François Carquet

personnalité politique française

François Carquet (en italien Francesco Carquet), né le à Moûtiers et mort le à Paris, est un avocat savoyard, est un homme politique sarde, puis français sous la IIIe République. Il termine sa carrière politique comme sénateur.

Biographie

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Origines

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François Carquet naît le à Moûtiers[1], dans le département du Mont-Blanc. La Tarantaise, comme l'ensemble du duché de Savoie, est annexée à la France, depuis 1792.

Son père est à l'origine marchand-drapier en détail, mais se déclare comme rentier en 1842[2].

Il entame des études de droit et obtient son doctorat. Il devient avocat[1].

Il a un fils, Francis (1845-1899), avocat et député de 1889 à 1899[3].

Carrière sarde

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La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Entre 1848 et à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, il est élu à cinq reprises député de la Savoie, représentant le collège de Bourg-Saint-Maurice à la Chambre des députés du parlement du royaume de Sardaigne à Turin[2]. Il appartient au courant anticlérical et annexionniste à la France en 1848-49, auquel appartient également Antoine Jacquemoud de Moûtiers[2]. Il est notamment membre de la Commission permanente des finances, depuis le [1].

Il démissionne en juin 1854, au cours de la Ve législature. Lors de la VIe législature, le chanoine Jacques Chevray remporte l'élection[4]. Cependant son élection est annulée pour « cause de prétendue inéligibilité des ministres du culte »[4]. À la demande de Cavour, François Carquet se représente en 1858 pour contrer les conservateurs[2].

En 1860, le duché de Savoie est intégré à la France.

Carrière française

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À la suite de la chute du Second Empire, il présente comme député pour la Savoie et sera élu du au . Il siège avec la Gauche républicaine. La même année, il est élu conseiller général pour le canton de Bourg-Saint-Maurice, mandat qu'il gardera jusqu'à sa mort. Il défendra en 1879, le projet de percée du Petit-Saint-Bernard.

Le , il est élu sénateur.

François Carquet meurt le , à Paris[1],[5].

Références

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  1. a b c et d François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde », Revue savoisienne, vol. XI - série II, no 36,‎ , p. 171-178 et 250-270 (lire en ligne), notice p. 252-253.
  2. a b c et d Sylvain Milbach, L'éveil politique de la Savoie, 1848-1853 : conflits ordinaires et rivalités nouvelles, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 218 p. (ISBN 978-2-7535-0697-8, lire en ligne).
  3. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 115.
  4. a et b chanoine Frédéric Richermoz, abbé Joseph Marie Emprin, Personnel ecclésiastique du diocèse de Tarentaise du Concordat à la Séparation (1802-1906), Montpellier, Impr. de la Manufacture de la Charité, , 515 p. (lire en ligne)
  5. Le site www.senat.fr donne par erreur la date correspondant à la mort de son fils.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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