Hugues Delorme
Georges François-Thiébost dit Hugues Delorme, né le à Avize (Marne) et mort le en son domicile dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un poète, humoriste, dramaturge et journaliste français.
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Georges Amédée Armand François-Thiébost |
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Biographie
modifierHugues Delorme a d'abord vécu à Rouen avant de venir s'établir à Paris. À partir de 1896, il fréquenta les cabarets de Montmartre et devint alors à la fois poète, humoriste, auteur dramatique et acteur. Hugues Delorme était alors surnommé « La Voltige » pour sa grande sveltesse et sa très haute taille. Il participa avec Paul Delmet, Gaston Montoya, Jacques Ferny et Marcel Legay à la création de chansons populaires ou sentimentales chantées notamment dans les cabarets de Montmartre.
Rédacteur du journal Le Courrier français, il est également l'auteur de poèmes, de nombreuses saynètes, de comédies et d'opérettes.
Il écrivit deux ouvrages consacrés à deux caricaturistes, l'un sur Sem et l'autre sur Carlègle (pseudonyme de Charles Émile Egli), édités à Paris aux éditions Les Laboratoires Le Brun & Mictasol en 1939.
Œuvres
modifier- 1889 : Pierrot Amoureux
- 1891 : Pierrot financier
- 1894 : La Mort d’Orphée
- 1900 : La Marchande de pommes
- 1903 : Mille regrets! coécrit avec Francis Gally
- 1905 : La femme de César en collaboration avec Quillardet, musique de Rodolphe Berger, aux Mathurins[2].
- 1907 : L'Homme rouge et la femme verte, coécrit avec Armand Numès
- 1907 : Le Maître à aimer, coécrit avec Pierre Veber
- 1907 : Zénaïde ou les caprices du destin
- 1912 : Revue de l'Olympia, interprétée par Yvonne Printemps
- 1913 : Et patati et patata, coécrit avec Georges Nanteuil, interprétée par Yvonne Printemps
- 1914 : La Fille de Figaro, coécrit avec Maurice Hennequin, musique Xavier Leroux, avec Jane Marnac
- 1915 : Sourires & coups de sabre, poèmes illustrés par Georges d'Ostoya, Paris, Maison de l’Édition.
- " Cinquante poèmes à dire " parus depuis le . Monologue - Préface de Hugues Delorme, Librairie Militaire Berger-Levrault, Paris / Nancy, 1915
- 1921 : Chanson d'amour, opérette en 3 actes de Hugues Delorme et Léon Abric, musique de Schubert, adaptée par Henri Berté, au Théâtre Marigny[3]
- 1926 : Divin Mensonge, opérette en 3 actes et 6 tableaux de Joseph Szulc, livret coécrit avec Alex Madis et Pierre Veber
- 1926 : Le Temps d'aimer opérette en 3 actes de Henri Duvernois et Pierre Wolff, couplets Hugues Delorme, musique Reynaldo Hahn, Théâtre de la Michodière,
Notes et références
modifier- Archives de Paris 8e, acte de décès no 433, année 1942 (page 14/31)
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- Le Figaro du 7 mai 1921
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Robert de Flers, "Hugues Delorme chez les fées" (1922)
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Catulle Mendès-France, "Le mouvement poétique française de 1867 à 1900", éditions Ministère de l'éducation nationale, Paris : 1903
- Biographie succincte de Hugues Delorme
- Hugues Delorme et l'esprit montmartrois