HMS Defender
illustration de HMS Defender (D36)
Le HMS Defender en 2012.

Type Destroyer lance-missiles
Classe Type 45
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Chantier naval BAE Systems Maritime – Naval Ships
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé Royal Navy
Mise en service
Statut En service
Équipage
Équipage 190 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 152 m
Maître-bau 21 m
Tirant d'eau 7,4 m
Tonnage 7.500 tonnes
Propulsion 2 chaudières Foster Wheeler 2 turbines à vapeur à engrenages Parsons 2 arbres d'hélice
Puissance 54 000 ch (40 MW )
Vitesse 30 nœuds (56 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
  • Système PAAMS disposant de 48 missiles Aster
  • 8 missiles antinavire Harpoon
  • quatre tubes lance-torpilles
  • 1 canon de 114mm
  • 2 Phalanx CIWS
Aéronefs 2 hélicoptères AW159 Wildcat ou 1 hélicoptère EH101 Merlin
Carrière
Indicatif D36
MMSI 235053421
IMO 4907878

Le HMS Defender (D36) est un destroyer de défense aérienne britannique de type 45. Lancé le , il est le cinquième navire de cette classe et le huitième navire à porter ce nom dans la marine britannique.

Histoire modifier

Pendant la guerre contre l'État islamique, le HMS Defender rejoint le groupe aéronaval du Charles de Gaulle. En , il retrouve la frégate française Provence au large du Sri Lanka, pour une série d'entraînements au cours desquels les équipages ont eu l'occasion de visiter l'autre bâtiment. Les deux navires rejoignent ensuite ensemble le port indien de Visakhapatnam pour participer les 7 et à l'International Fleet Review, événement multinational organisé par la marine indienne[1].

Le 23 juin 2021, la Russie annonce avoir effectué un tir de semonces contre le HMS Defender, depuis plusieurs navires et un avion Soukhoï Su-24. Le destroyer britannique naviguait à plusieurs kilomètres au large des côtes de Crimée, intégrée à la Russie depuis le "référendum d'autodétermination" de 2014. Cette annonce a été démentie par le ministère de la Défense britannique, affirmant que le navire effectuait un passage inoffensif dans les eaux territoriales ukrainiennes[2]. Un correspondant de la BBC qui se trouvait à bord lors de l'incident a toutefois signalé que l'équipage du navire avait reçu plusieurs avertissements par radio, et que plusieurs tirs ont été entendus[3],[4]. Le 30 juin 2021 Vladimir Poutine déclare : « même si nous avions coulé ce navire, il serait encore difficile d'imaginer que le monde serait au bord d'une Troisième Guerre mondiale[5]. La BBC révèle ensuite que des documents secrets du ministère de la Défense du Royaume-Uni ont été récupérés près d'un abribus, documents reconnus authentiques par ce dernier. Ces documents révèlent que la présence du HMS Defender dans les eaux territoriales considérées par la Russie comme étant les siennes a été planifiée par le Royaume-Uni et qu'elle est donc volontaire[6].

Notes et références modifier

  1. « Chammal : Coopération franco-britannique entre la FREMM Provence et le HMS Defender », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
  2. « Mer Noire : la Russie annonce un tir de semonces contre un navire britannique, le Royaume-Uni dément », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. (en) « Royal Navy ship off Crimea sparks diplomatic row between Russia and UK », sur theguardian.com, (consulté le ).
  4. (en) « HMS Defender: Russian jets and ships shadow British warship », sur bbc.com, (consulté le ).
  5. « Verbatim. Poutine revient sur l’affaire du destroyer “Defender”, toujours sur un ton moqueur », Briefings de l'IFRI,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « Classified Ministry of Defence documents found at bus stop », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes modifier

Liens externes modifier