Gibles
Gibles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Gibles | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Bernard Grisard 2020-2026 |
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Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71218 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Giblotins | ||||
Population municipale |
572 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 31″ nord, 4° 22′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 343 m Max. 691 m |
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Superficie | 19,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | gibles.chez.com | ||||
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La commune fait partie du Charolais-Brionnais. Le paysage, bocager et vallonné, y est très verdoyant puisque essentiellement destiné à l’élevage de la race bovine charolaise.
Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierBois-Sainte-Marie | Ozolles | |||
Colombier-en-Brionnais Curbigny |
N | Montmelard Matour | ||
O Gibles E | ||||
S | ||||
Varennes-sous-Dun | Châtenay | Aigueperse (Rhône) |
Hydrographie
modifierDe nombreux étangs et plans d'eau ponctuent le paysage giblotin avec entre autres les plus grands d'entre eux : l'étang des Grands moulins, l'étang du Palais et l'étang de Montrouant.
Voies de communication et transports
modifierLa commune de Gibles se trouve à l'intersection des routes D 41 et D 25.La RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) passe à moins de 20 kilomètres au nord de Gibles. L'autoroute A6 qui passe par Mâcon est à environ une cinquantaine de kilomètres à l'est.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 986 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Matour_sapc », sur la commune de Matour à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Gibles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,8 %), forêts (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (1,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifierLa construction de l'église actuelle débuta en 1851 à l'emplacement même d'une ancienne église plus petite. Sa consécration eut lieu le lundi par l'évêque d'Autun[réf. nécessaire].
Jusqu'en 1940, la ligne de chemin de fer Roanne - Chalon traversait le village et s’arrêtait en gare. Avec la modernisation, la ligne Roanne - Chalon a vu son activité péricliter et il n'est plus resté ensuite que le tronçon La Clayette - Gibles qui fut arrêté officiellement le [réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2021, la commune comptait 572 habitants[Note 2], en diminution de 4,83 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierL’école publique « l’étang des cartables »
modifierDeux classes : cycle 2 et cycle 3.
L'école privée Saint-Martin
modifierUne classe unique de maternelle.
Manifestations culturelles et festivités
modifierPlusieurs associations animent la vie du village tout au long de l'année avec par exemple :
- le comité des fêtes, qui organise notamment la fête patronale et la foire agricole ;
- le foyer rural, avec la Giblotine pédestre (randonnée sur plusieurs circuits balisés) ;
- La boule Giblotine, qui organise des concours.
Santé
modifierLes métiers de la santé sont également présents à Gibles, puisqu'on y trouve un médecin généraliste, un cabinet infirmier, une psychologue, une ostéopathe.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église, qui date de 1854 et a été construite d'après des plans dressés par l'architecte A. Berthier (de Mâcon)[17]. Le , cette église a été inaugurée, après restauration, par monseigneur Raymond Séguy, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon.
- Château de Montrouant.
Aux alentours
modifier- Le mont Saint-Cyr ;
- Le mont Dun ;
- Le château de la Clayette ;
- Le château de Drée ;
- Le Lab 71 ;
- L'arboretum de Pézanin, l'un des plus riches de France ;
- La Roche de Solutré.
-
La mairie de Gibles. -
L'église du village. -
L'étang des Grands Moulins. -
L'étang du Palais. -
Le mont Saint-Cyr.
Personnalités liées à la commune
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gibles et Matour », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Matour_sapc », sur la commune de Matour - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Matour_sapc », sur la commune de Matour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gibles ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le canton de La Clayette, porte du pays brionnais », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 78 (été 1989), pages 3 à 8.