Gelos

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Gelos, ou Gélos, (prononcé [ʒəlɔs] ; en béarnais Gelòs ou Yelos) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Gelos
Gelos
Haras de Gelos.
Blason de Gelos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Pascal Mora
2020-2026
Code postal 64110
Code commune 64237
Démographie
Population
municipale
3 609 hab. (2021 en évolution de +2,38 % par rapport à 2015)
Densité 327 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 17′ 03″ nord, 0° 22′ 12″ ouest
Altitude Min. 165 m
Max. 374 m
Superficie 11,03 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pau-4
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gelos
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Gelos
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Gelos

Le gentilé est Gelosien[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Gelos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Sur le plan historique et culturel, Gelos fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[3].

Elle se situe à 2,6 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Jurançon (1,4 km), Mazères-Lezons (1,7 km), Bizanos (1,7 km), Pau (2,0 km), Uzos (2,7 km), Billère (3,0 km), Aressy (3,9 km), Rontignon (4,1 km).

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bosdarros, Gan, Jurançon, Mazères-Lezons, Pau, Rontignon, Uzos et Bizanos.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Gelos.

La commune est drainée par le gave de Pau, l'Ousse, le Soust, le ruisseau des Bouries, un bras du gave de Pau, le Bartouil, le ruisseau de Gélos, le ruisseau de l'Oulié, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[8].

L’Ousse, d'une longueur totale de 42,4 km, prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 19 communes[9].

Le Soust, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Sévignacq-Meyracq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Pau, après avoir traversé 7 communes[10].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 195 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Uzein à 13,83 km à vol d'oiseau[14], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[19], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[20],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[21],[Carte 3] : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[22].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gelos est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[24],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,1 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), zones urbanisées (13,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), terres arables (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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La Bielle (le Bourg)

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Le cœur historique de Gelos[28]. Le bourg ancien est situé entre les rues des Trois Frères Peyrou, l’avenue du Général Leclerc et l’avenue Henri Fanfelle. À partir des années 1930, l'urbanisation continue jusqu’à ses limites naturelles : les coteaux au Sud, et le Gave au Nord. La Bielle se situe aujourd’hui dans la continuité de Pau (quartier du 14 Juillet), de Jurançon et de Mazères-Lezons.

Le Bourdalat (le Hameau)

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Village périurbain récent composé de quelques dizaines de pavillons, situé à l’extrémité de la Vallée Heureuse, à la frontière des communes de Mazères-Lezons et de Rontignon. Le Château de Tout-y-Croît le voisine sur le coteau adverse.

Le quartier Beauchamps – La Chambrière

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De nombreuses maisons à pignons y sont visibles.

Le quartier de la Tannerie

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Le Quartier tire son nom de la tannerie Bochet et Dulau, spécialisée dans la production de cuir destiné à la fabrication de chaussures qui s'y implante dans les années 1890[29]. En 1967, la tannerie ferme ses portes, et le quartier est désormais réinvesti par des artistes et des artisans. Son dirigeant emblématique Pierre Bochet, également bénévole à la Section Paloise s'est éteint en 2015[30].

Le quartier Magendie

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Le quartier Ribet

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La Vallée Heureuse
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La Vallée Heureuse abrite de grands domaines historiques de villégiature bâtis à la Belle Époque le long de la route de Piétat (villas Montrose, Estéfani, Le Vignal, Nirvana), de la route des coteaux de Guindalos (La Tisnère, Le Tinaud, Montfleury) et des chemins de randonnées (domaine de Béterette, Castel Béarn).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les routes départementales 37, 285 et 802.

Transports urbains

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Gelos est desservie par le réseau de bus Idelis :

  • Ligne 5 Pau — Zénith ↔ Mazères — L'Arriou
  • Ligne 15 Pau — Porte des Pyrénées ↔ Mazères-Lezons — Lezons

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gelos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m à Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m à Rieulhès pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1997, 2006, 2008, 2009, 2013 et 2018[35],[31].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[36]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gelos.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 77,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[39].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2018[31].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Gelos est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[40].

Toponymie

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Le toponyme Gelos est mentionné au XIIe siècle[41] (Pierre de Marca[42]) et apparaît sous les formes Geloos (1286[41], titres de Béarn[43]), Sent Miqueu de Gelos (1484, notaires de Pau[44]), Gellos (1608[41], réformation de Béarn[45]) et Gélos (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Ce nom signifie « jaloux » comme de nombreux autres toponymes (Casteljaloux).

Son nom béarnais est Gelòs[46] ou Yelos[47].

Histoire

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Paul Raymond[41] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Gelos rassemblait vingt feux et dépendait du bailliage de Pau.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Blasonnement à écrire

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1864 1908 Pierre Mounaud    
1908 1918 Bernard Peyrou    
1918 1923 Joseph Lacaze   Horticulteur
1929 1936 Joseph Peyrou    
1936 1944 Louis Lacaze    
1944 1944 Boniface de Castellane   Diplomate
1945 1947 Auguste Carraze    
octobre 1947 mai 1953 Pierre Castagnos    
mai 1953 mars 1959 Henri Lacaze   Tourneur sur bois
mars 1959 mars 1965 Maurice Peyrou    
mars 1965 mars 1971 Henri Fanfelle    
novembre 1971 mars 2014 André Castro DVD  
mars 2014 En cours Pascal Mora DVG Attaché territorial
10e vice-président de la CA Pau Béarn Pyrénées
Suppléant de la Députée MoDem Josy Poueyto

Intercommunalité

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Gelos fait partie de six structures intercommunales[48] :

  • la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées ;
  • le syndicat AEP de la région de Jurançon ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal centre de loisirs de Narcastet ;
  • le syndicat intercommunal d'études et de travaux d'aménagement du Soust et de ses affluents ;
  • le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.

Gelos accueille le siège du syndicat intercommunal d'études et de travaux d'aménagement du Soust et de ses affluents.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 3 609 habitants[Note 10], en évolution de +2,38 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7237538189291 0511 1041 1581 1271 143
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1001 1711 2701 3131 3281 3771 4591 5371 635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5811 6061 7261 7201 7432 0212 1352 5092 762
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 7243 3673 1613 1483 5293 6663 7143 6833 693
2014 2019 2021 - - - - - -
3 5403 6523 609------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Gelos fait partie de l'aire d'attraction de Pau.

Économie

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La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine civil

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Le haras national de Gelos[53] occupe le château[54], qui date de 1784. Le haras possède des voitures hippomobiles[55] classées au titre d'objet aux monuments historiques.

Patrimoine religieux

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L'église Saint-Michel[56] fut construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

Équipements

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Enseignement

Gelos dispose de trois écoles primaires, deux publiques (Belos-Bourg et Hameau) et l'autre privée (école Saint-Joseph), ainsi qu'un lycée des métiers de l’habitat (anciennement LEP).

L'Union Sportive Vaillante Gelosienne, issu de la fusion des deux anciennes entités de la ville en 2006 (la Vaillante de Gelos, fondée en 1908 et la Gelosienne), est le club omnisports de Gelos comptant plusieurs sections sportives: football, pelote basque, volley-ball, judo, badminton...

L'USVG Football, champion de D3 en 2016, champion de D2 en 2018, et vainqueur de la Coupe Vispaly en 2019 évolue pour la saison 2020-2021 en Régionale 3 (Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine).

La section football de l'USVG organise chaque année un Tournoi destiné aux jeunes joueurs U11 et U13 qui connaît un grand succès et a un rayonnement dans tout le grand Sud Ouest[57].

La Vaillante de Gelos était active en 1902, et était avant la Première Guerre mondiale très active dans le domaine de la gymnastique[58]. La Vaillante est officiellement fondée le (115 ans), patronage de l'église Saint-Michel[59]. Les Vaillants s'orientent ensuite vers le rugby et la barette, puis le football à partir des années 20[60]. En 1923, la Vaillante est championne de l'Union Pyrénéenne deuxième série. La Vaillante tire certainement ses origines des Enfants de Gelos, club de barette fondé en 1900, proche du Stade Palois[61].

L'Union Sportive Gelosienne (maillot rouget et vert), en activité en 1901, est à l'époque orientée vers la barette, puis le rugby[62],[63].

Personnalités liées à la commune

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Gelos.
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Décès à Gelos.

Nées au XIXe siècle

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Nées au XXe siècle

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Fiction

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Dans À la Recherche du temps perdu, Proust fait naître Françoise, cuisinière du narrateur et de sa famille, à Gelos[64].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pau comprend une ville-centre et 54 communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Gelos » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Gelos », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Gelos », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Gelos ».
  3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  4. Stephan Georg, « Distance entre Gelos et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Gelos », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Fiche communale de Gelos », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  8. Sandre, « le gave de Pau ».
  9. Sandre, « le ruisseau de l'Ousse ».
  10. Sandre, « le Soust ».
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Orthodromie entre Gelos et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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