Henri Lachièze-Rey

peintre français
Henri Lachièze-Rey
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(à 46 ans)
Lyon 3e, Drapeau de la France France
Nom de naissance
Henri Fernand Lachièze-ReyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Écoles des Beaux-Arts de Lyon et Paris
Activité
Père
Fratrie
Albert Lachièze-Rey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix de Paris

Henri Lachièze-Rey est un artiste peintre français, né à Caluire-et-Cuire le et mort accidentellement dans le 3e arrondissement de Lyon le [1].

Biographie modifier

Henri Lachièze-Rey est le fils du philosophe et professeur de philosophie à la faculté de Lyon Pierre Lachièze-Rey, originaire du Lot, et est issu d'une famille d'industriels lyonnais du côté maternel[m 1]. Il est le frère d'Albert Lachièze-Rey.

De 1947 à 1950, il est élève à l'école des beaux-arts de Lyon auprès de Laplace, Chancrin, Vieilly et Chartres, puis aux beaux-arts de Paris[2]. Dès 1949, il remporte le premier prix de Paris[m 2]. En 1954 et 1955, il séjourne à la villa Zoé à Nice avec Henri Castella et Georges Adilon grâce aux prix de l'Union méditerranéenne des arts modernes (UMAM)[m 3].

En 1957, il épouse la céramiste Jeanne Charpe dont naitront Mélanie en 1962 et Grégoria en 1968[m 1] et s'installe à Saint-Tropez[m 1]. En 1959, il séjourne en Toscane, puis, l'année suivante, il travaille à Saint-Romain-au-Mont-d'Or avec ses amis peintres Adilon, Cottavoz, Fusaro et Truphémus[m 1]. De 1963 à 1974, il est conseiller municipal à Saint-Romain-au-Mont-d'Or. Il décède accidentellement le [m 1].

Expositions modifier

La première exposition de groupe à laquelle il participe se déroule à la galerie Troncy à Lyon en 1952 où ses œuvres côtoient celles de Georges Adilon[m 4], tout comme à la galerie des Mages à Vence[m 4]. Sa première exposition personnelle se déroule en 1956 à la mairie de Douvaine, organisée par l'association Art et Culture, présidée par le Dr Jacques Miguet, association qui lui consacrera plusieurs expositions, notamment à l'hôtel des postes en 1957 et au musée des Granges de Servette en 1961 et 1962. Ses œuvres sont régulièrement présentées à la galerie Carlier de Paris (1962, 1963, 1966, 1969), la galerie l'Entracte à Lausanne (1965, 1970, 1972), et également plus ponctuellement à Lyon, Cannes, Annecy et Toulouse[m 5], ainsi qu'à la Gallery of Contemporary Artists Frank Partridge de New York[m 6]. Il participe à plusieurs expositions de groupe à Douvaine (1954, 1958) où ses œuvres côtoient celles de Georges Adilon, Jacques Truphémus, Fusaro, Rey-Millet, au musée d'Art de Toulon dans une exposition qui présente les artistes de Saint-Tropez en 1961. Enfin, ses œuvres sont régulièrement présentées aux galeries Saint-Georges et Bellecour à Lyon entre 1960 et 1974[m 4],[m 6].

Œuvres modifier

La plupart de ses toiles sont conservées dans des collections particulières. Toutefois, on peut voir certaines de ses toiles au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington aux États-Unis, ainsi qu'en France, au musée-château d'Annecy, au musée des beaux-arts de Nice et au musée des Augustins de Toulouse. Plusieurs de ses œuvres sont présentées au musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône, qui lui a consacré une exposition d' à , œuvres léguées par l'homme d'affaires, mécène et amateur d'arts Paul Dini[3].

Récompenses modifier

Il remporte plusieurs prix dont le premier prix de Paris en 1949, le prix de l'Union méditerranéenne des arts modernes en 1955 et le prix Othon-Friez en 1961[m 2]. Il est également lauréat de la Biennale de Menton en 1959[m 2].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  • Henri Lachièze-Rey, musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône, éditions Stéphane Bachès, 2003, (ISBN 2-915266-02-6)
  1. a b c d et e p. 93.
  2. a b et c p. 97.
  3. p. 37.
  4. a b et c p. 95.
  5. p. 94.
  6. a et b p. 96.
  • Autres références :
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Henri LACHIEZE-REY », sur granges-de-servettes.com (consulté le ).
  3. « Paul Dini », sur musée Paul-Dini (consulté le ).