Guépratte (frégate)

navire de guerre

Guépratte
illustration de Guépratte (frégate)
La frégate Guépratte au large de Toulon (19 septembre 2003).

Type Frégate
Classe La Fayette
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement 3 mars 1999
Statut en service
Équipage
Équipage 15 officiers, 85 officiers mariniers, 53 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 125 mètres
Maître-bau 15,40 mètres
Tirant d'eau 4,80 mètres
Tirant d'air 40 mètres
Déplacement 3 200 tonnes et 3 600 tonnes à pleine charge
Propulsion 4 diesels SEMT Pielstick 12PA6V280 STC2
Puissance 21 000 ch (15 400 kW)
Vitesse 25 nœuds (maxi)
Caractéristiques militaires
Armement 8 missiles MM 40 Exocet Block, Système Crotale naval CN2 (VIII x 1 + 16 missiles en soute), 1 canon de 100 mm Mle 68 TR, 2 canons de 20 mm F2
Rayon d'action 7 000 nautiques (13 000 km) à 15 nœuds ou 9 000 nautiques (16 500 km) à 12 nœuds, 50 jours en vivres
Aéronefs 1 hélicoptère Panther ou NH-90
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon
Indicatif F714

La frégate Guépratte (numéro de coque F714) est le cinquième bâtiment de classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités de la Marine nationale française. Il est nommé en l'honneur du vice-amiral Émile Guépratte, héros de la bataille des Dardanelles (1915) et fondateur en 1919 de l'association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire. Metz (Moselle) est sa ville marraine depuis le .

Mission modifier

Les frégates de type La Fayette ont été conçues principalement pour faire respecter les intérêts maritimes de l'État français dans les espaces d'outre-mer, mais elles peuvent aussi assurer d'autres missions telles que l'intégration à une force d'intervention, la protection du trafic maritime, l'accompagnement d'un groupe aéronaval, réaliser des missions spéciales ou humanitaires[1].

Armement modifier

Le Guepratte embarque 8 missiles antinavire Exocet entre les deux mâtures, une batterie de missiles surface-air Crotale Naval sur la plage arrière, ainsi qu'une tourelle de 100 mm et deux canons de 20 mm latéraux, au niveau de la passerelle.

En intervention, l'hélicoptère Panther en dotation décolle avec deux commandos marine spécialisés dans le tir de précision. En configuration aérolargage, jusqu'à 5 paras peuvent être emportés, sur une élongation moyenne. La frégate dispose de moyens de guerre électronique avec un intercepteur radio Saigon, un intercepteur radar ARBR-21 et deux lance-leurres Dagaie contre tout missile antinavire[2].

Carrière opérationnelle modifier

En 2009, le Guépratte participé à la Mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest. En 2010, la frégate Guépratte participe à l'opération Atalanta en Océan Indien pendant 4 mois et demi. En 2011, elle se déploie dans l'Océan Indien dans le cadre de la mission Atalanta durant 3 mois et demi, puis elle opère au large de la Libye dans le cadre de l'opération Harmattan durant un mois. En 2012 et en 2013, la frégate Guépratte participe à l'opération Atalanta en Océan Indien pendant 4 mois.

En 2014, la frégate Guépratte participe à l'opération Liberté Immuable[3].

En 2016 , la frégate Guépratte participe à l'opération Jeanne-d'Arc.

En 2020, elle est envoyée dans le Sud-Ouest de l'océan Indien dans le cadre de l'opération Résilience. Elle accompagne le PHA Mistral à La Réunion et Mayotte pour assurer le transport de fret médical et sanitaire lors de la pandémie de Covid-19[4].

Fanion modifier

Son fanion est décoré de la croix de la Valeur militaire avec palme depuis le pour sa participation aux opérations en Libye[5].

Notes et références modifier

  1. À bord du Guépratte, un parfum de marine en bois, Le Figaro, 10 juillet 2012.
  2. Raids, Hors-série n°30, Opex 2008, sous-titré L'armée française au combat, « Corsaires français contre pirates somaliens », par Jean-Marc Tanguy, p. 80
  3. « 404 », sur colsbleus.fr (consulté le ).
  4. Vincent Groizeleau, « La Réunion : le Mistral vient charger du fret pour Mayotte », Mer et Marine, 10 avril 2020.
  5. [1]

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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