Hajo Andrianainarivelo

homme politique malgache

Hajo Andrianainarivelo (/had͡zʷ and͡ʒianʲaʲnarivelʷ/), de son nom complet Hajo Herivelona Andrianainarivelo, né le à Antananarivo, est un administrateur d’entreprises et un homme politique malgache.

Hajo Andrianainarivelo
Illustration.
Hajo Andrianainarivelo 2023
Fonctions
Ministre de l'Aménagement du Territoire et des Services Fonciers

(7 mois)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Christian Louis Ntsay
Ministre de l'Aménagement du Territoire et des Travaux Publics

(2 ans et 18 jours)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Christian Louis Ntsay
Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Habitat et des Travaux Publics

(6 mois)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Christian Louis Ntsay
Vice Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du Territoire

(1 an, 6 mois et 6 jours)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Jean-Omer Beriziky
Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation

(1 an, 11 mois et 1 jour)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Albert-Camille Vital
Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation

(8 mois et 3 jours)
Président Andry Nirina Rajoelina
Premier ministre Monja Roindefo
Prédécesseur Marius Ratolojanahary (Aménagement du territoire)
Manassé Bezara (Décentralisation)
Maire de la commune rurale d’Ankadinandriana

(13 ans, 4 mois et 14 jours)
Biographie
Nom de naissance Hajo Herivelona Andrianainarivelo
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Antananarivo (Madagascar)
Nationalité Malagasy
Parti politique
  • Hetsik’Avaradrano[1]
  • Malagasy Miara Miainga (MMM)[2]
Père Beloha Andrianainarivelo
Conjoint Haritantely Rabetafika
Diplômé de Faculté de médecine de Montpellier
École Polytechnique de Montpellier
Profession Administrateur d’entreprises
Homme d'État
Résidence Ankadinandriana

Biographie

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Origine

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Hajo Andrianainarivelo est issu d’une famille de l’ethnie Merina impliqué en politique. Son père Beloha Andrianainarivelo a aussi été maire de la commune rurale d’Ankadinandriana, dans la région d'Analamanga, à une trentaine de kilomètres de la capitale Antananarivo.

Administrateur d’entreprises

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En 1995, de retour à Madagascar, après des études supérieures en France, Hajo Andrianainarivelo intègre la société TIKO en tant que directeur de production. Il démissionne une année plus tard[réf. nécessaire].

Il travaille ensuite en tant que directeur d’exploitation au sein de la société Les Pêcheries du Melaky et du Menabe qui initie à cette époque la construction d’usines aux normes CE de traitement de crevettes à Maintirano et Morondava[réf. nécessaire].

De 2003 à 2008, Hajo Andrianainarivelo occupe le poste de directeur technique à LIHA BTP, une entreprise investie dans les travaux publics et le bâtiment[réf. nécessaire].

En 2013, il crée la SMPC (Société Malgache de Presse et Communication) de laquelle relève Kolo TV/FM[réf. nécessaire].

Carrière politique

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Débuts en politique

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Hajo Andrianainarivelo commence sa carrière politique en prenant la succession de son père et devient maire d’Ankadinandriana le . En 2005, il devient président de l’association Hetsik’Avaradrano, fédérant les natifs des zones rurales de l’Avaradrano, dans la région Analamanga. Durant son deuxième mandat, l’association réussit à placer sept maires sur douze lors des élections communales et obtient deux sièges de conseillers régionaux sur quatre au cours des élections régionales.

À la tête de la commune d’Ankadinandriana, Hajo Andrianainarivelo y engage en partenariat avec la FES (Friedrich-Ebert-Stiftung) le premier Plan Communal de Développement (PCD), un plan qui va servir de modèle à plusieurs communes du pays.[réf. nécessaire]

Son troisième mandat de maire en cours depuis le est interrompu par son implication en février 2009 dans les manifestations organisées par le maire d’Antananarivo de l’époque Andry Rajoelina contre le président Marc Ravalomanana.

Coup d'état de 2009 et ascension

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En 2009, lors de la crise politique de 2009, il se range aux côtés du maire d’Antananarivo Andry Rajoelina contre le président Marc Ravalomanana. Ce dernier est finalement renversé et Andry Rajoelina prends le pouvoir, cette prise de pouvoir est considéré par plusieurs observateurs internationaux comme antidémocratique, anticonstitutionnel et le qualifiant de coup d'état[3],[4],[5].

De 2009 à 2014, il occupe plusieurs postes de ministres dont celui de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation (de 2009 à 2013). En 2010, il se trouve sur la liste des personnes sanctionnées par l'Union africaine pour sa participation à la prise de pouvoir non-constitutionnel de 2009[6].

Il démissionne le conformément aux dispositions[7] prévues pour les candidats à la présidentielle du . Il a été le premier candidat à déposer sa candidature pour l’élection présidentielle de 2013 où il arrive 3e avec 10,51 % des voix au premier tour. Battu, il décide de soutenir Jean-Louis Robinson[8].

Il crée le parti politique Malagasy Miara Miainga (MMM), son parti arrive 3e et obtient 14 sièges sur 151 à l'Assemblée nationale lors des élections législatives du 2013. Les députés élus sous la bannière MMM se constituent en groupe parlementaire, le VPM/MMM[9]. Il fait partie de l'opposition pendant la présidence d'Hery Rajaonarimampianina.

2018-2023 : Rapprochement et rupture avec le pouvoir

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Lors des présidentielles de 2018, il décide de soutenir Andry Rajoelina[10] et son parti rejoint la coalition présidentielle : l'Alliance Républicaine de Madagascar (ARMADA).

Après la victoire d'Andry Rajoelina, il est nommé ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Habitat et des Travaux Publics sous le gouvernement de Christian Ntsay de 2019 à 2022. En mars 2022, critiquant le bilan du premier ministre, il ne participe pas au quatrième gouvernement de Christian Ntsay[11].

Il se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2023, rejoint le collectif des candidats opposants à Andry Rajoelina (le "Collectif des onze", aux côtés de Marc Ravalomanana et de Hery Rajaonarimampianina), et se montre très critique envers son ancien allié, en particulier après la découverte de la naturalisation française de ce dernier[12],[13]. Avec le "Collectif des onze", il appelle au boycott de la campagne pour contester les irrégularités du processus électoral[14].

Notes et références

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  1. Association regroupant les natifs des zones rurales de l’Avaradrano, dans la région d’Analamanga.
  2. Le parti Antoko Malagasy Miara Miainga (MMM) a été créé par Hajo Andrianainarivelo.
  3. Reuters, « L'Union africaine suspend Madagascar », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. AFP, « Madagascar : l'Union européenne dénonce un "coup d'Etat », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « Sarkozy qualifie de coup d'État la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  6. « Liste des personnes sanctionnées », Madagascar Tribune,‎ (lire en ligne)
  7. Art.5 de la loi organique 2012-015 relative à l’élection du premier président de la Quatrième République selon lequel tout candidat aux fonctions de premier président de la Quatrième République exerçant un mandat public est appelé à démissionner de sa fonction soixante jours avant la date du scrutin suivant les dispositions de l’article 46 de la Constitution.
  8. « Vite Dit », Madagascar Tribune,‎ (lire en ligne)
  9. Résultats législatives malgaches de 2013
  10. Ny Aina Rahaga, « Présidentielles : Les déclarations de soutien de candidature se succèdent », Madagascar Tribune,‎ (lire en ligne)
  11. Mandimbisoa R., « Des observateurs dressent un bilan négatif du 3e gouvernement de Ntsay », Madagascar Tribune,‎ (lire en ligne)
  12. Julien R., « Hajo Andrianainarivelo : Transparence sur le certificat de nationalité », Midi Madagascar,‎ (lire en ligne)
  13. « SCRUTIN – Le Collectif des candidats promet la « poursuite de la lutte » », 2424.mg,
  14. « Analyse. À Madagascar, les multiples controverses d’une présidentielle sous tension », sur Courrier international, (consulté le )

Liens externes

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