Gauthier III Berthout
Gauthier III Berthout (†ca.1202), est un membre de la noblesse féodale du duché de Brabant qui vécut entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Il hérita de son père la seigneurie de plusieurs terres, constituées principalement des pays situés autour de Malines et du pays d'Arckel. Il fut également l'avoué du chapitre de la cathédrale Saint-Rombaut à Malines.
Gauthier III Berthout | ||
Titre | Seigneur des pays de Malines et d'Arckel (1180 - ca.1202) |
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Autre titre | Avoué du chapitre de Saint-Rombaut à Malines | |
Prédécesseur | Gauthier II Berthout | |
Successeur | Gauthier IV Berthout | |
Allégeance | Saint-Empire germanique | |
Souverains | Frédéric Barberousse (de 1180 à 1190) Henri VI du Saint-Empire (de 1191 à 1197) |
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Suzerains | Godefroid III de Louvain (de 1180 à 1183) Henri Ier de Brabant (de 1183 à 1202) |
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Biographie | ||
Décès | ca.1202 |
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Père | Gauthier II Berthout | |
Mère | Margareth de Grimbergen | |
Conjoint | Guda de Bretagne | |
Enfants | Gauthier IV Berthout | |
Famille | Maison Berthout | |
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Biographie
modifierGauthier est le fils de Gauthier II Berthout et de Margareth de Grimbergen[1]. À la mort de son père, en 1180, il hérite des possessions familiales constituées principalement des pays situés autour de Malines et du pays d'Arckel[2]. À l'époque, la seigneurie de Malines, propriété des évêques de Liège enclavée dans le duché de Brabant, échappe encore à son contrôle[2]. Avec le soutien du duc Henri de Brabant, Gauthier acquiert une influence grandissante dans la ville de Malines[2] et finit, aux alentours de l'an 1200, par s'y faire désigner avoué du chapitre de la cathédrale Saint-Rombaut[2],[3].
On ne connaît pas avec précision la date de sa mort, qui serait intervenue aux alentours de l'an 1202[1],[4].
Filiation
modifierGauthier se marie à Guda de Bretagne[2],[5]. Ils eurent trois fils :
- Gauthier IV Berthout (†1219), qui succède à son père vers 1202[1],[2],[3] ;
- Gilles ou Egide († après 1223)[1],[6] ;
- Henri, surnommé de Duffel (dont le neveu, également appelé Henri, reprendra le titre) et qui accompagnera Gauthier IV lors de la cinquième croisade[6].
Bibliographie
modifier- F. van den Branden de Reeth, Recherches sur l'origine de la famille des Berthout (...), Bruxelles, Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers publiés par l'Académie royale, Vol. 17 (1843-1844), (lire en ligne).
- Emmanuel Neeffs, Biographie nationale de Belgique, Bruxelles, Académie royale de Belgique, (lire sur Wikisource), « BERTHOUT, Gauthier I ».
- M. Servais, Armorial des provinces et des communes de Belgique, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1955 p., p. 726-727 et 829-830.
- (nl-BE) G. Croenen, Familie en Macht, De familie Berthout en de Brabantse Adel, Louvain, Universitaire Pers Leuven, .
- (nl-BE) G. Croenen, De oorkonden van de familie Berthout : 1212-1425, Bruxelles, Palais des Académies, .
Liens externes
modifier- (ang) Foundation for Medieval Genealogy, « Brabant & Louvain », sur Medieval Lands, màj le 1er février 2016 (consulté le ).
- Guy van Marcke de Lummen, « Arbre généalogique de Gauthier Berthout (et références citées) », sur Geneanet.org (consulté le ).
Notes et références
modifier- (en) Foundation for Medieval Genealogy, « Brabant & Louvain », sur Medieval Lands, màj le 1er février 2016 (consulté le ).
- F. van den Branden de Reeth, Recherches sur l'origine de la famille des Berthout (...), Bruxelles, Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers publiés par l'Académie royale, Vol. 17 (1843-1844), (lire en ligne).
- Emmanuel Neeffs, Biographie nationale de Belgique, Bruxelles, Académie royale de Belgique, (lire sur Wikisource), « BERTHOUT, Gauthier I ».
- (nl-BE) G. Croenen, Familie en Macht, De familie Berthout en de Brabantse Adel, Louvain, Universitaire Pers Leuven, .
- Guy van Marcke de Lumen, « Arbre généalogique de Gauthier Berthout (et références citées) », sur Geneanet.org (consulté le ).
- T. De Raadt, A propos d'un diplôme relatif à la maison des Berthout, Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles (t. 2), 1888-1889 (lire en ligne), pp. 100-107.