Germaine Bailac
Jeanne Albertine Germaine Bailac, née le à Toulouse et morte le , à Paris 16e[1], est une mezzo-soprano française.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jeanne Albertine Germaine Bailac |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Artiste lyrique, professeure de chant |
Période d'activité |
À partir de |
Parentèle |
Lucienne Jourfier (nièce) |
A travaillé pour |
Théâtre national de l'Opéra-Comique (à partir de ) Opéra de Paris (- |
---|---|
Tessiture | |
Maître |
Biographie
modifierD'origine algérienne du côté maternel et espagnole par son père[2]. Ses parents sont Adelaïde Clotilde Armand[1]et Frédéric Bailac, professeur de violon à Toulouse[3].
Elève au conservatoire de Toulouse, puis au conservatoire de Paris[4],[5] dans la classe Edmond Duvernoy, elle obtient un premier prix d'opéra en 1907. Après ses débuts à l'Opéra en 1907 dans le rôle de Dalila[6], elle joue par la suite le rôle de Carmen à l'Opéra-Comique et en représentation dans de nombreux théâtres[7],[8].
Depuis 1913, elle est locataire d'un appartement 105 rue de Courcelles où elle donne des cours de chant[9].
En 1941, elle est nommée professeure de chant au conservatoire de Toulouse[5].
Répertoire
modifier- 1907 : Samson et Dalila, à l'Opéra de Paris, 19 août, Dalila[2],[6].
- 1908 : Le Clown, nouvelle musicale en deux actes, livret de Victor Capoul, musique d'Isaac de Camondo à l'Opéra-Comique, 16 mai , Glady
- 1908 : Carmen, de Bizet, à l'Opéra-Comique, 6 septembre, rôle-titre[10].
- 1909 : Carmen, à La Monnaie[11].
- 1910 : Samson et Dalila, à l'Opéra de Paris, 24 juin, Dalila[12],[13].
- 1909 : Cendrillon, de Massenet, à l'Opéra-Comique, 1er janvier, Madame de la Haltière
- 1910 : Le Miracle de Georges Hüe, crée le 30 décembre à l'Opéra de Paris, Bérengère
- 1911 : Rigoletto, Madeleine
- 1911 : Déjanire, de Camille Saint-Saëns sur un livret de Louis Gallet, créée le 14 mars au théâtre de Monte-Carlo, Phénice[14],[15],[16].
- 1911 : Carmen, au Grand-théâtre de Lyon, novembre, rôle-titre[17].
- 1912 : Madame Pierre, d'Henri Cain et J.Marx, musique d'Edmond Malherbe, à l'Alhambra, Paula[18],[19].
- 1912 : Carmen, à l'Opéra-Comique, 2 décembre[20],[21].
- 1913 : La Favorite, de Donizetti, au casino municipal de Cannes[8].
- 1913 : Werther, de Massenet, au théâtre du Grand-Casino de Vichy[22].
- 1914 : Carmen, à l'Opéra-Comique, 8 mai[23], 26 septembre[24].
- 1915 : Carmen, à l'Opéra-Comique[25].
- 1916 : Werther, de Massenet, à l'Opéra-Comique, 7 mai, Charlotte[26].
- Salomé, un page
- 1921 : Orphée au théâtre du Grand-Casino de Vichy[27].
- 1921 : Les Troyens à Carthage, de Berlioz, au théâtre du Grand-Casino de Vichy[28].
- 1921 : Falstaff, de Verdi, au théâtre du Grand-Casino de Vichy[27],[29].
- 1922 : Samson et Dalila, au théâtre du Grand-Casino de Vichy[30].
- 1923 : La Foire de Sorochyntsi (en), opéra-comique de Moussorgsky, à l'opéra de Monte-Carlo, 17 mars, Khivria[31].
- 1924 : Carmen, au casino municipal de Nice[9].
- 1925 : Carmen, au casino municipal de Nice[32].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Registre des naissances, Toulouse, 1881, acte 741, vue 95
- « L'Express du Midi », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Midi artistemusique », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « La Dépêche », sur Gallica, (consulté le )
- « La Dépêche », sur Gallica, (consulté le )
- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le ).
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Courrier des théatres », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Les Théâtres », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Musical Courier 1911-04-05: Vol 62 Iss 14, Summy-Birchard Publishing Company, (lire en ligne)
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit Parisien », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- P.B. Gheusi, Guerre et théâtre, 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, (lire en ligne)
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- Marguerite de Saint-Marceaux, Journal, 1894-1927, Paris, Fayard, (ISBN 978-2-213-62523-2, lire en ligne)
- « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
- « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Les Annales du théâtre et de la musique.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Bailac Germaine », sur Bru Zane Media Base (consulté le ).
- [vidéo] « Germaine Bailac et Marius Corpait, Werther, Pourquoi cette parole amère ? », sur YouTube, (consulté le ).