Frans Floris

peintre flamand
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Frans Ier de Vrient ou de Vriendt dit Frans Floris, (1519 à Anvers - à Anvers) est un peintre d'histoire romaniste flamand de l'École d'Anvers issu d'une grande famille d'artistes.

Frans Floris I
Portrait de Frans Floris par Hieronymus Wierix.
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom dans la langue maternelle
Frans FlorisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Père
Cornelis Floris Ier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Margaretha Goos (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Clara Boudewijns (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Frans Floris II (d)
Jan Baptista Floris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Les débuts de sa carrière

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Petit-fils et fils de sculpteur, frère de l’architecte et sculpteur Cornelis Floris de Vriendt, Frans a commencé comme apprenti sculpteur sous la direction de son oncle à Anvers, mais renonce à la sculpture pour se consacrer à la peinture. À vingt ans, il se rend à Liège pour y suivre des cours de Lambert Lombard, élève de Jan Gossaert dit Mabuse, dont les voyages en Italie avaient métissé le style. En 1540-1541, il s'inscrit à la guilde de Saint-Luc d'Anvers, peu avant son propre voyage[1].

Le voyage en Italie

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De nombreux peintres des écoles du Nord ont réalisé ce parcours. Suivant les traces de Mabuse, Lambert Lombard avait lui aussi visité Florence où il s'est initié à la manière de Salviati et autres élèves de Michel-Ange et de Del Sarto. Vers la même époque, Jan van Scorel, Michiel Coxcie et Maarten van Heemskerck, qui ont séjourné à Rome et se sont inspirés des chefs-d'œuvre de Raphaël et Michel-Ange, sont revenus au pays pour exécuter des travaux de style néerlando-italien, souvent considérés comme au-dessous du niveau produit dans la péninsule par des peintres comme Leonardo da Pistoia, Nanaccio, Rinaldo de Mantoue. Enflammé par ces exemples, Floris traverse, à son tour, les Alpes et s'approprie sans les assimiler les divers maniérismes des écoles de Lombardie, de Florence et de Rome.

Il se marie à Anvers en 1547, à son retour[1].

Sa réputation

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Le Banquet des dieux, 1550, musée royal des beaux-arts d'Anvers

Audacieux, vif et résolu, il comprit qu’il serait facile de gagner sa vie et d’acquérir un nom en dessinant pour les graveurs et en peignant à grande échelle à la manière de Vasari. Il ouvre rapidement une école de laquelle, dit-on, sortirent 120 disciples parmi lesquels son fils François, dit Floris le Jeune[2], Lucas d'Heere, Frans Pourbus l'Ancien, Anthonie Van Blockland, Georges Boba ou Joos de Beer.

Il a été surnommé par ses compatriotes « le Raphaël flamand », quoiqu'il soit loin d'égaler ce grand maître. Peu de ses travaux parvinrent jusqu'à nous, en partie parce qu'ils ont été condamnés à cause de leurs défauts, en partie parce qu'ils furent bientôt dépassés par les nouvelles normes qui allaient bientôt surgir.

On retrouve son effigie dans Les Effigies des peintres célèbres des Pays-Bas de Dominique Lampson.

Frans Floris peint de grandes peintures pour les maisons de campagne de nobles Espagnols et pour les villas de patriciens d'Anvers. Il est connu pour avoir illustré la fable d'Hercule en dix compositions et les arts libéraux en sept, pour Niclaes Jonghelinck, un marchand d'Anvers, et il orna le palais de Beaumont de Philippe de Croÿ, duc d’Arschot, de quatorze panneaux colossaux. Il jouit de l'estime de Charles Quint et de Philippe II d'Espagne, et amasse par son talent une grande fortune.

La plus ancienne toile connue de Floris est le Mars et Venus pris au collet par Vulcain au musée de Berlin (1547), le dernier un Jugement dernier (1566) est à Bruxelles.

On distingue également parmi ses œuvres :

Les dernières œuvres

Alors que Floris était en train de peindre une Crucifixion de 27 pieds et une Résurrection de même grandeur pour le grand prieuré d'Espagne, il s’éteint le à Anvers.

Notes et références

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  1. a et b Jeanne van Waadenoijen, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 644
  2. Joseph Fr. Michaud et Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. XV, p. 101, 1816.
  3. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 319
  4. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Éditions, , 308 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 412

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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