Francis Choisel

historien et homme politique français
Francis Choisel
Francis Choisel en 2018.
Fonctions
Président
Alliance pour la souveraineté de la France
depuis
Bernard Chalumeau (d)
Secrétaire général
Club 89
-
Conseiller général
Canton de Boulogne-Billancourt-Sud
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
Nationalité
Activités
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Club 89 (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Site web

Francis Choisel (né en 1955) est un historien et homme politique français.

Biographie modifier

Carrière universitaire modifier

Né le 10 avril[réf. souhaitée] 1955[1], Francis Choisel est docteur en histoire (1986)[2].

Spécialiste du Second Empire et du gaullisme, il est maître de conférences en histoire du XIXe siècle à la Faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris[3] où il dirige le cycle des master d'histoire depuis 2017.

Politique modifier

D'abord membre du Rassemblement pour la République (RPR), et vice-président (1993-1995) puis secrétaire général du Club 89 (1995-1997)[4], il quitte ce dernier en 1997 sur un désaccord avec Jacques Toubon, pour cofonder l'Alliance pour la souveraineté de la France, dont il prend la tête[5]. Proche de Charles Pasqua[6], il rejoint aussi le Rassemblement pour la France (RPF) en 1999[5].

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[7], initiée par le collectif Non à la guerre[8].

Thierry Choffat lui attribuera en 2001 la paternité du souverainisme en France[5]. Christophe Le Dréau, quant à lui, le classe parmi les « gaullistes de gauche »[9]. Membre du Conseil national souverainiste, il appartient à la tendance qui refuse tout soutien à Jean-Marie Le Pen à l'occasion du second tour de l'élection présidentielle de 2002[10].

Conseiller municipal (1983-1989), puis adjoint au maire de Boulogne-Billancourt (1989-1995), il est aussi conseiller général du canton de Boulogne-Billancourt-Sud (1994-2008). En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine[11], où il arrive huitième avec 3,25% des voix, derrière le candidat du Parti communiste.

En 2004, il rédige un rapport d'audit et de conseil pour le compte du conseil général des Hauts-de-Seine[12].

Radio modifier

En , il succède à Philippe Conrad à la direction du Libre journal des historiens, diffusé une fois par mois sur Radio Courtoisie. Il arrête son émission en .

Ouvrages modifier

  • Bonapartisme et Gaullisme (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Albatros, , 379 p..
  • Avec Bernard Lhôte, Petit manuel souverainiste à usage d'antidote contre les boniments européens, Paris, François-Xavier de Guibert, , 100 p. (ISBN 2-86839-689-5).
  • La Deuxième République et le Second Empire au jour le jour : chronologie, Paris, CNRS Éditions, coll. « Biblis » (no 108), , 663 p. (ISBN 978-2-271-08322-7).
  • Comprendre le gaullisme : à propos de quelques contresens sur la pensée et l'action du général de Gaulle, Paris, L'Harmattan, coll. « Questions contemporaines », , 182 p. (ISBN 978-2-343-10280-1, lire en ligne).
  • Les Rêveries politiques de Napoléon III, édition critique, Paris, SPM, 2018, 202 p.

Références modifier

  1. Notice BnF.
  2. Sous la dir. de Jean Tulard, Bonapartisme et Gaullisme (thèse de doctorat en histoire), Paris, université Paris-Sorbonne, , 546 p. (SUDOC 041267664).
  3. « Choisel Francis », sur icp.fr.
  4. LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  5. a b et c Christophe Le Dréau, « L’Alliance pour la souveraineté de la France et l’émergence du militantisme souverainiste (1997-2002) », Cahiers de l'IRICE, vol. 4, no 2,‎ , p. 129-146 (DOI 10.3917/lci.004.0129, lire en ligne).
  6. « Le Congrès a adopté sans passion la révision constitutionnelle », sur lemonde.fr, .
  7. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  8. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  9. Le Dréau 2009, p. 150 : « D’abord par la surreprésentation de ceux que l’on nomme les gaullistes de gauche : Francis Choisel [...] ».
  10. Le Dréau 2009.
  11. « La majorité sortante n'a pu éviter une quarantaine de primaires sauvages », sur lemonde.fr, .
  12. Investir dans la matière grise : pour un département pilote en matière de recherche et d'enseignement supérieur, Paris, conseil général des Hauts-de-Seine, , 285 p. (lire en ligne).

Liens externes modifier