Gare de Cognelée
La gare de Cognelée est une gare ferroviaire belge, fermée, de la ligne 142, de Namur à Tirlemont située sur le territoire de l'ancienne commune de Cognelée, désormais rattachée à la ville de Namur, dans la province du même nom en Région wallonne. Elle est mise en service en 1869 par l'État belge et ferme dans les années 1960.
Cognelée | |
Ancien bâtiment vu depuis le RAVeL en 2022. | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Ville | Namur |
Village | Cognelée |
Coordonnées géographiques | 50° 31′ 30″ nord, 4° 53′ 49″ est |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 142, Namur à Tirlemont |
Voies | 0 (anc. 2) |
Quais | 0 (anc. 2) |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) (marchandises) |
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Situation ferroviaire
modifierLa gare de Cognelée était située au point kilométrique (PK) 8,3 de la ligne 142, de Namur à Tirlemont via Éghezée et Jodoigne entre les points d'arrêt de Daussoulx et Waret-la-Chaussée[1].
Histoire
modifierLa station de Cognelée est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Tamines à Landen, lorsqu'ils ouvrent à l'exploitation la section de Namur à Ramillies[2].
La SNCB supprime les trains de voyageurs entre Namur et Ramillies le [2] ; des trains de marchandises continuant à arpenter cette section jusqu'en 1973, lorsque la section Cognelée - Ramillies - Hoegaarden est déclassée. La section menant à Cognelée ferme à son tour en 1980[2].
Patrimoine ferroviaire
modifierAprès sa fermeture, le bâtiment des recettes a été racheté et réaménagé en logements[3].
Les deux bâtiments de gare de Cognelée et Noville-Taviers appartiennent à un plan-type du groupe de Namur rappelant les bâtiments du groupe de Liège (Remicourt et Bierset-Awans) ainsi que dix gares sur la ligne de l'Amblève[4] ces dernières ayant une façade en pierre locale au lieu de la brique[5].
Il s'agit d'un bâtiment conforme aux directives de 1880[6] avec : sur la droite une aile basse à toit sous bâtière de 7 travées servant de salle d'attente et de salle des pas perdus ; un corps central de deux étages sous bâtière servant de bureau, de guichet et de logement de fonction pour le chef de gare ; une aile de service à toit plat abritant la cuisine, la buanderie et la toilette. La façade est en briques avec de la pierre bleue pour les soubassements, les consoles des fenêtres du premier étage, les dés qui ornent l'angle et le centre de chaque ouverture et l'ornement des pilastres d'angle. Les pignons sont ornés d'une frise de briques et ceux du corps central possèdent une paire de fenêtres géminées avec des dés de pierre bleue. Le mur pignon de l'aile de 7 travées est percé par deux ouvertures de largeur égale surmontées par une baie triple avec un arrondi en son centre que l'on retrouve aussi sur les gares de la ligne de l'Amblève à sept travées[3].
La gare de Cognelée n'avait pas de halle aux marchandises, le service des colis et petites marchandises étant installé dans les deux travées extrêmes.
Notes et références
modifier- « Standaardfiche : 142 Namur - Tienen », sur Pandora (version du sur Internet Archive).
- (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 142 », sur Belgische Spoorlijnen (consulté le ).
- « Les gares belges d'autrefois. La gare de Cognelée. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
- Soit les gares de Rivage (ouverte et agrandie), Liotte (fermée), Martinrive (fermée et démolie), Aywaille (ouverte), Remouchamps (fermée et démolie), Quarreux (fermée et démolie), Stoumont (fermée et en partie démolie), La Gleize (fermée et démolie), Roanne-Coo (fermée et démolie) et Trois-Ponts (fortement agrandie).
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique - 1835-1914, Turnhout, Brepols, , 240 p., p. 88-91.
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 69-72.