Héraldique médiévale

système d'identification des personnes et des lignées

L'héraldique médiévale s'est développée comme son nom l'indique au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.

Blason avec un damier jaune et bleu
Armoiries du Vermandois, les plus anciennes connues

Apparue au XIIe siècle au sein de la chevalerie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : nobles, clercs, bourgeois, corporations de métiers et également paysans. L'héraldique médiévale se caractérise par des blasonnements simples et facilement visibles (Fig. 1). L'héraldique moderne se complexifie à partir de (Fig. 2).

Fig. 2 : Écu du Bon Roi René en 1453. Voir sa description à l'article René d'Anjou.

Définitions modifier

L'héraldique médiévale est le domaine d'étude de la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou « armes ») spécifique au Moyen Âge. C'est aussi un champ d'expression artistique et un élément du droit médiéval. Par rapport à l'héraldique moderne ou contemporaine, elle se distingue par des problématiques d'identification dans des armoriaux de langue vernaculaire régionale et de datation. Elle est considérée comme une des sciences auxiliaires de l'histoire médiévale au même titre que la vexillologie, la phaléristique, la patronymie, l'anthroponymie et surtout la diplomatique et la sigillographie qui lui donnent des certitudes de datation.

Armoiries modifier

Les armoiries sont, pour reprendre la définition proposée par Rémi Mathieu[1], et reprise par Michel Pastoureau[2] ainsi que sur le site internet Le Héraut d'armes[3], « des emblèmes en couleurs, propres à une famille, une communauté ou plus rarement, à un individu, et soumis dans leur disposition et dans leur forme à des règles précises qui sont celles du blason. Certains caractères distinguent nettement les armoiries du Moyen Âge des emblèmes préexistants. Servant le plus souvent de signes distinctifs à des familles, à des groupes de personnes unies par les liens du sang, elles sont en général héréditaires. Les couleurs dont elles peuvent être peintes n’existent qu’en nombre limité. Enfin, elles sont presque toujours représentées sur un écu. »

« La longueur de cette définition et son caractère volontairement imprécis […] traduisent bien la constante évolution et la grande diversité des armoiries. La terminologie ne pose pas moins de problèmes que la définition, surtout en français ou le mot armoiries (engl : coat of arms*; all : Wappen) et son doublet armes présentent l'inconvénient de n'exister qu'au pluriel »[2].

Notons que coat of arms peut également signifier « blason »[4] et que la terminologie n'est pas plus claire de l'autre côté de la Manche. Voir supra.

Certains héraldistes modernes et contemporains réservent le terme « armoiries » à la figure armoriale complète, composées de l'écu, du heaume, du cimier, des supports et éventuellement d'autres ornements extérieurs (voir figure) et parlent simplement d'« armes » lorsqu'il s'agit de l'écu seul. « Pareil distinction ne repose sur aucun élément historique et n'a à vrai dire aucun sens. Les mots armes et armoiries doivent être considérés comme absolument synonymes »[2].

Armoiries médiévales modifier

Pour la période médiévale, un moyen commode d'éviter les mots « armes » et « armoiries » qui présentent l'inconvénient de n'exister qu'au pluriel, est de le remplacer par le mot « écu »[2] (Fig. 1).

C'est également le procédé utilisé en sigillographie médiévale. Douët d'Arcq[5] décrit ainsi le second sceau de Jean Ier, duc de Bretagne : « Sceau équestre, le bouclier aux armes (légende détruite) ». « contre-sceau : L'écu échiqueté, au franc quartier d'hermines. »

Armoiries médiévales (XVe siècle).

Également en numismatique médiévale, c'est bien l'« écu » armorié ou blasonné de France qui a donné son nom à la monnaie, et non l'inverse.

Par contre, pour les armoriaux du XVe siècle tel que L'armorial de Guillaume Revel qui reproduit « cimiers » et « cris », voici par exemple comment Emmanuel de Boos[6] décrit les armoiries d'Eustache de Lévis, seigneur de Couzan p. 436 du manuscrit reproduites ci-contre :

« Hutasse de Lévis crie Lévis d'or à la croix ancrée de gueules - Cimier : une tête et col de lion couronné »

Origine et apparition des armoiries médiévales européennes modifier

Pré-héraldique modifier

« Parce qu'il répond à un besoin enraciné au plus profond de la nature humaine, l'usage d'emblèmes est commun à toutes les époques et toutes les civilisations »[7]. Certaines d'entre elles ont employé ou emploient encore des systèmes emblématiques et symboliques ayant suffisamment de ressemblances avec les premières armoiries européennes pour être abusivement qualifiés d'« héraldiques » par les archéologues. On parle ainsi d'héraldique sumérienne, hindoue, bouddhiste ou arabe. Par exemple, l'Escarboucle et même à un degré moindre le Gironné, en tant que meubles et traits héraldiques, présentent des caractères similaires à des symboles sumériens bouddhistes ou arabes, la persistance des symboles ne signifie pas un héritage asiatique dans l'Europe médiévale. Il s'agit d'idéogrammes ou de symboles universels. Cette influence reste difficilement appréciable par les historiens de la civilisation médiévale.(Fig. 3 à 7).

« Plus directement intéressante semble être l'étude des mœurs insignologiques des peuples européens pendant l'Antiquité et le haut Moyen Âge. Malheureusement ils demeurent, pour une bonne part, assez peu étudiés »[8].

Du milieu du XVe siècle jusqu'au début du XXe siècle, de nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'origine et l'apparition des armoiries en Occident. Le père Claude-François Ménestrier en énumère plus d'une vingtaine dans la première édition de son ouvrage Le véritable art du blason et l'origine des armoiries publié en [9],[10]. Certaines, tout à fait fantaisistes, attribuaient l'invention du blason à des personnages de l'Antiquité, de la Bible ou de la légende arthurienne et furent très tôt rejetées. Ce point de vue est confirmé par Geneviève d'Haucourt et Georges Durivault dès [11]. Il n'en reste pas moins vrai que comme ces blasons furent inventés par des hérauts du Moyen Âge, certains amateurs d'héraldique et de généalogie continuent à croire qu'ils sont de source sûre puisqu'ils proviennent d'armoriaux médiévaux.

« Bien que certaines thèses de Ménestrier aient perduré tout au long du XXe siècle, il est aujourd'hui acquis que l'apparition des armoiries n'est en rien due à l'Antiquité gréco-romaine[Note 1], ni aux envahisseurs Germains, ni à l'Orient, ni même au cours de la première et de la deuxième croisade. Bien que cette dernière théorie ait longtemps prévalu, M. Prinet[12] ainsi que L.A Mayer[13] ont montré comment l'adoption d'usages para-héraldiques par les peuples de l'Islam était postérieure de plus d'un demi-siècle à l'apparition des armoiries en Occident »[14]. Cependant Geneviève d'Haucourt et Georges Durivault accordaient encore en une place importante à l'emprunt des figures para-héraldiques arabes et de ce qui deviendra l'écu « normand » (voir supra).

Proto-héraldique européenne : Vers les premiers blasonnements (IXe – XIe siècle) modifier

Évolution de l'équipement militaire du IXe au XIe siècle modifier

Fig. 8 : Bouclier rond carolingien où l'on distingue l'ébauche d'une escarboucle à 10 raies.

Durant le haut Moyen Âge, les Francs et les Vikings utilisèrent plutôt des boucliers ronds. Ils étaient souvent recouverts de cuir pour améliorer la rigidité (Fig. 8).

Fig. 13 : Écu normand de face et de dos avec la guige et sa ou ses manies et son énarme.

« L'apparition des armoiries en Europe occidentale est liée d'une part à la transformation de la société féodale après l'an mille, d'autre part à l'évolution de l'équipement militaire entre la fin du XIe siècle et les premières décennies du XIIe »[15]. De fait, le bouclier (latin : clypeus, parma, scutum qui donnera écu de forme ronde (Fig. 8) ou elliptique) est constitué de lattes de bois recouvertes de cuir (diamètre : 80 à 90 cm ; épaisseur : de 0,8 à 1,2 cm). Au centre se trouve l'umbo (diamètre moyen de 15 à 17 cm ; hauteur moyenne : de 6 à 10 cm). La forme de l'umbo a varié : concave vers , convexe plus tard, en pain de sucre vers .

Déjà au XIe siècle on parle de « connoissances » (signes de reconnaissances) sur les boucliers, comme l'indique ce vers de la Chanson de Roland (chant CCXXV, vers 3090): « Escuz unt genz, de multes cunoissances »[Note 2]

« C'est en Occident que les Armoiries sont nées, c'est en Occident qu'étaient réunies les conditions de cette naissance ; c'est en Occident qu'il faut en rechercher les causes et les modalités. On observe ainsi qu'entre ces deux moments, les combattants occidentaux (Fig.9), rendus méconnaissables par le capuchon de leur haubert (Fig.10 et 15) qui monte vers le menton et par le nasal de leurs casques qui descend sur le visage (Fig.11, 17 et 18), prennent peu à peu l'habitude de faire représenter sur la grande surface de leurs bouclier en forme d'amande des figures leur servant de signes de reconnaissance (Fig.12 et 15) au cœur de la mêlée des batailles et, plus encore, des premiers tournois »[16].

Le bouclier du XIe siècle est alors connu sous le nom d'écu qui vient du romain scutum et désignait un bouclier long. Cet écu en forme d'amande — donc arrondi au-dessus et pointu vers le bas — légèrement concave à l'intérieur, s'orne d'un umbo conique ou hémisphérique au centre, parfois aussi d'un motif de cloutage ; il est bordé d'une bande que l'on suppose métallique, l'orle. Suspendu au cou par une large courroie, la guige, on la manie en introduisant l'avant-bras gauche dans une énarme en forme d'anse, fixé au revers, et en agrippant de la main une seconde, disposée perpendiculairement à la première. Il arrive aussi que les énarmes soient parallèles. La taille de ce bouclier est relativement modeste : assez étroit, il ne dépasse guère 1 mètre ou 1,30 mètre de haut (Fig. 13).

Un témoignage protohéraldique visuel important : la broderie de Bayeux modifier

Eustache de Boulogne, tenant le gonfanon du duc Guillaume le Conquérant, désigne celui-ci, qui relève son heaume pour montrer à ses soldats qu'il n'est pas mort.

La Broderie de la reine Mathide nous apprend beaucoup sur les signes de reconnaissances collectifs (les bannières) et individuels de la seconde moitié du XIe siècle :

La première croisade : une croisade sans armoiries modifier

Malgré ce que laissent croire les salles des croisades du château de Versailles, initiées par Louis-Philippe sous la seconde restauration pour rassembler une aristocratie moderne en quête d'illustres ancêtres, « Il n'existe pas encore d'armoiries à l'époque de la première croisade, elles sont déjà bien en place au moment de la deuxième »[17]. Tout au plus les chevaliers croisés se serviront des armatures métalliques de leurs écus (Fig. 19 et 20). La tradition qui veut que Godefroy de Bouillon ait reçu comme avoué du Saint-Sépulcre un écu d'argent à la croix de Jérusalem d'or (Fig. 21), volontairement en désaccord avec la règle héraldique « pas de métal sur métal », est fausse : ces règles n'existaient pas en et ces couleurs sont toujours aujourd'hui celles de l'état pontifical. D'ailleurs a-t-il jamais porté cet écu ? Ce fut plus probablement une bannière. En revanche, la croix de l'ordre du Saint-Sépulcre semble bien la première figure héraldique communautaire de moines combattants (Fig. 22).

L'apparition des armoiries (vers - vers ) modifier

L'adoption des armoiries par l'ensemble de la société médiévale (vers - vers ) modifier

Fig.n

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Remarquons que les ingrédients constituant le blason - cimiers et boucliers avec emblèmes - existaient déjà dès le VIIIe – VIIe siècle av. J.-C. et furent selon Hérodote inventés par les Cariens: Hérodote, Histoires, I, 171 (éd. La Pléiade, p. 121, trad. A. Barguet): « Les Cariens ont passé des îles sur le continent: autrefois sujets de Minos sous le nom de Lélèges, ils habitaient les îles. (...) On leur doit trois inventions que les Grecs ont adoptées : ils ont enseigné à mettre des crinières au sommet des casques, des insignes sur les boucliers, et, les premiers, ils ont muni les boucliers de courroies où passer le bras. »
  2. (Traduit par Joseph Bédier, p. 257: « et leurs écus bien ouvrés sont parés de maintes connaissances » (Fig. 8).

Références modifier

  1. R.Mathieu 1946, p. 13
  2. a b c et d M.Pastoureau 2008, p. 13,20,21
  3. « Le Héraut d'armes », sur chez.com, (consulté le )
  4. G.Haucourt 1992, p. 6,18
  5. DA 1863, p. 348
  6. E.Boos 1998, p. 439
  7. M.Pastoureau 2008, p. 20,21
  8. M.Pastoureau 2008, p. 21
  9. ibid. p. 26
  10. P.Menestrier 1791
  11. G.Haucourt 1992, p. 6
  12. Prinet 1912, p. 53-58
  13. Mayer 1933, p. 1-7
  14. M.Pastoureau 2008, p. 26
  15. M.Pastoureau 1996, p. 16,17
  16. M.Pastoureau 1996, p. 16,17,19
  17. Il faudrait plutôt lire « troisième » (-), en comparant l'inventaire de la collection de sceaux de Douët d'Arcq et le nombre d'armoiries anachroniques de la deuxième (-) peinte dans les salles des croisades du château de Versailles

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Rémi Mathieu, Le système héraldique français, Paris, J.-B. Janin, 1946. (La roue de fortune.)
  • Michel Pastoureau, Traité d'héraldique, Paris, grands manuels Picard, 2008, 5e édition, 407 p. (1re édition 1979) (ISBN 978-2-7084-0807-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Michel Pastoureau, Figures de l'héraldique, Paris, Gallimard, 1996, in-12°, 144 p., ill. en noir et en coul. (coll. « Découvertes » no 284) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurent Hablot, Manuel d’héraldique et d’emblématique médiévale, Tours, Presses universitaires François Rabelais, , 336 p. (ISBN 978-2-86906-689-2, EAN 9782869066892, présentation en ligne)
  • Geneviève d'Haucourt et Georges Durivault, Le Blason, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 336. (ISBN 2130443354) (ISBN 978-2130443353) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Louis Douët d'Arcq, Inventaire de la collection de sceaux, Paris, 1863-1868 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Emmanuel de Boos, L'armorial d'Auvergne, Bourbonois et Forestz de Guillaume Revel', Créer, Nonette, 1998 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claire Constans & Philippe Lamarque, Les salles des croisades Château de Versailles, Versailles, éditions du Guy, 2002, 500 p. (ISBN 2-9517417-1-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Germain Demay, Le Blason d’après les sceaux du Moyen Âge, Paris, Société nationale des Antiquaires de France, 1877 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Théodore Veyrin-Forrer, Précis d'héraldique, Paris, Larousse, 1951 (réédition en 2000, revue et mise à jour par Michel Popoff, collection « Comprendre et reconnaître », 198 p.)
  • Philippe Dayre de Mayol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs. contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France, avec la description et le dessin de leurs armes. (1895), 2001, (ISBN 3487112450)
  • Jean-Baptiste Rietstap, [Références:Armorial général précédé d'un dictionnaire des termes du blason].
  • Ottfried Neubecker, Le grand livre de l'héraldique, adaptation française de Roger Harmignies, Bruxelles, Elsevier Séquoia, 1977 (réédité par Bordas, env. 300 p., A4)
  • D.L. Galbreath et Léon Jéquier, Manuel du blason, Lausanne, Éditions Spes, 1977, 344 p.
  • Pierre Joubert, Les armes : initiation à l'héraldique, Rennes, Ouest-France, 1977, 92 p. (nouvelle édition sous un autre titre de Les lys et les lions, Paris, Presses d'Île-de-France, 1947, 36 p., l'édition de 1977 est réimprimée en 1984 sous le titre Nouveau guide de l'héraldique, et en 1992 sous le titre L'héraldique). Une cinquième édition dans un format plus grand (33 cm) reprend le titre initial : Les lys et les lions, La Ciotat, Éditions Alain Gout, 2005, 44 p.
  • Hiérosme de Bara, Le Blason des armoiries, Lyon, Barthelemy Vincent, 1581
  • Jean-Marie Thiébaud, Dictionnaire des termes du blason, Besançon, Cêtre, 1994.
  • Jean-Marie Thiébaud, Bibliographie héraldique française : armoriaux, répertoires héraldiques et dictionnaires de devises, Paris, 2002. (ISBN 2-9517980-1-6)
  • Claude Wenzler, Le Guide de l’héraldique, Rennes, Éditions Ouest France, 2002
  • Joannis Guigard, Armorial du Bibliophile, Paris, 1870-73 (reprint).

Sources bibliographiques directes modifier

  • Michel Pastoureau, Traité d'héraldique, Picard,Paris,5e édition,
  • Michel Pastoureau, Figures de l'héraldique, Découverts Gallimard,Evreux,1e édition,
  • Geneviève d'Haucourt et Gerorges Durivault, Le Blason, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 336., Paris,9e édition 1992 (1e édition 1949),
  • Douët d'Arcq, Inventaire de la collection de sceaux, Paris,
  • Emmanuel de Boos, L'armorial d'Auvergne, Bourbonois et Forestz de Guillaume Revel, Nonette,
  • Germain Demay, Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge, Paris, (lire en ligne)
  • D.L. Galbreath et L. Jéquier, Manuel du Blason, Lausanne,

Sources Internet modifier

Sources bibliographiques secondaires modifier

  • Rémi Mathieu, Le système héraldique français, Paris, J.-B. Janin (La roue de fortune),
  • Claude-François Ménestrier, Le véritable art du blason et l'origine des armoiries, Paris,
  • M. Prinet, « De l'origine orientale des armoiries européennes », Archives héraldiques suisses, vol. 26,‎
  • (en) L.A. Mayer, Saracznic heraldry : a Survey, Oxford,

Liens externes modifier

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Articles connexes modifier