Gustave Ansart
Gustave Ansart est un homme politique français, né le à Roubaix (Nord) et mort le à Mérignies (Nord).
Gustave Ansart | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 2 mois et 28 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Circonscription | 19e du Nord |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | René Carpentier |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Nord |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
– (12 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 11 mars 1973 |
Réélection | 19 mars 1978 21 juin 1981 |
Circonscription | 20e du Nord |
Législature | Ve, VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Henri Fiévez |
Successeur | Proportionnelle par département |
– (2 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e du Nord |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Député européen | |
– (2 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Élection | 10 juin 1979 |
Circonscription | France |
Législature | 1re |
Groupe politique | COM |
Successeur | Dominique Bucchini |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Roubaix (France) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Mérignies (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Parti communiste français |
Profession | Ouvrier métallurgiste |
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Biographie
modifierIssu d'une famille ouvrière, Gustave Ansart commence à travailler en usine à l'âge de 13 ans et se syndique à cette occasion[1].
Il échappe au Service du travail obligatoire pendant l'Occupation. À la Libération, il adhère au Parti communiste français et prend des responsabilités syndicales et politiques. En 1947, Gustave Ansart est élu conseiller municipal de Roubaix[2], l'année où il participe aux grandes grèves[2].
En 1951, il devient secrétaire de l'Union syndicale CGT des travailleurs de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais[1]. Jeune militant poussé par Maurice Thorez, son ascension au sein du PCF est alors rapide à partir du début des années 1950, comme celle d'autres militants qui n'ont pas connu la Résistance.
En , il est élu au comité central du PCF comme suppléant et à l'été 1954, sur intervention de Jacques Duclos, devient secrétaire de la fédération communiste du Nord, fonction qu'il conserve jusqu'en , remplacé alors par Alain Bocquet. Parallèlement, il est élu député du Nord le , grâce à sa deuxième place sur la liste menée par Arthur Ramette[2], et à l'été 1956 est désigné membre suppléant du bureau politique[3], à seulement 33 ans. , Il garde un souvenir douloureux de toute la période de la guerre d'Algérie[2].
A l'Assemblée nationale, il siège à la Commission du travail et de la sécurité sociale puis est réélu cinq fois d'affilée à partir de 1973. De 1981 à 1985, il est président de la commission de la Production et des Échanges de l'Assemblée nationale[3].
Gustave Ansart est également député européen du au [2]. Il siège à la Commission politique.
Il a par ailleurs été directeur du journal Liberté de 1958 à 1982, où il a succédé à Léandre Létoquart[2] et à l'ex-leader de la Résistance André Pierrard.
Publications
modifier- De l'usine à l'Assemblée nationale, Éditions sociales, collection Notre Temps, 1977
- Gustave Ansart, ouvrier député, entretiens avec Jacques Estager, réédition de De l'usine à l'Assemblée nationale, le Geai Bleu, 2010 [lire un extrait sur Gallica]
Notes et références
modifier- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) sur le site de l'Assemblée nationale.
- Frédéric Monier, Ansart Gustave, sur maitron.fr
- Marc Blachère, « Enfant du Roubaix prolétarien », sur humanite.fr, 21 septembre 1990.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Hommage à Gustave Ansart, hors-série publié par Espaces Marx Lille à l'occasion du centenaire-mars 2023
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
- Hommage funèbre