Gare de La Boissière

gare ferroviaire française

La gare de La Boissière est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Rosporden à Concarneau située au lieu-dit La Boissière, quartier de Beuzec-Conq, sur le territoire de la commune de Concarneau, dans le département du Finistère en région Bretagne.

La Boissière
Image illustrative de l’article Gare de La Boissière
Ancienne halte en 2010.
Localisation
Pays France
Commune Concarneau
Quartier Beuzec-Conq
Adresse La Boissière (D44)
29900 Concarneau
Coordonnées géographiques 47° 55′ 16″ nord, 3° 54′ 10″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant Fermée
Code UIC 87474379
Caractéristiques
Ligne(s) Rosporden à Concarneau
Voies 1 déposée (voie verte)
Altitude 82 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)
Géolocalisation sur la carte : Concarneau
(Voir situation sur carte : Concarneau)
La Boissière
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
La Boissière
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
La Boissière
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Boissière

C'est une halte voyageurs mise en service en 1883 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et fermée en 1959 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Depuis la fin mai 2016, l'ancienne halte est située sur la voie verte de Roscoff à Concarneau (véloroute V7).

Situation ferroviaire

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Établie à 82 mètres d'altitude, la halte de La Boissière est située au point kilométrique (PK) 673,424 de la ligne de Rosporden à Concarneau (voie unique) entre les gares de Rosporden et de Concarneau[1].

Histoire

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La halte de La Boissière est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation l'embranchement de Rosporden à Concarneau de sa ligne de Savenay à Landerneau[2],[3]. La halte est établie au lieu-dit La Boissière sur la commune de Beuzec-Conq[4], ses installations ont été réalisées par l'État[5] qui a construit la ligne avant de la céder à la Compagnie du PO[6].

Durant la saison d'hiver 1936-1937, la halte est desservie quotidiennement par quatre trains de la relation Rosporden-Concarneau et cinq pour la relation Concarneau-Rosporden[7].

Le service des voyageurs est une première fois officiellement fermé le , dans le cadre des mesures de coordination. Du fait de la Deuxième Guerre mondiale ce trafic est rétabli de septembre à décembre 1939 puis rouvert le . L'importance du nombre de voyageurs empruntant la halte entraine l'annulation des mesures de coordination de la ligne[2].

La fermeture définitive du service des voyageurs a lieu le , avec un transfert routier assuré par des autobus[2].

Patrimoine ferroviaire

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L'ancien bâtiment de la halte est toujours présent et a été transformé en commerce. La plateforme a été fermée au service ferroviaire et les rails ont été déposés après la signature d'une convention de transfert de gestion avec SNCF Réseau qui reste propriétaire de l'emprise. Cette solution a permis la réaffectation de la section de Coat Conq à Concarneau en voie verte, tronçon de la voie de Roscoff à Concarneau (véloroute V7). L'inauguration a lieu le dernier week-end du mois de mai 2016[8],[9].

Notes et références

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  1. Jean-Pierre Nennig, 2008, p. 186.
  2. a b et c Jean-Pierre Nennig, 2008, p. 185.
  3. « Le 30 juin 1883 le train arrive en ville. . . », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Guide national et catholique du voyageur en France : avec notices religieuses, historiques et biographiques, pèlerinages, stations balnéaires, renseignements divers, cartes, plans et gravures, tables alphabétiques, etc.., t. 2, Paris, maison de la bonne presse, 1900-1901 (lire en ligne), partie 2, p. 288
  5. Association pour la mémoire et la notoriété de Louis Harel de la Noë, Louis Harel de la Noë, 1852-1931 : un grand ingénieur breton, Paris, Presses de l'école nationale des ponts et chaussées, , 327 p. (ISBN 2-85978-381-4, lire en ligne), p. 52
  6. « Ligne de Rosporden à Concarneau », sur Histoire de lignes oubliées..., (consulté le ).
  7. « Horaires des trains : saison d'hiver 1936-1937 », L'Union agricole et maritime, no 44,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « De Roscoff à Concarneau, la véloroute V7 est entièrement aménagée ! », sur acteurs.tourismebretagne.com, (consulté le ).
  9. « Voies Vertes et anciennes voies ferrées : la nouvelle donne », sur departements-regions-cyclables.org, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne sud : De Savenay et de Rennes à Landerneau par Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper et Châteaulin et ses embranchements vers Ploërmel, Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'Abbé et Douarnenez-Tréboul, Pornichet, JPN Éditions, coll. « Archéologie ferroviaire », , 224 p. (ISBN 978-2-9519898-5-6, BNF 41302229, présentation en ligne).

Articles connexes

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Lien externe

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