Fort d'Hauteville
Le fort d'Hauteville, brièvement dénommé fort Carnot pendant le ministère Boulanger (1887), appartient au système Séré de Rivières, ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 pour protéger les frontières françaises. Bâti à Hauteville-lès-Dijon qui domine la ville de Dijon, il est un des éléments essentiels d'une ceinture de fortifications devant assurer la protection de la place de Dijon.
Fort d'Hauteville | |
L'entrée du fort en 2016. | |
Description | |
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Type d'ouvrage | fort à massif central |
Dates de construction | de 1877 à 1880 |
Ceinture fortifiée | place forte de Dijon |
Utilisation | fort de ceinture |
Utilisation actuelle | ? |
Propriété actuelle | commune d'Hauteville-lès-Dijon |
Garnison | 653 hommes |
Armement de rempart | 22 canons et 8 mortiers |
Armement de flanquement | 10 pièces |
Organe cuirassé | néant |
Modernisation béton spécial | non réalisée |
Protection | Inscrit MH (2006) |
Programme 1900 | |
Dates de restructuration | non réalisée |
Tourelles | - |
Casemate de Bourges | - |
Observatoire | - |
Garnison | 135 hommes en 1914 |
Programme complémentaire 1908 | non réalisé |
Coordonnées | 47° 22′ 03″ nord, 4° 58′ 48″ est |
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Situation géographique
modifierHistorique
modifierAu lendemain de la défaite traumatisante de 1870-1871, la place de Dijon est choisie, avec Langres, Besançon, Reims, Laon et La Fère pour constituer la "deuxième ligne" du système de défense de Séré de Rivières (la première étant axée sur Verdun, Toul, Épinal et Belfort). Un ensemble de forts et de réduits militaires ceinture donc l'agglomération dijonnaise de 1875 à 1883 : la Motte-Giron, Mont-Afrique, Hauteville, Asnières, Norges, Varois, Saint-Apollinaire et Sennecey.
Le fort d'Hauteville accueille pendant la Première Guerre mondiale diverses unités de l'armée française, comme le 7e Régiment d'Artillerie Territoriale.
En 1942, le fort a servi comme extension de la prison de Dijon pour y interner des Juifs, résistants ou prisonniers de droit commun qui ont plus tard été acheminés vers le camp de Drancy, ultime étape avant les camps d'extermination nazis. Les registres témoignent du passage de 3 821 détenus[1].
Le fort d'Hauteville est aujourd'hui inscrit aux monuments historiques (arrêté du )[2].
Par décision du conseil municipal du , la commune d'Hauteville-lès-Dijon a racheté le fort au Ministère de la Défense.
Description
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Système Séré de Rivières
- Place fortifiée de Dijon
- Redoute de Saint-Apollinaire
- Fort de Beauregard
- Mont Afrique
Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- Le fort d'Hauteville de 1877 à 1914 http://fortiffsere.fr/dijon/index_fichiers/Page589.htm
- Carte de la place de Dijon (site : fortiff.be)
- Dijon : place de deuxième ligne (site : fortiff.be)
- Fort d'Hauteville (site : fortiff.be)
Notes et références
modifier- « Côte-d'Or - HISTOIRE. Quand le fort d’Hauteville détenait résistants et juifs », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
- Notice no PA21000038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture