Honda CB 400 T/A/N

moto japonaise des années 1970

La CB 400 T est un modèle de moto bicylindre à quatre temps produit de 1977 à 1981 par le groupe japonais Honda, qui l'a décliné en version automatique 400 A Hondamatic, et, à partir de 1978, en version mieux équipée 400 N[1].

Honda CB 400 T
Image illustrative de l’article Honda CB 400 T/A/N

Constructeur Honda
Années de production 1977 - 1981
Moteur et transmission
Moteur(s) bicylindre vertical calé à 360°, 4 temps refroidi par air
Distribution 1 ACT, 3 soupapes par cylindre
Cylindrée 395 cm3
Puissance maximale 43 ch à 9 500 tr/min
Couple maximal 3,4 kg⋅m à
8 000 tr/min
Alimentation 2 carburateurs type VB31A ∅ 32 mm
Embrayage Multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses à 5 rapports
Transmission Par chaîne
Vitesse maximale 161 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre Simple berceau
Suspension avant (débattement) Fourche téléhydraulique (139,5 mm)
Suspension arrière (débattement) 2 amortisseurs (96 mm)
Frein avant (diamètre) Simple disque
Frein arrière (diamètre) Tambour
Poids et dimensions
Roue avant 19"
Roue arrière 18"
Réservoir (réserve) 14 L (3,2 L)

Elle a été utilisée par la Police nationale française[réf. souhaitée].

CB 400 T

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Après avoir présenté les premières motos à quatre cylindres avec les 350 F, 400 F, 500 F, 550 F et la très célèbre 750 F, Honda constate que les moyennes cylindrées de cette gamme se vendent mal aux Etats-Unis. Pour les remplacer, la marque lance en 1977 de nouveaux modèles bicylindres, plus abordables que les quatre cylindres : la CB 400 T et un modèle moins puissant, la CB 250 T[2]. La 400 T est dénommée Hawk aux Etats-Unis, et Dream au Royaume-Uni.

Le moteur de la 400 T est un bicylindre en ligne à quatre temps de 395 cm3 à trois soupapes par cylindre (deux d'admission, une d'échappement) doté d'arbres d'équilibrage et d'un allumage à décharge capacitive (CDI). Installé face à la route et associé à une boîte à cinq rapports, il délivre 40 ch à 9500 trs/min et permet à la moto d'atteindre 162 km/h.

La CB 400 T bénéficie de nouveaux amortisseurs arrière, de jantes aluminium Comstar à cinq branches et de pneus tubeless[3]. Elle est réputée confortable mais son frein avant, un simple disque, est jugé insuffisant, et son design est peu apprécié[4].

CB 400 A Hondamatic

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Dès le lancement de la 400 T, Honda en propose une version automatique, la 400 A, aussi dénommée Hondamatic[3]. La version A partage l'essentiel des caractéristiques et équipements de la version T, avec un moteur dont la puissance est limitée à 30 ch. La différence principale est la boîte de vitesses, qui est une boîte automatique à deux rapports seulement. Cette version rencontre un succès commercial bien meilleur que sa devancière Honda 750 A[5].

CB 400 N

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Face à l'accueil peu enthousiaste de la 400 T, Honda lance en 1978 la 400 N : mécaniquement semblable à la 400 T, elle bénéficie d'un design différent et d'un double frein à disque à l'avant[6]. Les performances sont légèrement améliorées (43 ch, 174 km/h). En 1980, pour répondre aux nouvelles normes environnementales, la 400 N est dotée de plus petits carburateurs, autorisant une baisse de consommation de l'ordre de 10 % pour des performances inchangées grâce à une boîte à six rapports[3].

Notes et références

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  1. Cette moto ne doit pas être confondue avec la Honda CB400 moderne ou la version à quatre cylindres (Honda CB 400 F).
  2. Le suffixe T indique que ces modèles sont des bicylindres, T représentant le mot anglais Twin (jumeaux).
  3. a b et c Walker 2006, p. 88-91.
  4. « Honda CB T 1977 - Moto Passion - Moto Collection François-Marie DUMAS », sur www.moto-collection.org (consulté le )
  5. « Honda CB A Automatique 1978 - Moto Passion - Moto Collection François-Marie DUMAS », sur www.moto-collection.org (consulté le )
  6. « Honda CB N 1978 - Moto Passion - Moto Collection François-Marie DUMAS », sur www.moto-collection.org (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) Mick Walker, Honda Production Motorcycles : 1946-1980, Ramsbury, Crowood Press Ltd, , 212 p. (ISBN 1861268203, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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