Henri de Caisne

peintre belge
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Henri de Caisne (ou Decaisne), né le à Bruxelles et mort le à Paris[1], est un artiste peintre d’histoire, de genre et de portrait belge.

Henri de Caisne
Biographie
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La Sainte famille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Henri de Caisne
Signature
Vue de la sépulture.

Il est le frère de Joseph Decaisne et du docteur en médecine Pierre Decaisne, membre de l'Académie royale de Bruxelles et titulaire d'une chaire à la faculté de médecine de Gand.

Biographie

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Né à Bruxelles le , de Victor Decaisne, natif d’Abbeville, et de Marie Maës, native d’Anvers, Henri Decaisne commença, dès 1814, à étudier, pendant que le lycée était fermé, le dessin, puis la peinture sous François et il fréquentait, en même temps, les classes de l’Académie, où il obtint le prix de la figure antique en 1816, l’année même de sa sortie du lycée. En 1818, sur les conseils de David, le proscrit de la Restauration, il se rendit à Paris et entra dans l’atelier de Girodet, avant de passer dans celui du baron Gros. Il obtint le grand prix en 1827 et une médaille en 1828. En 1830, il se rendit en Hollande pour étudier les grands maîtres flamands.

Installé à Paris, il s’y fit une grande réputation d’excellent portraitiste dans le style de Lawrence. Plusieurs de ses toiles sont à Versailles, dont l’Entrée de Charles VII à Rouen (1838) et l’Institution de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem (1842). Il a terminé son grand œuvre les Belges Illustres en 1839.

Il avait reçu la Légion d'honneur en 1842.

Mort le à Paris et est inhumé au cimetière de Montmartre avec son frère Joseph et leur mère Marie Maës.

Œuvres

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Portraits

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  • La Reine des Belges, 1835.
  • Le Duc d’Orléans, 1833.
  • La Princesse Clémentine d’Orléans, 1833.
  • Madame Malibran en Desdémone, 1831.
  • Victor Schœlcher, 1833.
  • Alphonse de Lamartine, 1839.
  • Henri Fournel, non daté

Sujets historiques et autres

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  • Une famille indienne exilée, 1824.
  • Milton dictant à ses filles le Paradis perdu, 1827.
  • Les Adieux de Charles Ier à sa famille, 1827.
  • Lady Francis implorant Cromwell, 1829.
  • Mater Dolorosa, 1835.
  • Agar dans le désert, 1836.
  • L’Ange gardien, 1836.
  • Sainte Thérèse (église Notre Dame de Lorette, Paris), 1836.
  • La Charité, 1839.
  • L'Adoration des bergers, 1841.
  • Paolo et Francesca, 1841, musée des beaux-arts d'Orléans
  • Françoise de Rimini, Salon de Bruxelles de 1842[2].
  • Turc fumant la pipe, musée d'art Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville

Galerie

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Honneur

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Henri de Caisne est [3] :

Sources

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Notes et références

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  1. Paris, État civil reconstitué, vue 31/51.
  2. E.R., « Salon de 1842 », L'Indépendance belge, no 238,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Moniteur, « Récompenses », Journal de la Belgique, no 342,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).

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