et Harald Hardråde

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Nous n'avons aucune information sur les relations de Finn Arnason avec le roi Magnus le Bon. Cependant il joue un rôle certain dans la saga de Harald Hardråde décrit d’ailleurs un peu différemment dans la Morkinskinna et par Snorri Sturluson. Finn vivait alors à Austrått en Örland il avait épousé une fille de Halfdan Sirgurdsson donc une nièce des rois Olaf II et Harald III. Thora sa propre nièce, fille de son frère Torberg était devenu l'« épouse » du roi Harald [9]. Il menait des expéditions vikings à l'ouest en compagnie de Guthorm Gunnhildarsson et d'Hakon Ivarsson [10].

Le roi Harald utilise Finn comme conseiller et médiateur dans le règlement des troubles dans le Trondelag qui avaient suivi l'assassinat par lui vers 1050 de Einar Tambarskjelve et dont le chef était justement le compagnon de Finn Hakon Ivarsson[11]. En contrepartie de la réussite de cette mission Finn obtient du roi que son frère Kalv exilé aux Orcades puisse revenir au pays après des années d'exil[12].

Mais cette mission est aussi le prélude à la rupture entre la Finn Arnesson et la famille royale norvégienne. L'été suivant, Kalv est tué en Fionie par le roi Harald III qui envoie contre lui une force armée puissante. Finn perçoit cet événement comme une trahison de la part du roi, et le poème déclamé par le roi selon sa saga semble montrer que la suspicion était justifiée [13].

Finn passe pour cela au Danemark, où le roi Svend Estridsson, ennemi d'Harald, le reçoit avec faveur et le nomme même Jarl du Halland [14]. Il combat avec Svend contre Harald Hardrada à la bataille de Nisa en 1062 [15]. Mais il est capturé par le roi Harald [16] bien qu'il profère des propos malséants traitant le fils du roi Magnus de « chiot » et sa nièce Tora de « jument » ! Harald qui constate qu'il ne peut plus se l'attacher le remet en liberté pour qu'il puisse revenir près de Svend au Halland [17].

Dans l'ensemble, les sagas dessinent un portrait de Finn comme un homme violent, très direct en paroles et en actes mais toujours droit et au fond honorable

Postérité

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Finn Arnesson avait épousé Bergljot Halvdansdottir (Halfdansdottir), une nièce des rois de Norvège saint Olaf et Harald Hardråde [18] dont :

Notes et références

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  1. Kalfr, Finnr, Thorbergr, Amundi, Kolbjörn, Arnbjörn et Arni
  2. Snorri Sturluson La Saga de Saint Olaf traduite et présentée par Régis Boyer éditions Payot, Paris, 1983 (ISBN 2228132500), p. 129
  3. Régis Boyer op. cit., p. 171-174
  4. Régis Boyer op. cit., p. 217-218
  5. Régis Boyer p. 220-221
  6. Régis Boyer p. 245-247
  7. Régis Boyer p. 262
  8. Régis Boyer, op. cit., p. 268
  9. Regis Boyer estime dans sa présentation de la Saga d'Harald l'Impitoyable que « Thora n'a pas été l'épouse de Harald mais seulement sa concubine ce qui faisait partie des mœurs de l'époque » chapitre 33 note n°2 p. 158
  10. La Saga d'Harald l'Impitoyable de Snorri Sturluson, traduite et présentée par Régis Boyer. Payot, Paris (1979) (ISBN 2228336300), p. 82
  11. Régis Boyer op.cit p.  83-85
  12. Régis Boyer op. cit. p. 88-90
  13. Régis Boyer op. cit. p. 90
  14. Régis Boyer op.cit p. 91
  15. Régis Boyer op.cit p. 101
  16. Régis Boyer op. cit., p. 104
  17. Régis Boyer op.cit p. 107-108
  18. Régis Boyer, op. cit., p. 82

Sources

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