Guichard II Dauphin

Seigneur de Jaligny

Guichard II Dauphin, né vers 1365 ou 1371, mort le lors de la bataille d'Azincourt, est un chef militaire français au service du roi Charles VI durant la guerre de Cent Ans, Grand maître de l'hôtel du roi, seigneur de Jaligny et Treteau, de la Ferté-Chauderon et Bommiers, baron de Luzy[2].

Guichard II Dauphin
Image illustrative de l'article Guichard II Dauphin
Timbre de Guichard II[1].

Autres noms Guichart II Dauphin
Titre Sire de Jaligny et Treteau
Sire de la Ferté-Chauderon et Bommiers
Baron de Luzy
(1403 - 1415)
Prédécesseur Guichard Ier Dauphin
Successeur Béraud (III) dit Dauphin de Lespinasse
Arme Cavalerie
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Souverains Charles V le Sage
Suzerains Louis II de Bourbon
Conflits Bataille d'Othée (1408)
Siège de Bourges (1412)
Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons
Bataille d'Azincourt (1415)
Autres fonctions Souverain maître de l'hôtel du roi (1409-1413)
Chambellan de Jean Ier de Bourgogne
Capitaine–gouverneur de Montreuil (1412)
Gouverneur du Dauphiné (1415)
Biographie
Naissance vers 1365 ou 1371
Décès
Azincourt
Père Guichard Ier Dauphin
Mère Isabeau de Sancerre
Conjoint Éléonore de Culant

Image illustrative de l’article Guichard II Dauphin
Écartelé des Dauphins de Jaligny et de Sancerre

Il est le fils de Guichard Ier Dauphin, seigneur de Jaligny, Treteau et la Ferté-Chauderon, chambellan du roi Charles V, conseiller du roi, échanson de France (1380-1382)[3],[2], grand maître des arbalétriers de France, et d' Isabeau de Sancerre[4],[N 1].

Il est l'époux d'Éléonore de Culant[N 2], le frère de Louis, qui finit sa courte vie au monastère de Marseigne[4] et le demi-frère de Claudin, connu sous le nom de bâtard de Jaligny.

Biographie

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À la mort de Guichard Ier, en 1403, Guichard II hérita de ses titres et domaines et, quelques jours plus tard, fit hommage à Louis II de Bourbon pour les terres de Jaligny, Châtelperron et Tréteau[5]. La même année, il reçut en outre de son grand-oncle maternel, Louis de Sancerre, maréchal puis connétable de France, qui avait testé en sa faveur, les terres et châtellenie de Bommiers et la baronnie, château et châtellenie de Luzy[2]. Le , Guichard prit rang parmi les chanoines du chapitre cathédral de Nevers[N 3].

Au service de Charles VI

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Bien né et richement doté, puisqu'il possédait des terres en Bourbonnais, au premier rang desquelles l'importante seigneurie de Jaligny[6], mais aussi en Nivernais, avec la baronnie de La Ferté-Chauderon, et en Berry, par l'héritage de son oncle et la dot de son épouse, Guichard II fut une figure marquante de l'histoire du règne de Charles VI[7].

Il intégra l'hôtel du roi grâce à l'intervention du duc de Bourbon, auquel il manifestait un grand attachement et qui l'avait fait son député le . Dès lors, le roi se l'attacha comme conseiller et chambellan[8],[9] et lui commit la gestion des impôts de la Champagne.

Il le chargea également de plusieurs missions diplomatiques : en 1408, après avoir été envoyé auprès du duc de Bourgogne pour tenter une conciliation au nom du roi, Guichard II participa à la bataille d'Othée contre les Liégeois qui assiégeaient la ville de Maestricht[2] et, en 1409, il prit part à l'ambassade destinée à rétablir les relations avec l'Angleterre[8]. Le , il fut nommé souverain maître de l'hôtel du roi[10], recevant ainsi le plus haut des offices de la couronne, qui consistait à diriger l'ensemble des services de la maison du roi et à assumer la fonction de surintendant du domaine royal, et en 1410 il fut membre de la commission chargée de réformer l'administration royale[8].

Guerre de Cent Ans

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En 1411, il fut envoyé par le roi pour combattre le duc de Berry, le comte d'Armagnac et le seigneur d'Albret. En 1412, il commanda l'avant-garde des armées du roi lors du siège de Bourges et, la même année, servant les ambitions de Jean sans Peur dont il était devenu le chambellan quelque temps plus tôt[8], il fut envoyé en Orléanais pour lutter contre les troupes armagnaques et soumit la ville de Jargeau[2]. En récompense, le duc de Bourgogne lui octroya de nombreux dons et pensions pris sur le trésor royal, ainsi que la charge de capitaine– gouverneur de la ville et château de Montreuil[8].

À cette époque, il combattit à plusieurs reprises contre les Anglais. Il quitta donc le château de Bommiers, que l'alliance avec la maison de Sancerre avait fait entrer dans la famille, et réunit tous les biens meubles dans son château de Jaligny. Le , sur le point de se rendre à Montreuil, il dressa lui-même l'inventaire de sa bibliothèque[8].

Mais, les événements n'étant plus favorables à Jean sans Peur et les Bourguignons ayant quitté Paris, en butte à l'hostilité du duc d'Orléans, contre lequel il s'était déclaré, Guichard II perdit l'office de souverain maître de l'Hôtel au profit du comte de Vendôme le .

En , il fut toutefois envoyé par Charles VI au duc de Bourgogne pour recevoir, au nom du roi, le serment de paix entre Armagnacs et Bourguignons[11]. Au début de l'année 1415, en compensation de la perte de sa charge de grand-maître de l'hôtel, on lui accorda le gouvernement du Dauphiné dont il prit possession le [2] en envoyant comme procureurs noble Artus de Langon et Jean de La Bis. L'acte de prise de possession est daté du mois de [12] mais on ne sait pas s'il exerça réellement cette charge[8].

Combat et mort à Azincourt

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Guichard II Dauphin fut mortellement touché à la bataille d'Azincourt[13] le , alors qu'il était lancé dans une charge de cavalerie sur l'aile des troupes françaises. Ses compagnons les plus fidèles rapportèrent sa dépouille à son épouse Éléonore et on l'inhuma au prieuré du Saint-Sépulcre de Jaligny.

Après un long procès[2] entre les héritiers présomptifs de Guichard II, tant du côté paternel que maternel, le fief de Jaligny échut finalement à son arrière-petite-cousine, Blanche Dauphine (1410-1454)[14], petite-fille de Béraud I er d'Auvergne (Dauphin)[15], fille de Béraud II Dauphin[16]

Bibliothèque de Guichard Dauphin

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Ex-libris de Guichard II.

Remarquable pour l'époque, la bibliothèque de Guichard Dauphin comptait 83 ouvrages : 42 livres qui étaient originellement au château de Bommiers et qui furent transférés à Jaligny, et 41 volumes constituant le fonds propre de Jaligny[7]. Cela représente probablement le double des bibliothèques nobiliaires de la fin du Moyen-âge, dont la taille moyenne – outre celles du roi et des ducs de Berry et de Bourgogne, voire la « librairie » du duc de Bourbon, qui conservait 324 ouvrages en son château de Moulins[17] – se situerait entre 40 et 50 ouvrages[18]. À titre de comparaison, les connétables Olivier de Clisson et Charles d'Albret ne semblent avoir possédé à cette époque qu'une douzaine de volumes[7].

Ex-libris de Guichard II Dauphin (détail).

Trois thèmes représentent à eux seuls plus de 70 % des ouvrages de la bibliothèque : les livres liturgiques, la Bible et les Évangiles (18), la littérature morale et religieuse (18) et les livres de littérature médiévale (19)[7].

Ainsi, à côté des livres de prières et des textes sacrés – missels, livres d’heures, livres d’oraison, psautiers et « ung petit livre des Epistres et des Evangilles en françois et istorié »[8] –, on trouve des livres de « littérature morale et religieuse », tels La Consolation de Boèce en traduction française, La Somme le Roy, manuel d’édification morale et religieuse rédigé en 1279 par le dominicain Laurent du Bois à la demande de Philippe III le Hardi, deux ouvrages d’Ovide, les Métamorphoses et L'Art d'aimer, ou la Légende dorée[7].

Enluminure aux armes de Guichard II Dauphin.

Les livres de littérature et de poésie médiévales constituent quant à eux près d’un quart de la « librairie ». On peut citer, par exemple Le Dit du chevalier qui fait les cons parler, les Fables d’Isopet, le Roman de Renart, deux ouvrages du cycle arthurien, Lancelot et Merlin, qui côtoient l’Épopée d’Alexandre[7].

Même si la plupart des livres de cette bibliothèque ont pu être acquis auprès des propriétaires précédents et que Guichard Dauphin n'en a donc fait que reprendre la bibliothèque, la bibliothèque contient encore douze ouvrages écrits après 1385, dont six après 1400 - et il est presque certain qu'il a acquis ces œuvres directement auprès des copistes de la capitale[7]. Sa préférence pour les écrits de Christine de Pizan est également frappante, dont quatre, voire cinq ouvrages sont documentés à Jaligny[19] : ce sont les livres les plus récents de cette bibliothèque.

De l'inventaire de Lincy, Olivier Mattéoni op. cit. conclut que[7] :

« La fonction et la place de Guichard dans la société politique n’expliquent pas tout. Derrière ces chiffres se cache un amour particulier du livre, que confirme la volonté du souverain maître de rassembler en un lieu unique la totalité des ouvrages qu’il possède. De même, comparée aux bibliothèques de clercs ou de gens de robe, la « librairie » de Guichard Dauphin fait figure de grande bibliothèque. »

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Écartelé aux 1 et 4 d'or au dauphin pâmé d'azur et aux 2 et 3 d’azur à la bande d’argent, cotoyée de deux cotices potencées et contre-potencées d’or, au lambel de gueules brochant sur le tout.
Commentaires : D'après la Chronique du religieux de Saint-Denys, le connétable de Sancerre, sans alliance ni enfants légitimes, lui aurait demandé, « pour ne pas voir périr avec luy les armes de sa maison », de les écarteler avec les siennes[2] qui étaient : d'azur, à la bande d'argent, cotoyée de deux cotices d'or, potencées et contre-potencées, au lambel de gueules, brochant sur le tout.

Ces armes, décrites et dessinées par le Père Anselme dans son Histoire des grands officiers de la Couronne, etc.[20], figurent sur le sceau équestre de Guichard II apposé sur un document . Le lambel brochant sur le tout et pas sur les seules armes de la maison de Sancerre, puinés de la maison de Blois-Champagne, signifierait que les Dauphin de Jaligny brisaient aussi les armes des dauphins d'Auvergne du même lambel et le Père Anselme attribue d'ailleurs à Guichard Ier un écu : « d'or au dauphin pâmé d'azur, au label de gueules de trois pièces en chef » (mais on sait, par le sceau de Guichard Ier[21], que ses armes ne portaient aucune brisure).

L'historien et héraldiste Jean Le Féron affirme, quant à lui, sans donner davantage d'explications, que Guichard II portait : « d'or au dauphin pâmé d'azur, escartellé de gueulles à trois faces d'or »[22].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Fille de Louis II comte de Sancerre, Isabelle de Sancerre, dame de Bomiers, était veuve de Pierre de Graçais/Graçay, seigneur d'Isle, de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon
  2. Éléonore de Culant était fille d'Eudes, seigneur de Culant en Berry, et veuve de Philippe de La Trémouïlle, fils de Guillaume de La Trémoïlle de Bourbon-Lancy et d'Uchon, et neveu de Guy VI.
  3. Il n'était pas rare, à l'époque, de voir de grands seigneurs bienfaiteurs d'une église, avoir rang parmi les chanoines, et se placer au chœur en habit militaire, même avec des éperons et des armes. Étienne Baluze a publié dans ses Preuves de l'histoire de la maison d'Auvergne, le procès-verbal de l'installation de Guichard II Dauphin au chapitre de Nevers :

    « Acte en date du 27 novembre 1405, en présence de Jean Guineau, clerc notaire, par lequel il appert comme noble et puissant messire Guichard Dauphin, chevalier baron de la Ferté-Chauderon, seigneur de Jaligny, se transporta à la porte de l'église cathédrale de Nevers, les éperons dorés chaussés, l'épée ceinte, et le faucon sur le poing : où étant, vinrent au-devant de lui le collège de la dite église, chanoines et chapelains, revêtus de chapes, avec la croix, l'eau bénite et les cierges allumés. Et messire Pierre le Clerc, archidiacre de Désise en ladite église, le prenant par la main, le mena en l'état ci-dessus en l'église, jusque devant le grand autel. Puis la grand'messe étant dite, le menèrent dans le chapitre, où ils le reçurent pour leur confrère et chanoine, ainsi qu'il avait été fait à ses prédécesseurs, après qu'il eut donné son serment sur les saints Evangiles, et protesté qu'il ne révélerait jamais les secrets du chapitre en choses qui lui pourraient préjudicier. Puis baisa à la bouche ledit archidiacre, messire Jacques de Besson, Jean de Maurigny et autres chanoines d'icelle église. Puis remenèrent ledit baron en l'église, et le firent asseoir au quatrième siège, du côté de l'archidiacre de Nevers, présens nobles hommes messire Pierre de Veaulce, Jean de Montagu le Belin, Joseph de Citin, et Claudin Bastard de Jaligny, chevaliers ; Philippe de Villaines, Guichard de Villiers, Étienne de Poisson, Guillaume de Chevenon, Jean Chauderon, Jean d'Aligny le jeune, et Antoine d'Armes, écuyers. »

    — Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne : justifiée par chartres, titres, histoires anciennes, & autres preuves authentiques, vol. I, Antoine Dezallier, , 540 p. (lire en ligne), Livre III, pp.239-240.

Références

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  1. Élise Herbeaux, « Armoiries de Guichard Dauphin II ou de Béraud III de Clermont-Sancerre », sur Bibale - CNRS, (consulté le ) : Casque : d'argent couronné de gueules. Cimier : une tête de dauphin d'azur allumée, oreillée et lampassée de gueules entre deux vols bannerets d'or. Lambrequins : d'azur.
  2. a b c d e f g et h Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne : justifiée par chartres, titres, histoires anciennes, & autres preuves authentiques, vol. I, Antoine Dezallier, , 540 p. (lire en ligne), Livre III, pp.235-246.
  3. Mongez, Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : par une société de gens de gens de lettres, de savans et d'artistes, Panckoucke, , p. 504-511.
  4. a et b Étienne Pattou, « Comtes de Sancerre », sur Racines et Histoire, (consulté le ), p. 6.
  5. Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique pittoresque et biographique, de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan, Paris,
  6. Jean Richard, La seigneurie de Jaligny aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, vol. 50, Moulins, coll. « Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais », 1960-1961, 9 p., p. 139-147.
  7. a b c d e f g et h Olivier Mattéoni (Corinne Péneau dir.), Noblesse et culture à la fin du Moyen Âge : la bibliothèque de Guichard Dauphin, souverain maître de l’Hôtel de Charles VI (1413), Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale / Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie Xe – XVIe siècle », , 461 p. (EAN 9791035101770, lire en ligne), p. 319-343
  8. a b c d e f g et h J. Le Roux de Lincy, Inventaire des livres composant la bibliothèque des seigneurs de Jaligny, 6 juin 1413, coll. « Bulletin du bibliophile / 6e série »,
  9. Bibliophile et Bibliothécaire, Inventaire des Livres de Jaligny et qui souloient estre à Bomiez,
  10. Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : par une société de gens de gens de lettres, de savans et d'artistes, , p. 517
  11. Marguerite de Lussan et Nicolas Baudot de Juilly, Histoire et règne de Charles VI, t. VII, , p. 74
  12. « Ascendance d'Inès de La Fressange », sur bernard-guinard.com (consulté le ).
  13. Marguerite de Lussan et Nicolas Baudot de Juilly, Histoire et règne de Charles VI, t. VII, , p. 252
  14. Blanche Dauphine d'Auvergne, sur Geneanet.org
  15. Béraud Dauphin d'Auvergne, sur Geneanet.org
  16. Béraud II Dauphin d'Auvergne, sur Geneanet.org
  17. Olivier Mattéoni, Servir le prince : les officiers des ducs de Bourbon à la fin du Moyen Âge (1356-1523), Paris, Publications de la Sorbonne, , 507 p. (ISBN 2402112808 et 9782402112802).
  18. Geneviève Hasenohr, L’essor des bibliothèques privées aux xive et xve siècles, t. 1 : Les bibliothèques médiévales : VIe siècle à 1530, Paris, coll. « Histoire des bibliothèques françaises », , 463 p. (ISBN 2903181721 et 9782903181727), pp. 215-263.
  19. Sarah Delale, Diamant obscur: Interpréter les manuscrits de Christine de Pizan : Publications Romanes et Françaises, Genève, Librairie Droz, , 816 p. (ISBN 2600360654 et 9782600360654).
  20. Père Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne... , Volume 8, 1733, pp. 47, 53, 346 sur Gallica.
  21. Sceau de Guichard Dauphin, sur Sigilla, base numérique des sceaux conservés en France Collection Douet d’Arcq, n° 229
  22. a et b Les armoiries des connestables, grands maistres, chanceliers, admiraux, mareschaux de France & prevosts de Paris, etc., Paris, chez Charles fils de Claude Morel, 1628, folio 45. sur Gallica
  23. (sv) « Armorial de Bergshammar », sur Archives nationales suédoises (consulté le ), p. 298
  24. D'or au dauphin pâme d'azur, au bâton de gueules chargé d'un écusson d'argent en chef (Blason des seigneurs de Jaligny), où l'écusson est une surbrisure du blason des seigneurs de Saint-Ilpize, branche aînée.
  25. Confréries de la Cour amoureuse et de l'Épinette ; Traité de blason. sur Gallica
  26. Inès Villela-Petit, « Béraud III, dauphin d'Auvergne, ou Guichard II Dauphin ? Un cas d'homonymie héraldique », dans Revue française d'héraldique et de sigillographie (no 71-72), 2001-2002, p. 53-72 et pl. II à IV.. Dans son Armorial historique et généalogique du Nivernais, Georges de Soultrait rapporte que l'Inventaire des titres de Nevers de l'abbé de Marolles décrit un sceau équestre de Guichard II appendu à une charte de 1406 : Sceau de Guichard, où il est à cheval, tenant son écu écartelé des armes des Dauphin et de Champagne.