François-Maurice Lard

François-Maurice Lard
François-Maurice Lard (avant 1898).
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François-Maurice Lard, dit aussi Maurice Lard, est un artiste peintre et pastelliste français, né à Paris le où il est mort le , spécialisé dans le portrait et le nu féminin.

Biographie modifier

Le Dernier Sommeil (1887)

Né à Paris, François-Maurice Lard entre à l'École des beaux-arts en 1882, et reçoit l'enseignement des peintres Gustave Boulanger et Ernest Hébert[1].

L'un de ses premiers travaux remarqués est un portrait dessiné du cardinal Gervais de Clinchamp publié en 1884 dans l'essai de Joseph Noulens, Maison de Clinchamp. Histoire généalogique[2].

En , il est en Algérie, effectuant un voyage d'étude qui va durer une année : c'est ce que rapporte le quotidien Le Patriote algérien, mentionnant son excellence et son tableau intitulé Coquelicots[3].

En , il entame une série de portraits de personnalités appartenant à la haute bourgeoisie et se fait remarquer en une du quotidien Le Gaulois.

Il est membre de la Société des artistes français et expose à partir de 1891 au Salon des Champs-Élysées : il envoie cette année-là Contemplation, un tableau représentant un enfant endormi sur les genoux de sa mère. En 1892, il propose Réveil du jour, un portrait de femme.

Il rejoint la Société nationale des beaux-arts et en , il participe au Salon du Champ-de-Mars, avec un grand pastel, Roses effeuillées, montrant une jeune femme étendue tenant un bouquet à la main.

En , l'État se porte acquéreur d'une grande toile, Le Dernier Sommeil, composée en 1887, marquée par le symbolisme, et qui se trouve aujourd'hui au musée des beaux-arts de Mirande[4].

Ève (tableau exposé au salon de 1905)

La reconnaissance arrive en 1901, au Salon des artistes français, puisqu'il y reçoit la médaille de troisième classe ; en 1904, il reçoit celle de deuxième classe. La plupart de ses tableaux sont à cette époque des nus féminins d'une grande sensualité.

Il expose aux divers salons jusqu'en 1908. Il meurt à Paris le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[réf. nécessaire][5].

Notes et références modifier

  1. « Dessin d'architecture signé Maurice Lard » (1885), catalogue numérisé de l'ENSBA — en ligne.
  2. Frontispice in Maison de Clinchamp. Histoire généalogique, par J. Noulens, — sur Gallica.
  3. Le Patriote algérien, 30 septembre 1888, page 2 — sur Gallica.
  4. Notice FNAC no 140000000058393, in Base CRDOA - Sherlock, en ligne.
  5. « Nécrologie », in La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts, 5 décembre 1908, page 390 — sur Gallica.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

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