Hervé Coué
Hervé Coué
Hervé Coué vers 1943

Naissance
au Vieil-Baugé (Maine-et-Loire)
Décès (à 24 ans)
à Hyères
Allégeance Drapeau de la France France libre
Grade caporal-chef
Années de service 19391944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes El Alamein
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Hervé Coué, né le au Vieil-Baugé (Maine-et-Loire), mort le à Hyères, est un combattant des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération, qui s'illustre notamment à El Alamein.

Biographie modifier

Hervé Coué est le fils d'un chef de poste son père qui meurt alors qu'il n'a que 13 ans. Il doit alors quitter l'école ; il devient apprenti dans une imprimerie[1].

Il s'engage à dix-huit ans et se trouve en Syrie au début de la Seconde Guerre mondiale, avec le 24e régiment d'infanterie coloniale (24e RIC). Au moment de l'armistice, le 3e bataillon dont il fait partie refuse la défaite, choisit de répondre à l'appel du général de Gaulle et rejoint en les forces anglaises à Nicosie, pour former avec la compagnie Folliot le 1er bataillon d'infanterie de marine (1er BIM), premier élément des Forces françaises libres. Son ralliement entraine la condamnation à mort d'Hervé Coué par les autorités de Vichy[1].

Coué combat avec la France libre au sein du bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique, successivement en Syrie, en Libye, en mai- à Bir-Hakeim, en à El Alamein où il dégage sous le feu ennemi le corps de son chef, ce qui lui vaut une citation à l'ordre du corps d'armée[1].

Avec son unité, il force la « ligne Mareth » et fait partie des vainqueurs de Takrouna le . Il se marie quatre mois plus tard en Tunisie le , mais il refuse le travail qui lui est proposé dans un bureau d'état-major et préfère continuer à combattre[1].

Coué embarque pour l'Italie en avec le bataillon de marche no 21 de la 1re division française libre. Le lendemain du débarquement en Provence, il meurt le à Hyères, tué dans en combat au corps à corps à la grenade[1].

Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier